Les confidences d’Ali Baddou ont créé la surprise. Invité du Buzz TV du Figaro, le journaliste de France Inter a évoqué sans détour le couple formé par Léa Salamé et Raphaël Glucksmann, avant de laisser entendre que la journaliste de France 2 ne voterait peut-être pas pour son compagnon.
Une remarque inattendue, mais pleine de sens, dans un contexte où la frontière entre vie publique et vie privée des figures médiatiques est plus scrutée que jamais.
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Ali Baddou défend Léa Salamé face aux critiques
Tout est parti d’un échange autour des critiques récurrentes adressées à France Inter, souvent accusée d’avoir une ligne éditoriale trop marquée politiquement. Ali Baddou, figure emblématique de la station et ancien présentateur du Grand Journal sur Canal+, a tenu à défendre ses collègues, dont Léa Salamé, longtemps à l’antenne avant de prendre la tête du journal de 20h de France 2.
“C’est le problème quand on est numéro 1, on ne peut que redescendre. J’entends les critiques parce que ça tourne un peu partout, mais je ne vois pas ce qui permet de le faire”, a-t-il expliqué au micro du Buzz TV.
Avant d’ajouter, pour illustrer son propos :
“Je ne sais pas pour qui vote Nicolas Demorand. Et pour ce qui est de Léa Salamé, je ne suis même pas sûr qu’elle vote pour son mari !”
Une phrase prononcée sur le ton de l’humour, mais qui a immédiatement attiré l’attention.
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Léa Salamé et Raphaël Glucksmann : un couple sous les projecteurs
Si Léa Salamé et Raphaël Glucksmann forment l’un des couples les plus médiatisés du paysage politico-médiatique français, ils font preuve d’une grande discrétion sur leurs opinions respectives.
Journaliste rigoureuse, Léa Salamé a toujours veillé à préserver son impartialité dans l’exercice de son métier, malgré la carrière politique de son compagnon, aujourd’hui eurodéputé et tête de file de Place Publique – PS.
Dans plusieurs interviews, la présentatrice avait déjà évoqué la difficulté d’équilibrer vie privée et neutralité journalistique, tout en soulignant que leurs échanges à la maison n’avaient “rien d’un débat politique permanent”.
“On ne parle pas politique tous les jours, sinon ce serait invivable”, confiait-elle à ELLE il y a quelques mois.
La remarque d’Ali Baddou, même légère, met en lumière cette réalité : on peut partager une vie sans partager les mêmes convictions politiques.
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Un couple équilibré malgré les divergences
Dans le monde médiatique, la relation entre Léa Salamé et Raphaël Glucksmann est souvent citée comme un exemple d’équilibre et de respect mutuel. Ensemble depuis plusieurs années, ils élèvent un petit garçon né en 2017, et ont toujours su préserver leur jardin secret.
Loin de la caricature du couple politisé, les deux semblent s’accorder sur une règle simple : ne pas mélanger amour et engagement.
“Je ne veux pas être réduite à la femme de… J’ai ma carrière, il a la sienne”, déclarait Léa Salamé sur France 2.
Une mise au point qui semble parfaitement illustrée par la remarque d’Ali Baddou, qui, en une phrase, a rappelé que la pluralité d’opinions est aussi une richesse, y compris au sein d’un couple médiatique.
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Quand le journalisme et la politique s’entrecroisent
La discussion dans Le Buzz TV est intervenue dans un contexte tendu pour France Inter, secouée par la polémique du 13 octobre dernier autour de Jean-Luc Mélenchon.
Invité par Benjamin Duhamel, le leader de La France insoumise avait quitté le plateau furieux, allant jusqu’à adresser un doigt d’honneur au journaliste — un geste qui a profondément choqué la rédaction.
Ali Baddou, témoin de cette séquence et ami de plusieurs journalistes présents à l’antenne, n’a pas caché son indignation :
“Ce geste m’a choqué parce qu’en l’occurrence, le débat public doit être respectueux. Même si c’est hors antenne, c’est injustifiable.”
En soulignant la violence du climat médiatique et politique, le présentateur de France Inter a aussi rappelé que les journalistes n’ont pas d’uniforme idéologique, contrairement à ce que certains laissent entendre.
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“Nous recevons tout le monde selon les règles fixées par l’Arcom”
Pour répondre aux accusations d’un prétendu biais à gauche de France Inter, Ali Baddou a insisté sur la neutralité journalistique qui encadre le travail de la rédaction :
“À la différence de ceux qui nous critiquent, nous, on reçoit vraiment tout le monde selon les règles fixées par l’Arcom.”
Une déclaration qui fait écho à celle de Léa Salamé elle-même, souvent confrontée à des soupçons de partialité en raison de la carrière politique de son compagnon.
L’animatrice a toujours affirmé que sa rigueur journalistique passait avant tout :
“Ma seule loyauté, c’est envers le téléspectateur.”
Une affirmation que ses collègues semblent partager — Ali Baddou en tête.
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Une confidence pleine d’humour… et de vérité
Si la phrase “Je ne suis pas sûr qu’elle vote pour son mari” a fait sourire le plateau du Buzz TV, elle résume à merveille la complexité des couples modernes : aimer sans forcément penser pareil.
Dans un monde où chaque opinion est scrutée et commentée, Ali Baddou a eu le mérite de rappeler la normalité des désaccords, même au sein d’un couple médiatique. Une façon subtile de rappeler que la démocratie commence aussi… à la maison.
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En résumé
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Invité du Buzz TV du Figaro, Ali Baddou a confié ne pas être certain que Léa Salamé vote pour son compagnon Raphaël Glucksmann.
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Une confidence légère mais révélatrice, qui souligne la diversité des opinions dans les couples publics.
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Le journaliste en a profité pour défendre France Inter face aux critiques sur son orientation politique, rappelant que la rédaction “reçoit tout le monde selon les règles de l’Arcom”.
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Entre humour et lucidité, Ali Baddou a offert une parenthèse rafraîchissante dans un débat souvent trop polarisé.
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