Dix ans après leur séparation, Léa Salamé voit son ancien compagnon, Olivier Guez, revenir sur le devant de la scène culturelle française.
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L’écrivain, lauréat du Prix Renaudot 2017 pour son roman La Disparition de Josef Mengele, connaît un nouvel élan de notoriété grâce à l’adaptation cinématographique de son œuvre, sortie en salles ce mercredi 22 octobre.
Présenté au dernier Festival de Cannes dans la section Cannes Première, le film a déjà conquis la critique par sa sobriété glaçante et son interprétation saisissante du criminel nazi en fuite.
Une consécration pour l’auteur de 51 ans, aujourd’hui reconnu comme l’une des plumes les plus fortes de sa génération — et qui partagea autrefois la vie de la journaliste star de France 2.
Un roman marquant devenu film événement
Publié en 2017 aux éditions Grasset, La Disparition de Josef Mengele a valu à Olivier Guez une reconnaissance immédiate. Le livre raconte la cavale de Josef Mengele, tristement surnommé « le boucher d’Auschwitz », après la Seconde Guerre mondiale.
Fuyant l’Allemagne en 1949, le médecin nazi trouve refuge en Argentine, au Paraguay puis au Brésil, où il meurt en 1979 sans jamais avoir été jugé pour ses crimes.
Avec une précision documentaire et une écriture haletante, l’auteur dépeint le destin d’un homme rongé par la peur, la honte et la lâcheté. Cette approche humaniste mais sans concession a séduit les lecteurs comme les critiques, propulsant Olivier Guez au rang d’écrivain majeur.
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Aujourd’hui, c’est le cinéma qui s’empare de cette histoire. Réalisé par un cinéaste européen, le film met en scène August Diehl (Inglourious Basterds, Une vie cachée), parfait dans le rôle d’un Mengele pathétique, paranoïaque et obsédé par son impunité.
Selon franceinfo, l’adaptation reste fidèle à l’esprit du roman, plongeant le spectateur dans la psyché d’un fugitif hanté par son passé.
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Un ex-compagnon sous les feux de la rampe
Si Léa Salamé n’a pas réagi publiquement à cette actualité, elle avait déjà reçu Olivier Guez sur le plateau de son émission Quelle époque ! en décembre 2024, pour évoquer son précédent ouvrage, Mésopotamia.
Toujours professionnelle, la journaliste avait salué le travail de son ancien compagnon, confiant en direct :
« J’ai adoré ce livre. »
Une preuve, s’il en fallait, que les deux ex partagent encore un profond respect mutuel, malgré la fin médiatisée de leur relation.
À l’époque, leur histoire avait fait grand bruit : le couple s’était séparé en 2015, lorsque la liaison de Léa Salamé avec Raphaël Glucksmann avait été révélée dans la presse.
Une rupture qu’elle avait évoquée sans détour lors d’une interview sur RTL :
« Mon adultère a été révélé dans la presse. J’étais avec Olivier, et j’avais embrassé un autre homme, Raphaël, dans une rue. J’ai été paparazzée. »
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De l’amour à la reconnaissance
Malgré cet épisode douloureux, Léa Salamé et Olivier Guez semblent avoir su préserver une forme de bienveillance mutuelle. Désormais mariée à Raphaël Glucksmann, père de leur fils Gabriel, la présentatrice du 20 Heures de France 2 poursuit une carrière exceptionnelle, entre journalisme d’information et talk-show culturel.
De son côté, Olivier Guez poursuit un parcours littéraire impressionnant. Après La Disparition de Josef Mengele, il a publié Mésopotamia, un récit foisonnant consacré à Gertrude Bell, pionnière et exploratrice britannique, salué pour sa richesse historique et son souffle romanesque.
L’adaptation de son roman à succès au cinéma marque une nouvelle étape dans sa reconnaissance internationale, confirmant son statut d’auteur incontournable de la littérature contemporaine.
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Un film qui promet de marquer les esprits
Le long-métrage La Disparition de Josef Mengele, sorti en France le 22 octobre, a d’ores et déjà attiré la curiosité du public et des critiques. Porté par la performance magistrale d’August Diehl, le film se distingue par son réalisme sobre, son travail de reconstitution minutieux et sa dimension psychologique oppressante.
Loin d’un simple biopic, l’œuvre interroge la banalité du mal, en montrant un homme vieillissant, toujours hanté par le spectre de ses crimes, vivant dans la peur d’être découvert.
Une réflexion puissante sur la fuite, la culpabilité et l’effacement, qui résonne avec le travail littéraire d’Olivier Guez, connu pour son regard lucide sur les cicatrices de l’Histoire.
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Léa Salamé et Olivier Guez : un lien apaisé
Dix ans après leur rupture, Léa Salamé et Olivier Guez ont pris des chemins différents mais restent liés par une admiration réciproque. Si leurs univers professionnels ne se croisent plus que ponctuellement, ils partagent un goût commun pour la culture, les lettres et le débat d’idées.
Lui, discret et érudit, continue de nourrir sa carrière d’écrivain engagé. Elle, journaliste influente et désormais visage du 20 Heures de France 2, incarne une génération de femmes puissantes et affirmées.
Leur histoire, désormais loin des projecteurs, semble s’être transformée en respect mutuel et estime artistique, comme en témoigne leur échange cordial sur le plateau de Quelle époque ! l’hiver dernier.
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En résumé
L’ancien compagnon de Léa Salamé, l’écrivain Olivier Guez, fait un retour remarqué sur la scène culturelle avec l’adaptation au cinéma de son roman La Disparition de Josef Mengele.
Sorti ce 22 octobre, le film offre une plongée saisissante dans la cavale du médecin nazi, incarné par August Diehl, et confirme la puissance narrative de l’œuvre originale.
Pendant ce temps, Léa Salamé, aujourd’hui au sommet de sa carrière, n’a fait aucun commentaire public, mais reste liée à son ex-compagnon par une admiration intellectuelle intacte — preuve que certaines histoires se poursuivent autrement, loin des drames, dans la sérénité et le respect.
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