Ce mardi 21 octobre 2025 restera une date marquante dans l’histoire politique française. Pour la première fois, Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, a été incarcéré à la prison de la Santé, à Paris, pour purger une peine de cinq ans de prison ferme.

Une chute vertigineuse pour celui qui fut chef de l’État de 2007 à 2012, condamné dans le cadre de l’affaire des soupçons de financements libyens de sa campagne présidentielle de 2007.
Mais au-delà du tumulte judiciaire, c’est un drame intime qui se joue en parallèle : celui vécu par Carla Bruni, son épouse, profondément affectée par l’épreuve.
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Une incarcération inédite et une épreuve familiale
Dans une interview accordée à Paris Match à la veille de son incarcération, Nicolas Sarkozy s’est confié avec pudeur sur la réaction de sa femme.
« Elle en souffre, physiquement », a-t-il avoué, évoquant la douleur de Carla Bruni face à l’annonce de sa condamnation.
Une phrase simple, mais lourde de sens. À 56 ans, la chanteuse et ancienne Première dame vit sans doute l’un des moments les plus éprouvants de sa vie. Selon l’entourage du couple, elle aurait été profondément bouleversée par la perspective de voir son mari derrière les barreaux, redoutant l’impact émotionnel et médiatique de cette incarcération.
Toujours selon Paris Match, Nicolas Sarkozy aurait ajouté, avec amertume :
« Pour cela, je leur en veux. Le reste… »
Une phrase laissée en suspens, comme si la douleur intime surpassait le combat politique.
Une détention sous haute surveillance à la prison de la Santé
Transféré dès le mardi matin à la maison d’arrêt de la Santé, dans le 14ᵉ arrondissement de Paris, Nicolas Sarkozy a passé sa première nuit dans une cellule individuelle, sous surveillance constante.
D’après les informations relayées par Paris Match, il aurait eu du mal à trouver le sommeil, gêné par les cris de ses codétenus.
« Il n’a pas fermé l’œil de la nuit », confie un proche de son entourage.
Malgré la situation, l’ancien président tente de conserver son calme et son humour. Il a confié vouloir prendre cette épreuve comme une forme d’expérience :
« Je prends cela comme une expérience. Peut-être me ferai-je de nouveaux amis ? »
Un trait d’esprit qui cache mal la réalité : l’ancien président entame une période incertaine, dans l’attente de l’examen de sa demande de remise en liberté. Ses avocats ont saisi la cour d’appel de Paris, qui dispose désormais de deux mois pour statuer.
Carla Bruni, un soutien indéfectible malgré la douleur
Depuis l’annonce du verdict, Carla Bruni n’a cessé d’afficher son soutien à son mari. Dès que le permis de visite a été validé, la chanteuse s’est rendue à la prison pour lui rendre visite.
« Elle avait besoin de voir son mari, et lui de la voir », a confié Me Jean-Michel Darrois, l’un de ses avocats.
Cette première visite au parloir a marqué un moment d’émotion intense pour le couple, marié depuis 2008. Selon leurs proches, Carla Bruni aurait été « dévastée » par la situation, éprouvant physiquement la douleur de la séparation.
« C’est une femme forte, mais cette épreuve la touche profondément », confie un ami du couple.
Depuis plusieurs jours, l’artiste serait épuisée nerveusement, oscillant entre chagrin et colère. Si elle s’efforce de maintenir les apparences en public, ceux qui la connaissent bien assurent qu’elle « tient debout uniquement pour soutenir Nicolas ».
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Nicolas Sarkozy tente de garder la tête haute
Malgré l’humiliation publique et la dureté de la peine, Nicolas Sarkozy semble déterminé à rester digne et combatif. Dès son arrivée à la prison de la Santé, il aurait repris ses habitudes de sportif : quelques exercices physiques le matin, un peu de lecture, et l’écriture d’un nouveau livre, dont il dit déjà connaître le titre.
« Ce ne sera pas un roman », aurait-il confié à ses interlocuteurs de Paris Match, laissant entendre qu’il s’agira d’un récit personnel sur l’injustice et la résilience.
Toujours selon le magazine, l’ancien président aurait rapidement retrouvé un semblant de routine, alternant les promenades et la rédaction. Un comportement qui traduit une volonté claire : ne pas se laisser abattre, même dans l’adversité.
Une attente longue avant le verdict définitif
La procédure judiciaire est loin d’être terminée. Si la cour d’appel de Paris examine actuellement la demande de remise en liberté déposée par ses avocats, le procès en appel de l’affaire des financements libyens n’est prévu que pour avril 2026. Il devrait durer trois mois.
Jusqu’à cette date, la durée effective de détention de Nicolas Sarkozy dépendra des décisions judiciaires à venir. Une situation difficile à vivre pour son entourage, qui espère un aménagement de peine rapide.
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Une épreuve à deux
Si Nicolas Sarkozy a souvent traversé des tempêtes médiatiques et politiques, cette fois, il doit affronter la solitude de l’enfermement — mais il n’est pas seul dans cette épreuve. Depuis le début, Carla Bruni lui reste fidèle, refusant de se taire face à ce qu’elle considère comme une injustice morale.
Dans les coulisses, elle s’efforce de gérer à la fois sa carrière, leur fille Giulia, et le poids médiatique d’un scandale qui continue de faire les gros titres.
Pour l’instant, elle garde le silence publiquement, mais selon un proche cité par Paris Match, elle vit cette incarcération “comme une plaie ouverte” :
« Elle encaisse, mais elle souffre. Pas seulement moralement : elle en souffre physiquement. »
En résumé
Incarcéré depuis le 21 octobre 2025 à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy purge une peine de cinq ans de prison ferme dans l’affaire des financements libyens présumés.
Avant son entrée en détention, il confiait à Paris Match son inquiétude pour Carla Bruni, « qui en souffre physiquement ».
Entre les murs, l’ancien président tente de trouver un équilibre, entre écriture, sport et réflexion, tandis que son épouse, fidèle et bouleversée, fait tout pour lui apporter sa force.
Un couple qui, une fois encore, affronte la tempête côte à côte — mais cette fois, séparé par les barreaux.
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