Une nouvelle affaire embarrassante secoue la monarchie britannique. Selon une enquête exclusive du Times, le prince Andrew n’aurait pas payé le loyer de son manoir de Windsor depuis… vingt-deux ans.
Une révélation qui relance le débat sur les privilèges royaux et ternit encore davantage l’image du frère du roi Charles III, déjà empêtré dans des scandales financiers et sexuels.
Un contrat royal aux conditions surprenantes
L’histoire commence en 2003, lorsque le prince Andrew obtient le Royal Lodge, un vaste manoir de 30 pièces niché dans le domaine royal de Windsor. D’après les documents révélés par The Times, le duc d’York avait versé à l’époque 1 million de livres sterling pour acquérir un bail de 75 ans, valable jusqu’en 2078.
Il s’était également engagé à financer des travaux de rénovation estimés à 7,5 millions de livres, achevés en 2005. Mais depuis cette date, il n’aurait versé qu’une somme symbolique de loyer, un arrangement que le quotidien britannique décrit comme « extrêmement inhabituel », même au sein de la famille royale.
En résumé : le prince vit depuis plus de deux décennies dans une demeure royale d’exception sans verser le moindre loyer réel, une situation qui soulève des questions sur la gestion des biens du Crown Estate, l’organisme public chargé d’administrer le patrimoine foncier de la Couronne.
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Un bail protégé jusqu’en 2078
Malgré ces 22 années de loyers impayés, le duc d’York n’a, pour l’heure, rien à craindre. Le contrat signé en 2003 stipule qu’il peut occuper le manoir jusqu’à 2078, sauf s’il décide de rompre le bail de lui-même. Et dans ce cas, le Crown Estate serait tenu de lui verser 557 595 livres sterling en compensation.
Le Times indique également qu’une “somme compensatoire” de 185 865 livres par an serait due au prince jusqu’en 2028, soit la 25ᵉ année du contrat. Autrement dit, le duc d’York pourrait encore percevoir des fonds de l’administration royale, bien qu’il ne paie plus aucun loyer depuis 22 ans.
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Le roi Charles III tente de reprendre la main
Selon plusieurs sources proches du palais, le roi Charles III aurait tenté, dès l’année dernière, de convaincre son frère de quitter le Royal Lodge pour emménager dans une résidence plus modeste : Frogmore Cottage. Ce pavillon de quatre chambres, récemment rénové par le prince Harry et Meghan Markle avant leur départ pour les États-Unis, se situe dans l’enceinte sécurisée de Windsor.
Mais le prince Andrew aurait refusé catégoriquement de quitter le Royal Lodge, malgré les pressions du souverain. L’ex-époux de Sarah Ferguson estime qu’il a investi trop d’argent dans la rénovation du manoir pour l’abandonner.
Cette résistance alimente les tensions entre les deux frères : Charles III souhaite rationaliser les dépenses et réduire les privilèges royaux à l’heure où la monarchie britannique traverse une période de forte contestation.
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Une situation financière de plus en plus fragile
Depuis 2023, le roi Charles III a supprimé l’allocation annuelle d’un million de livres versée à Andrew, qui ne dispose désormais que d’une pension navale de 20 000 livres. Ses revenus officiels ne suffisent plus à couvrir ses frais de sécurité, estimés à 3 millions de livres par an, ni l’entretien d’une demeure aussi luxueuse.
Malgré ces difficultés, le duc d’York continue de vivre dans un certain confort, entouré de personnel et d’une garde rapprochée dont le financement reste flou. Les tabloïds britanniques s’interrogent sur la provenance exacte de ses fonds, d’autant plus que ses activités publiques sont suspendues depuis son retrait de la vie officielle en 2022.
Les scandales judiciaires refont surface
Cette affaire de loyers impayés intervient dans un contexte déjà explosif pour le prince Andrew. La police métropolitaine de Londres a rouvert une enquête pour déterminer si le duc d’York a tenté d’obtenir, par l’intermédiaire d’un garde du corps, des informations compromettantes sur Virginia Giuffre, la femme qui l’accuse d’abus sexuels alors qu’elle n’avait que 17 ans.
Ces accusations, liées à l’affaire Jeffrey Epstein, ont profondément ébranlé la monarchie britannique. Le prince a toujours nié catégoriquement ces faits, mais le scandale l’a contraint à se retirer de la vie publique et à renoncer à plusieurs patronages royaux.
Le 18 octobre 2025, il a même annoncé renoncer à son titre royal :
« Après avoir discuté avec le roi et ma famille, nous avons conclu que les accusations continuelles à mon encontre nuisaient au travail de Sa Majesté et de la famille royale. Je n’utiliserai plus mon titre ni les honneurs qui lui sont conférés », a-t-il déclaré.
Une décision inédite pour un membre de la famille royale de ce rang, qui met un terme symbolique à la carrière publique du duc d’York.
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Des révélations embarrassantes jusque dans les librairies
Pour ne rien arranger, la publication des mémoires posthumes de Virginia Giuffre, intitulées Nobody’s Girl, relance les débats sur la responsabilité du prince Andrew dans le réseau d’exploitation de Jeffrey Epstein.
L’ouvrage, sorti cette semaine, contient de nouveaux détails sur les liens entre le duc d’York et le financier américain, et alimente la curiosité médiatique autour de l’affaire.
Ces révélations fragilisent encore davantage l’image du prince, désormais décrit par la presse britannique comme un homme isolé, coupé de la famille royale et retranché dans sa demeure de Windsor.
Entre privilèges et disgrâce
Ironie du sort : bien que le roi Charles cherche à moderniser la monarchie et à réduire ses dépenses, son propre frère reste hébergé gratuitement dans une propriété royale, à quelques centaines de mètres du château de Windsor.
Cette situation soulève des questions : comment justifier qu’un prince déchu, sans fonction officielle et aux finances troubles, conserve une telle résidence ? Pour l’opinion publique britannique, déjà critique envers la monarchie, le symbole est désastreux.
En résumé
Le scandale du “loyer impayé” du prince Andrew n’est pas seulement une affaire immobilière : il incarne la crise de crédibilité que traverse la famille royale britannique.
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Le duc d’York vit depuis 22 ans sans payer de loyer réel dans le Royal Lodge de Windsor.
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Son frère, le roi Charles III, tente en vain de le convaincre de quitter les lieux.
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Ses revenus officiels sont quasi inexistants, et il est toujours au centre d’enquêtes judiciaires sensibles.
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Désormais privé de son titre royal, le prince Andrew semble condamné à vivre dans l’ombre de ses scandales.
Une chose est certaine : du Royal Lodge à la disgrâce, la chute du duc d’York s’inscrit comme l’un des épisodes les plus embarrassants de l’histoire récente de la monarchie britannique.
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