Un procès très attendu après des années de rumeurs transphobes
Le procès pour cyberharcèlement visant Brigitte Macron s’est poursuivi ce mardi 28 octobre 2025 au tribunal correctionnel de Paris.

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Dix personnes sont poursuivies pour avoir relayé ou amplifié de fausses informations au sujet de la Première dame, notamment une rumeur transphobe née en 2020, prétendant qu’elle serait née homme.
Ces propos, devenus viraux sur les réseaux sociaux, ont alimenté pendant plusieurs années une véritable campagne de haine visant l’épouse du président de la République.
Selon le parquet, les accusés ont délibérément orchestré la diffusion massive de ces contenus mensongers, contribuant à une stigmatisation publique sans précédent.
Cette affaire illustre une nouvelle fois la puissance destructrice des réseaux sociaux, où la frontière entre rumeur, désinformation et harcèlement s’efface de plus en plus.
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Le témoignage bouleversant de Tiphaine Auzière à la barre
À la barre, la fille cadette de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière, a livré un témoignage particulièrement émouvant. Avocate de 41 ans, elle a décrit une mère profondément affectée, marquée dans son intimité par l’acharnement numérique dont elle fait l’objet.
« J’ai constaté une dégradation des conditions de santé de ma mère », a-t-elle affirmé d’une voix émue.
Elle a également expliqué que Brigitte Macron vit aujourd’hui sous une vigilance constante, craignant que chaque photo ou vidéo publique ne soit détournée pour alimenter de nouveaux propos haineux.
« Elle est contrainte de faire attention aux tenues qu’elle porte, à ses postures, car elle sait que son image peut être détournée à tout moment », a détaillé la benjamine du couple Macron.
Une femme fragilisée par le harcèlement en ligne
Selon l’entourage présidentiel, Brigitte Macron a longtemps tenté de garder le silence, espérant que ces rumeurs s’éteindraient d’elles-mêmes. Mais les années d’attaques et de détournements ont fini par laisser des traces profondes, tant sur le plan psychologique que physique.
Toujours décrite comme discrète, bienveillante et proche du terrain, la Première dame a dû adapter ses apparitions publiques, se protégeant de plus en plus des regards et des caméras.
Tiphaine Auzière a évoqué une mère blessée mais digne, décidée à ne pas céder à la haine :
« Ce qu’elle subit, aucune femme, aucun citoyen ne devrait le vivre. Les mots ont des conséquences. »
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Un symbole de la lutte contre le cyberharcèlement
Ce procès revêt une portée nationale, tant il met en lumière la fragilité des victimes face à la violence numérique.
Il souligne aussi la nécessité pour la justice de mieux encadrer la diffusion de fausses informations et de renforcer la responsabilité des internautes dans leurs publications.
En donnant la parole à Tiphaine Auzière, le tribunal a entendu le cri d’alarme d’une famille exposée, mais aussi celui de toutes les victimes de cyberviolence.
Le jugement attendu dans les prochains jours pourrait faire jurisprudence et marquer un tournant dans la lutte contre le harcèlement en ligne en France.
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