Connu pour son humour irrésistible et son énergie débordante, Florent Peyre n’en reste pas moins un homme anxieux. Invité dans l’émission On refait la télé, animée par Éric Dussart et Jade, l’humoriste de 44 ans s’est livré sans détour sur son hypocondrie, une anxiété de santé qui le poursuit depuis des années.
Entre peur de l’AVC, crise cardiaque imaginaire et échographie en urgence le jour d’une première, l’artiste s’est confié avec sincérité et autodérision sur un sujet souvent tabou : la peur permanente de tomber malade.
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“Je suis assez hypocondriaque, je me soigne…”
Révélé dans On n’demande qu’à en rire, Florent Peyre est aujourd’hui l’un des visages les plus appréciés de la scène humoristique française. Pourtant, derrière le sourire et le rire, se cache un tempérament profondément anxieux.
Dans un extrait exclusif de Télé-Loisirs, l’humoriste raconte avoir vécu une véritable crise de panique avant de monter sur scène pour la première de la comédie musicale Les Producteurs, mise en scène par Alexis Michalik.
“Je stresse de manière monumentale selon les projets. Là, c’était à la limite du normal sur les mois qui ont précédé… Ce sont des angoisses quasiment irrationnelles”, a-t-il confié.
Et d’ajouter, avec le ton mi-sérieux mi-amusé qu’on lui connaît :
“Je suis assez hypocondriaque, je me soigne… Le jour de la première, je suis allé voir un cardiologue.”
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Un passage chez le cardiologue… quelques heures avant la première
L’humoriste explique avoir ressenti des douleurs thoraciques persistantes les jours précédant la représentation, au point d’imaginer le pire.
“Mon généraliste, qui me connaît par cœur, je lui ai envoyé : ‘J’ai des douleurs thoraciques depuis quatre jours’. En bon hypocondriaque, je suis quasiment médecin, donc je savais que ce n’était pas une crise cardiaque. Je lui ai dit : ‘C’est sûrement du stress, mais est-ce que je peux passer à ton cabinet pour vérifier que je ne fais pas une embolie pulmonaire ?’.”
Son médecin, habitué à ses angoisses, ne répond pas immédiatement. Mais l’acteur, incapable de se raisonner, décide de consulter un cardiologue en urgence.
“Le jour de la première, à 16 heures, j’étais en train de me faire une échographie cardiaque. Je ne l’ai dit à personne, c’était mon petit secret.”
Une confession qui a fait sourire le public de l’émission, tant la sincérité de l’humoriste est désarmante.
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Des crises d’angoisse qui le suivent depuis ses débuts
Loin d’être un épisode isolé, cette peur viscérale de la maladie accompagne Florent Peyre depuis longtemps. L’artiste admet avoir déjà imaginé les pires scénarios au moindre symptôme.
“Si je faisais une bafouille ou un truc comme ça, ce n’était pas une bafouille… c’était un AVC”, raconte-t-il.
Il se souvient même d’un soir sur scène, convaincu d’être en train de s’effondrer sans s’en rendre compte :
“En plein spectacle, je me suis mis à me toucher la joue, et là je me dis : ‘C’est bon, j’ai compris, je me suis déjà effondré sur scène et je ne me suis pas encore réanimé’.”
Ces pensées catastrophistes, typiques de l’hypocondrie, l’ont parfois épuisé, mais il parvient aujourd’hui à en rire, conscient du décalage entre ses angoisses et la réalité.
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L’hypocondrie, une compagne envahissante mais pas insurmontable
S’il en parle avec humour, Florent Peyre ne minimise pas pour autant la souffrance qu’implique ce trouble. L’hypocondrie, aussi appelée anxiété de santé, pousse ceux qui en souffrent à interpréter le moindre signe corporel comme un symptôme grave.
Chez lui, cette peur est souvent exacerbée par le stress professionnel, notamment avant une première ou un grand projet.
“Je pense que j’ai une sensibilité particulière à tout ce qui concerne la santé. Dès que j’ai une sensation étrange, je dramatise. C’est épuisant, mais j’apprends à me raisonner.”
L’humoriste précise qu’il suit un travail psychologique pour canaliser cette anxiété, et qu’il commence à en percevoir les effets :
“Je progresse, même si parfois, le naturel revient vite au galop.”
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Une vulnérabilité touchante derrière l’humour
Cette confession sincère a profondément touché les auditeurs de RTL. Voir un humoriste aussi populaire oser parler de sa fragilité a résonné chez de nombreux fans, qui se sont reconnus dans ses angoisses. Sur les réseaux, beaucoup ont salué le courage de Florent Peyre d’évoquer un sujet souvent jugé tabou chez les hommes.
“Merci Florent, c’est rassurant de voir que même ceux qui nous font rire ont leurs moments de panique. L’hypocondrie, c’est dur à vivre, mais vous en parlez avec tellement de bienveillance”, a commenté une auditrice sur X (ex-Twitter). L’humoriste, lui, continue de jongler entre ses peurs et son humour, trouvant dans le rire une forme de thérapie.
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En bref : entre fragilité et autodérision
S’il fait salle comble dans toute la France, Florent Peyre prouve que le succès n’immunise pas contre les angoisses. Entre deux éclats de rire, il continue d’apprivoiser ses peurs, sans les cacher ni les nier.
En racontant ses inquiétudes de façon aussi sincère, il offre une leçon précieuse : parler de ses failles, ce n’est pas une faiblesse, c’est une force. Et, comme souvent, c’est peut-être justement cette vulnérabilité pleine d’humour qui rend Florent Peyre si attachant — sur scène comme dans la vie.
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