Une amitié née de l’admiration
Il y a des rencontres qui marquent à jamais une vie. Pour Jean Dujardin, celle avec Jean-Paul Belmondo fut de celles-là.

Lire aussi : Jean Dujardin et Nathalie Péchalat : pourquoi leur rupture est devenue explosive
Invité ce lundi 27 octobre 2025 sur le plateau de Clique (CANAL+), l’acteur oscarisé pour The Artist s’est laissé gagner par l’émotion en évoquant sa relation privilégiée avec “Bébel”, disparu il y a un peu plus de quatre ans, le 6 septembre 2021, à l’âge de 88 ans.
Ce soir-là, alors qu’il assurait la promotion de son nouveau film L’homme qui rétrécit, Jean Dujardin a offert un moment suspendu, entre tendresse, nostalgie et respect profond pour celui qu’il considère encore comme un modèle absolu.
« Quinze jours avant, on est allé manger ensemble avec sa famille, quelques amis. On se voyait beaucoup avec Antoine Duléry aussi, qui m’avait présenté Jean-Paul, qui m’avait fait ce cadeau-là », a confié l’acteur, la voix chargée d’émotion.
Une phrase simple, mais empreinte d’une infinie douceur, qui rappelle combien la transmission et l’admiration entre générations restent précieuses dans le monde du cinéma.
Lire aussi : “Qu’est-ce que j’ai pas dit !” : Jean Dujardin recadre Léa Salamé en direct sur France 2
Le dernier repas de Belmondo
Ce dîner, Jean Dujardin s’en souvient dans les moindres détails. Ce fut leur dernier repas ensemble, un moment qu’il décrit presque comme un adieu silencieux, empreint de sérénité.
« Ce dernier repas, c’était vraiment le dernier repas. Il l’avait choisi. Comme il avait toujours tout choisi », confie-t-il, admiratif.
Autour de la table, quelques proches, une atmosphère simple et chaleureuse, et un Jean-Paul Belmondo apaisé, fidèle à lui-même.
« Il était accroché à son chien, c’était très important, comme une espèce de prise de terre, pour rester encore un peu là, pour tenir », raconte Dujardin.
Des mots touchants, qui traduisent l’immense humanité de l’acteur de L’As des as, et la lucidité tranquille avec laquelle il affrontait la fin.
Lire aussi : “Déconnecté de la réalité” : Jean Dujardin violemment attaqué après son passage chez Léa Salamé
Un modèle de courage et de lumière
Pour Jean Dujardin, l’héritage de Belmondo va bien au-delà de ses films.
« C’est admirable ce qu’il a fait : tenir vingt ans avec un AVC, être aussi rayonnant, aller voir tous les films, toutes les pièces, s’intéresser à la jeune génération… »
Ces quelques mots résument parfaitement ce que Belmondo représentait : une force tranquille, un homme qui n’a jamais cessé d’aimer son métier, les gens, et la vie.
Malgré les épreuves et la souffrance physique, il restait présent, curieux, enthousiaste. Un géant, non seulement par sa carrière, mais par sa lumière intérieure.
Lire aussi : « J’aime le p..., et alors ? » : Léa Salamé déstabilisée par Jean Dujardin et sa réponse inattendue en plein JT
Jean Dujardin, un héritier du panache
Le parallèle entre les deux acteurs s’impose souvent. Comme Belmondo, Jean Dujardin incarne le charme à la française, la virilité élégante et l’autodérision. Tous deux ont su naviguer entre la comédie populaire et le cinéma d’auteur, avec la même liberté et le même goût du risque.
Leur amitié, née grâce à Antoine Duléry, reposait sur une admiration réciproque. Dujardin voyait en Belmondo un père spirituel du cinéma français, tandis que ce dernier reconnaissait en lui une flamme familière, celle des acteurs “à l’ancienne”, capables de tout jouer avec sincérité et générosité.
« Comme il avait toujours tout choisi. Ses grandes cascades, ça a été de passer d’un film à l’autre, d’un genre à l’autre, d’un metteur en scène à l’autre », rappelle Dujardin.
« Et là, de la même manière, il s’est dit : ‘J’ai vécu, maintenant, je peux partir’. Il a été lumineux et courageux jusqu’au bout. »
Une déclaration bouleversante, empreinte de respect et d’amour, qui témoigne de la trace indélébile laissée par Belmondo dans le cœur de ceux qui l’ont connu.
Lire aussi : Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2
Le souvenir d’un géant du cinéma
Quatre ans après sa disparition, Jean-Paul Belmondo reste une figure inébranlable du cinéma français. De Pierrot le fou à L’homme de Rio, de Borsalino à Itinéraire d’un enfant gâté, il a incarné la vitalité, la liberté et la tendresse virile d’une époque où le cinéma savait encore faire rêver.
Lors de ses obsèques nationales aux Invalides en 2021, Jean Dujardin faisait déjà partie de ceux dont les larmes ne pouvaient être contenues. Aujourd’hui encore, il en parle avec la même émotion, la même reconnaissance, la même affection.
Lire aussi : Jean Dujardin et Nathalie Péchalat : pourquoi leur rupture est devenue explosive
En résumé
En quelques mots simples, Jean Dujardin a rendu l’un des plus beaux hommages à Jean-Paul Belmondo, rappelant que derrière la légende se cachait un homme profondément humain, joyeux et courageux.
« Il a été lumineux jusqu’au bout. »
Ce dernier repas, choisi comme une ultime célébration de la vie, symbolise tout ce qu’était Belmondo : un aventurier, un homme libre, et un amoureux des gens.
Pour Jean Dujardin, comme pour des millions de Français, “Bébel” n’a pas disparu. Il continue de vivre à travers les rires, les répliques et les regards d’une génération d’acteurs qu’il a inspirés. Et dans le cœur de Dujardin, ce dernier dîner restera à jamais le plus précieux des souvenirs.
Découvrez maintenant Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ? et Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2.
Lire aussi : Les salaires de Léa Salamé et Élise Lucet font polémique, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme