OpenAI s’attaque à Google sur son propre terrain
C’est une petite révolution dans le monde du web. Ce mardi 21 octobre 2025, OpenAI a dévoilé son tout premier navigateur internet : ChatGPT Atlas. Une annonce qui marque un tournant historique dans la manière dont nous pourrions, demain, interagir avec Internet.
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Après avoir révolutionné le monde de la création de contenu et de la recherche conversationnelle avec son modèle ChatGPT, OpenAI s’attaque désormais au monopole des navigateurs dominé par Google Chrome, qui détient aujourd’hui plus de 60 % de parts de marché.
L’objectif est clair : proposer une expérience où l’intelligence artificielle ne se contente plus de répondre à des questions, mais devient le centre de la navigation web elle-même.
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Un navigateur pensé autour de l’intelligence artificielle
« L’IA représente une opportunité rare de repenser la nature même d’un navigateur », a déclaré Sam Altman, le PDG visionnaire d’OpenAI, lors de la présentation officielle de ChatGPT Atlas.
Meet our new browser—ChatGPT Atlas.
— OpenAI (@OpenAI) October 21, 2025
Available today on macOS: https://t.co/UFKSQXvwHT pic.twitter.com/AakZyUk2BV
Concrètement, ce nouveau navigateur est entièrement articulé autour de ChatGPT, le modèle d’intelligence artificielle générative utilisé chaque semaine par près de 800 millions d’utilisateurs dans le monde.
Sur Atlas, l’IA n’est pas une simple extension. Elle est au cœur de l’interface et s’intègre à chaque étape de la navigation. Une approche radicalement différente de celle de Google Chrome, qui reste centré sur la recherche textuelle classique.
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Une interface repensée de A à Z
Le premier choc pour l’utilisateur est visuel. ChatGPT Atlas supprime la barre d’adresse traditionnelle, élément central de tous les navigateurs depuis les années 1990.
À la place : une interface épurée et conversationnelle. L’utilisateur interagit directement avec ChatGPT via un volet latéral. Il peut lui poser une question, demander une comparaison, obtenir un résumé d’article, ou même lui confier une tâche précise, sans jamais taper une URL.
Cette expérience transforme radicalement la manière de naviguer. On ne cherche plus « sur Internet », on discute avec Internet.
Sam Altman résume cette approche ainsi :
« Les onglets, c’était super, mais nous n’avons pas vu beaucoup d’innovations depuis. Atlas propose une nouvelle expérience, où le navigateur devient une véritable conversation. »
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Des fonctionnalités inédites et personnalisées
L’un des points forts d’Atlas est sa mémoire de navigation intelligente. Contrairement aux navigateurs classiques, il retient les interactions passées avec l’utilisateur.
Résultat : il peut reprendre une recherche là où vous l’aviez laissée, restituer un fil d’idées ou encore vous suggérer du contenu cohérent avec vos précédents centres d’intérêt.
Par exemple, après avoir recherché « meilleures destinations familiales en 2025 », Atlas pourra vous proposer automatiquement une suite de requêtes comme « réserver un vol pour Lisbonne » ou « activités à faire avec des enfants ».
Cette mémoire donne une impression d’assistant personnel évolutif, capable de s’adapter à votre style de navigation et à vos habitudes.
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ChatGPT devient moteur de recherche
Autre nouveauté majeure : ChatGPT Atlas fait de ChatGPT le moteur de recherche principal.
Oubliez la page blanche de Google. Ici, les réponses apparaissent sous la forme d’un texte rédigé, clair et structuré, enrichi de liens vérifiés.
Vous pouvez demander :
-
« Compare-moi les nouveaux iPhone et Samsung Galaxy »
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« Résume-moi les dernières actualités politiques en Europe »
-
« Trouve-moi un restaurant végétarien à Lyon pour ce week-end »
Atlas fournit immédiatement une réponse synthétique, contextualisée, et propose en parallèle les sources de manière transparente. L’utilisateur reste libre de cliquer ou non sur les liens proposés, mais dispose déjà d’une analyse complète, sans avoir à parcourir dix sites.
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Le mode « Agent » : la révolution de la navigation autonome
La fonctionnalité la plus ambitieuse, et sans doute la plus révolutionnaire, s’appelle le mode Agent.
Disponible dans la version payante d’Atlas (réservée aux abonnés Plus, Pro et Business), ce mode permet à l’IA d’agir directement sur le Web, sans intervention humaine.
Concrètement, cela signifie que ChatGPT peut :
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Réserver un vol après comparaison des prix ;
-
Remplir un formulaire administratif ;
-
Passer une commande sur un site e-commerce ;
-
Planifier un itinéraire ou une réunion en ligne.
L’IA prend littéralement le contrôle de la navigation, exécute les actions demandées et confirme les résultats à l’utilisateur.
Un pas de géant vers la navigation automatisée, qui pourrait bouleverser la manière dont nous interagissons avec Internet.
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Une approche centrée sur la confidentialité
Alors que la collecte de données est au cœur des critiques envers les géants du web, OpenAI assure que la confidentialité est une priorité absolue pour Atlas.
Les utilisateurs peuvent définir le niveau de mémorisation de leurs interactions, choisir de supprimer l’historique de navigation à tout moment, et gérer les permissions accordées à l’IA.
L’entreprise précise que les données ne sont ni revendues ni utilisées à des fins publicitaires, contrairement à Google, dont le modèle repose en grande partie sur la monétisation des recherches et des comportements d’utilisateurs.
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Une disponibilité progressive
Pour l’instant, ChatGPT Atlas est disponible uniquement sur macOS, le système d’exploitation d’Apple.
Une extension pour Windows, iOS et Android est déjà en préparation, mais sa date de sortie n’a pas encore été confirmée. OpenAI semble vouloir avancer prudemment, testant la stabilité du navigateur avant un déploiement mondial.
Cette stratégie rappelle celle de Google à ses débuts, lorsqu’il avait d’abord lancé Chrome sur Windows avant d’élargir son champ d’action.
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Un choc immédiat sur les marchés
L’annonce d’Atlas n’a pas laissé le monde de la tech indifférent. Quelques heures avant la présentation officielle, une courte vidéo publiée par OpenAI montrait des aperçus du navigateur, suffisants pour provoquer une baisse de 5 % de l’action Alphabet, la maison mère de Google.
Ce signe témoigne de l’inquiétude du géant californien face à un concurrent capable d’intégrer la puissance de ChatGPT directement dans l’interface de navigation.
L’arrivée d’Atlas s’inscrit dans une course effrénée à l’intelligence artificielle, où chaque acteur – Microsoft, Google, Perplexity, Anthropic – cherche à redéfinir les usages du Web à l’ère de l’IA.
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Un concurrent de Chrome… mais aussi d’Edge et Safari
Si Google Chrome est la principale cible, ChatGPT Atlas entre également en concurrence avec Microsoft Edge, déjà enrichi de l’assistant Copilot, et avec Comet, le navigateur développé par la start-up Perplexity.
Cependant, OpenAI se distingue par son écosystème intégré : le modèle ChatGPT, la plateforme de création d’agents, et désormais un navigateur complet.
Cette intégration crée une cohérence inédite : tout se fait dans un même environnement intelligent, sans avoir à passer d’un outil à un autre.
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Vers une nouvelle ère du web conversationnel
Ce lancement marque un tournant décisif : le passage d’un web centré sur la recherche à un web centré sur le dialogue. Avec ChatGPT Atlas, OpenAI propose une vision où l’utilisateur n’a plus besoin de savoir où chercher. Il suffit de demander, et l’IA se charge du reste.
C’est une rupture profonde avec le modèle traditionnel de navigation, où l’utilisateur devait formuler sa requête, trier les résultats, cliquer sur les liens, puis lire pour trouver la bonne information.
Désormais, cette étape fastidieuse disparaît. Internet devient un espace conversationnel intelligent, capable de comprendre le contexte, de retenir les préférences, et d’agir pour nous.
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Une innovation saluée mais aussi questionnée
Si la presse spécialisée salue l’audace d’OpenAI, certains experts soulèvent déjà des questions éthiques et techniques.
Comment garantir que le mode Agent ne soit pas exploité à mauvais escient ?
Quelles limites placer à une IA capable de réserver, acheter ou publier à notre place ?
OpenAI assure travailler sur des mécanismes de sécurité avancés, incluant la vérification des actions sensibles et la validation manuelle obligatoire pour toute transaction financière.
Mais une chose est certaine : avec Atlas, les frontières entre navigateur, assistant personnel et outil d’automatisation deviennent floues.
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En résumé
Avec ChatGPT Atlas, OpenAI signe une avancée majeure dans la réinvention du web moderne.
Son navigateur intelligent promet :
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Une interface conversationnelle sans barre d’adresse ;
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Des réponses instantanées et contextualisées grâce à ChatGPT ;
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Un mode Agent capable d’agir seul sur Internet ;
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Une confidentialité renforcée et des paramètres de contrôle précis ;
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Une navigation fluide, intuitive et personnalisée.
Si le pari est osé, il pourrait bien redessiner les contours de la navigation mondiale et, à terme, bousculer la domination historique de Google Chrome.
Une chose est sûre : à l’aube de cette nouvelle ère numérique, OpenAI ne se contente plus de transformer les mots — elle veut désormais transformer la manière dont nous explorons le monde.
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