Une nuit de tempête sur la France
La tempête Benjamin a balayé la France avec une intensité rare pour un mois d’octobre. Dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 octobre 2025, des vents dépassant les 160 km/h ont été enregistrés sur la façade atlantique et le littoral de la Manche.
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Qualifiée de bombe météorologique par les experts, cette dépression explosive a plongé une grande partie du pays dans la tourmente. Les habitants du nord-ouest et du sud-ouest de la France se sont réveillés ce jeudi matin au son des rafales et des volets qui claquent, tandis que des milliers de foyers étaient déjà privés d’électricité.
Selon Météo-France, il s’agit de l’un des épisodes venteux les plus intenses de ces dix dernières années pour un mois d’octobre. De la Normandie aux Pyrénées-Atlantiques, les stations météo ont relevé des vitesses de vent impressionnantes, parfois inédites.
Des rafales record sur la façade atlantique et la Manche
C’est sur le littoral ouest du pays que la tempête a frappé le plus fort. Entre 2 h et 10 h du matin, les anémomètres ont affiché des valeurs record.
En Normandie, le vent s’est déchaîné :
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161 km/h à Fécamp (Seine-Maritime), un record absolu pour un mois d’octobre,
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119 km/h à Dieppe, où les vagues ont submergé la promenade du front de mer.
Plus au sud, la Bretagne et la Charente-Maritime ont également été balayées par des rafales puissantes.
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À La Rochelle, un record mensuel a été battu avec 119 km/h,
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Sur l’île de Ré, la station de Saint-Clément-des-Baleines a enregistré 142 km/h,
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Tandis qu’à la pointe du Raz (Finistère), le vent a culminé à 131 km/h.
Dans ces zones côtières, les habitants ont décrit une mer démontée et des vagues géantes qui s’abattaient sur les digues.
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Le sud-ouest durement touché
La façade atlantique sud n’a pas été épargnée non plus. Les rafales de vent ont dépassé les 130 km/h sur plusieurs secteurs.
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Au Cap-Ferret (Gironde), on a relevé 132 km/h,
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À la pointe de Socoa (Pyrénées-Atlantiques), 129 km/h ont été enregistrés,
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Et dans l’arrière-pays, jusqu’à 110 km/h dans certaines zones boisées des Landes et du Pays basque.
Les conditions météorologiques ont provoqué de fortes houles sur les plages du sud-ouest, entraînant la fermeture temporaire de certains accès au littoral. Plusieurs communes de la Nouvelle-Aquitaine ont également signalé des chutes d’arbres et des toitures endommagées.
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Des pointes de vent impressionnantes jusque dans les terres
Contrairement à d’autres tempêtes qui restent cantonnées au littoral, Benjamin a pénétré profondément à l’intérieur des terres. Le Massif central a ainsi connu une agitation exceptionnelle pour la saison.
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Sur le Mont-Aigoual, les rafales ont atteint 134 km/h,
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En Haute-Loire, plusieurs localités ont relevé des vents supérieurs à 100 km/h,
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Tandis qu’en Auvergne, la tempête a balayé les plateaux et les vallées avec une intensité inhabituelle.
Même les Alpes n’ont pas été épargnées : en Savoie, le vent a soufflé entre 110 et 130 km/h à Chambéry et Aix-les-Bains, créant des dégâts matériels limités mais spectaculaires.
Un peu plus au nord, en Saône-et-Loire, on a relevé 111 km/h à Mont-Saint-Vincent, un chiffre rare pour ce département habituellement épargné.
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140 000 foyers privés d’électricité
Les conséquences n’ont pas tardé à se faire sentir. Selon les données d’Enedis, environ 140 000 foyers ont été privés d’électricité jeudi matin sur l’ensemble du territoire, principalement en Nouvelle-Aquitaine et en Bretagne.
???? Tempête Benjamin : de fortes rafales déjà mesurées ce jeudi matin dans les zones très exposées au vent : 161 km/h au sémaphore de Fécamp, 152 km/h à celui de Messanges.
— Météo-France (@meteofrance) October 23, 2025
Le vent continue de souffler très fort en journée.
En détail ???? https://t.co/YCae0h7nB0 pic.twitter.com/4PcqlYqiao
Les équipes d’intervention ont été mobilisées dès l’aube pour rétablir le courant, parfois dans des conditions difficiles.
Les coupures les plus importantes ont concerné :
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La Gironde,
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Les Landes,
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La Charente-Maritime,
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Et le Finistère.
Des lignes électriques ont été arrachées par la chute d’arbres, tandis que certaines routes départementales ont dû être fermées temporairement pour des raisons de sécurité.
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Les transports perturbés
Les vents violents ont également impacté les réseaux de transport. Dans plusieurs régions, les TER ont été suspendus ou ralentis en raison de branches et de débris sur les voies. Les ports de pêche de Saint-Malo, La Rochelle et Biarritz ont fermé par précaution, tandis que les liaisons maritimes vers les îles atlantiques ont été annulées.
À l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, plusieurs vols ont été détournés ou reportés jeudi matin, notamment vers Toulouse et Paris-Orly. Les compagnies aériennes ont préféré jouer la prudence face aux rafales dépassant les 90 km/h en bout de piste.
Sur les routes, les automobilistes ont été appelés à la plus grande vigilance, notamment sur les autoroutes A10 et A63, où des camions ont été renversés par des bourrasques soudaines.
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Les régions les plus touchées
D’après le dernier bulletin de Météo-France, 19 départements avaient été placés en vigilance orange pour vents violents ce jeudi 23 octobre.
Les zones les plus affectées se situent sur un axe ouest-nord-ouest / sud-ouest, allant de la Normandie aux Pyrénées-Atlantiques.
Parmi eux :
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La Seine-Maritime, la Manche, le Calvados,
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Le Finistère, les Côtes-d’Armor, le Morbihan,
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La Charente-Maritime, la Gironde, les Landes,
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Et les Pyrénées-Atlantiques.
Dans ces territoires, les autorités ont appelé à limiter les déplacements, à rentrer les objets extérieurs et à éviter toute activité en bord de mer.
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Une tempête exceptionnelle pour un mois d’octobre
Ce qui frappe les météorologues, c’est la précocité et la puissance de cet épisode. Les vents dépassant les 160 km/h sont habituellement observés en plein hiver, rarement à la mi-octobre.
La tempête Benjamin s’inscrit donc dans une série d’événements météorologiques intenses liés à des anomalies de pression et de température sur l’Atlantique Nord.
Ces contrastes favorisent la formation de bombes météorologiques, ces dépressions qui se creusent brutalement, générant des vents d’une violence exceptionnelle.
Les spécialistes soulignent que ces phénomènes, autrefois rares, tendent à se multiplier avec le réchauffement climatique, rendant les épisodes extrêmes plus fréquents et plus précoces.
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Des images impressionnantes circulent sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux, les habitants ont partagé des vidéos spectaculaires montrant la force du vent. À La Rochelle, des containers ont été déplacés sur le port. À Biarritz, les vagues ont submergé la promenade du bord de mer.
En Normandie, plusieurs internautes ont capturé des scènes de chaos à Fécamp et à Dieppe : arbres déracinés, feux tricolores arrachés, voitures endommagées.
À Mont-Saint-Vincent, un habitant raconte :
« Le vent sifflait dans les toits, on entendait des claquements métalliques toute la nuit. C’était impressionnant, on aurait dit un ouragan. »
Ces témoignages illustrent à quel point la tempête Benjamin a marqué les esprits, rappelant d’autres épisodes violents comme Ciaran en 2023 ou Alex en 2020.
Une vigilance encore maintenue dans un département
Si la situation s’est progressivement améliorée au fil de la journée de jeudi, Météo-France maintient la vigilance orange pour un seul département ce vendredi 24 octobre, en raison de rafales résiduelles attendues sur le littoral.
Les services de secours restent mobilisés sur le terrain pour sécuriser les zones sinistrées, dégager les routes et remettre en service les lignes électriques.
Les météorologues appellent à ne pas sous-estimer la poursuite du vent, qui peut encore provoquer des dégâts sur des structures fragilisées.
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En résumé
La tempête Benjamin restera dans les annales comme l’un des épisodes les plus puissants de l’automne 2025. Avec des rafales culminant à 161 km/h à Fécamp, 142 km/h sur l’île de Ré et 134 km/h au Mont-Aigoual, la France a affronté une nuit de vent d’une rare intensité.
De la Normandie à la Savoie, en passant par la Gironde et les Pyrénées, des milliers de foyers ont été privés d’électricité et les transports fortement perturbés.
Cet épisode rappelle combien la nature reste imprévisible et puissante, même dans un pays habitué aux tempêtes. Et si la vigilance a permis d’éviter le pire, la question demeure : les tempêtes d’automne deviendront-elles la nouvelle norme climatique ?
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