L’immense héritage de Diane Keaton ne se résume pas à ses rôles iconiques au cinéma. L’actrice américaine, décédée le 11 octobre à 79 ans des suites d’une pneumonie, laisse aussi derrière elle une empreinte artistique et architecturale unique.
Virtuose du grand écran mais également passionnée d’immobilier, elle était connue pour son amour des maisons californiennes anciennes, qu’elle restaurait avec soin avant de les revendre.
Aujourd’hui, l’une de ses plus belles propriétés, un somptueux manoir situé à Beverly Hills, vient d’être mise sur le marché pour 25 millions de dollars, soit environ 21,5 millions d’euros.
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Un manoir californien chargé d’histoire
Cette demeure, que Diane Keaton avait achetée en 2007 et revendue en 2010 au producteur et scénariste Ryan Murphy (American Horror Story, Glee, Monstre : L’Histoire d’Ed Gein), est une maison typique du style néocolonial espagnol datant de 1927. L’actrice avait supervisé elle-même sa restauration, redonnant à la propriété toute sa splendeur d’origine.
« Lorsque je découvre une maison authentique, j’essaye de la restaurer de manière authentique », expliquait-elle dans les colonnes d’Architectural Digest.
« Je voulais une maison de style néocolonial espagnol parce que j’aime la Californie et notre histoire. Je la vois d’un œil romantique : les années 1920, la vie à l’intérieur comme à l’extérieur, les arches, le confort. »
Ce mélange de charme historique et de modernité illustre parfaitement la signature esthétique de Diane Keaton, qui considérait chaque rénovation comme une œuvre d’art habitée.
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Une passion née de l’enfance
Loin d’être une lubie tardive, cette passion remonte à son enfance. Diane Keaton aimait raconter comment, petite fille, elle accompagnait son père — agent immobilier — lors de ses visites à Los Angeles. Ces moments d’observation ont nourri chez elle une fascination pour les maisons californiennes et leur architecture.
« J’ai toujours été fascinée par les maisons. [...] Mais je ne m’installe jamais vraiment », confiait-elle encore en 2017 à Wine Spectator.
Cette fascination deviendra presque une seconde carrière. Tout au long de sa vie, Diane Keaton a acheté, rénové et revendu une dizaine de demeures d’exception, souvent dans les quartiers les plus prisés de Los Angeles ou de Palm Springs.
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Une “serial home flipper” admirée
Les Américains l’avaient surnommée la “Serial home flipper”, autrement dit une rénovatrice en série. Et à juste titre : chacune de ses restaurations était un hommage au patrimoine architectural californien.
Son manoir de Beverly Hills, aujourd’hui en vente, illustre à la perfection cette passion. La propriété s’étend sur environ 780 mètres carrés et compte :
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Six chambres et neuf salles de bain
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Une piscine et un spa
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Une salle de sport et un terrain de sport
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Une cave à vin et une maison d’amis
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Un garage pour deux voitures
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Plusieurs salons et salles à manger baignés de lumière naturelle
Les lieux combinent élégance, confort et authenticité : boiseries travaillées, arches en pierre, planchers d’époque restaurés et mobilier choisi avec goût. Chaque pièce reflète l’amour de Diane Keaton pour le design organique et la cohérence architecturale.
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Un héritage au-delà du cinéma
Si le grand public se souvient d’elle pour ses rôles légendaires dans Annie Hall, Le Club des ex, Tout peut arriver ou Reds, les amateurs de design voient en Diane Keaton une figure influente de la rénovation résidentielle américaine.
Son regard d’artiste se retrouvait aussi dans son travail d’architecte d’intérieur. En 2012, elle avait même publié un ouvrage intitulé House, rassemblant ses photographies de maisons californiennes, des bâtisses modestes aux villas les plus emblématiques.
Chaque projet de rénovation était pour elle un acte de création, une manière d’unir sa passion pour la beauté, la mémoire et la lumière.
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Diane Keaton, une artiste aux multiples talents
Oscarisée en 1978 pour Annie Hall de Woody Allen, Diane Keaton aura marqué des générations de spectateurs par son jeu subtil, sa voix singulière et son style androgyne iconique. Mais derrière la star hollywoodienne se cachait une femme profondément attachée à la terre californienne et à ses racines familiales.
« Mon rêve serait de continuer à acheter des maisons représentatives de l’architecture californienne et de les restaurer », confiait-elle un jour. Ce rêve, elle l’a accompli à plusieurs reprises, transformant des demeures oubliées en véritables joyaux.
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Une maison symbole de son raffinement
La propriété de Beverly Hills, désormais proposée à 25 millions de dollars, est bien plus qu’une maison : c’est le reflet d’une vie. Celle d’une artiste complète, à la fois actrice, photographe, décoratrice et amoureuse des vieilles pierres.
Ryan Murphy, actuel propriétaire, a conservé l’esprit voulu par Diane Keaton, maintenant cette demeure comme un écrin de calme et d’élégance au cœur de la ville des stars.
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En résumé
La mise en vente de cette maison de Beverly Hills réveille la mémoire d’une artiste singulière : Diane Keaton, actrice oscarisée mais aussi rénovatrice passionnée. Son manoir, chef-d’œuvre d’architecture néocoloniale, incarne à la fois son goût pour la beauté, sa rigueur esthétique et sa vision romantique de la Californie.
À travers ses films comme à travers ses maisons, Diane Keaton laisse une empreinte indélébile — celle d’une femme libre, créative et profondément attachée à l’art de réinventer la vie avec élégance.
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