Culture

Jean-Luc Mélenchon dérape complètement face à Benjamin Duhamel et lui fait un doigt d'honneur

16 octobre 2025 - 23 : 22
par Mylène Lundi 13 octobre 2025, Jean-Luc Mélenchon a adressé un doigt d’honneur à Benjamin Duhamel après une interview tendue sur France Inter, déclenchant une vive polémique entre médias et classe politique.

La matinale de France Inter a pris des allures de champ de bataille médiatique lundi 13 octobre 2025. Invité par Benjamin Duhamel, le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a littéralement fait exploser les compteurs de tension.

Jean-Luc Mélenchon dérape complètement face à Benjamin Duhamel et lui fait un doigt d'honneur

Entre invectives, interruptions et gestes déplacés, la séquence s’est terminée sur un geste qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux : un doigt d’honneur adressé au journaliste à la sortie du plateau. Une scène à la fois sidérante et révélatrice d’un climat politique sous haute tension.

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Une interview électrique sur France Inter

Tout avait pourtant commencé comme une interview classique. Benjamin Duhamel, figure montante du journalisme politique, recevait Jean-Luc Mélenchon pour aborder la situation au Proche-Orient et la position du mouvement La France insoumise sur les récents événements. Mais à peine la conversation entamée, le ton est monté.

“Mais taisez-vous un peu, laissez-moi répondre !” a lancé Jean-Luc Mélenchon, excédé par les relances du journaliste. Une réplique qui en disait long sur l’état d’esprit de l’homme politique, visiblement à bout de patience. Selon plusieurs témoins présents dans le studio, la tension était palpable, les échanges devenant de plus en plus houleux à mesure que l’interview avançait.

Le débat, censé durer une dizaine de minutes, a finalement viré au règlement de comptes verbal. Et c’est à la sortie du plateau que le leader insoumis a commis ce geste lourd de sens : un doigt d’honneur dirigé vers Benjamin Duhamel, immortalisé par une caméra de Quotidien (TMC) et diffusé le soir même.

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Le geste qui a fait basculer la séquence

La diffusion de la séquence a immédiatement provoqué une vague de réactions dans le monde politique et médiatique. Sur le plateau de Quotidien, Yann Barthès n’a pas caché son indignation :

“Un doigt d'honneur au journaliste du service public, c'est ça la classe Mélenchon ? Panot et Bompard diront qu'il a un tempérament méditerranéen et qu'il montrait le ciel. Non ! Mélenchon fait des doigts aux journalistes.”

Une sortie qui résume parfaitement l’onde de choc provoquée par ce geste, jugé humiliant et indigne d’un responsable politique de premier plan. En quelques heures, les réseaux sociaux se sont enflammés. Matthieu Valet, député européen RN, a ajouté de l’huile sur le feu en déclarant sur X (anciennement Twitter) :

“L’arroseur arrosé. Mélenchon fait un doigt d’honneur à Benjamin Duhamel ! Et après ça, ils oseront dire que c’est le RN qui menace la démocratie et la presse…”

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Les soutiens du leader insoumis montent au créneau

Si de nombreuses personnalités politiques ont dénoncé ce geste obscène, les soutiens de Jean-Luc Mélenchon n’ont pas tardé à riposter. Pour eux, l’attitude du journaliste n’était pas exempte de reproches.

“Ce ne sont pas des interviews, mais des mises en cause permanentes, agressives et dénigrantes”, a fustigé Sophia Chikirou, députée LFI de la 6e circonscription de Paris. Dans un long message publié sur X, elle a défendu la réaction de son leader tout en attaquant frontalement les médias publics :

“Le niveau des questions, les interruptions incessantes, les propos déformés, tout y passe. Nous connaissons la ligne éditoriale du service public : recrutement de journalistes d’extrême droite, promotion de Glucksmann et défense de Macron…”

Une tirade virulente qui illustre la fracture persistante entre LFI et le service public. Sophia Chikirou a également rappelé que “le service public n’est pas financé par abonnement mais par l’impôt de tous”, réclamant “au moins de l’impartialité dans le traitement des opinions politiques et le respect des personnes”.

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Benjamin Duhamel, cible récurrente du clan LFI

Ce n’est pas la première fois que Benjamin Duhamel est pris pour cible par des figures de la France insoumise. Le journaliste, connu pour ses questions précises et ses relances incisives, est régulièrement accusé par le mouvement d’orienter ses interviews ou de relayer une ligne trop proche du gouvernement.

Mais cette fois, la polémique dépasse le simple échange médiatique. En adressant un doigt d’honneur à un journaliste du service public, Jean-Luc Mélenchon s’expose à des critiques bien plus larges, touchant à la liberté de la presse, au respect des institutions et au devoir d’exemplarité attendu d’un chef de parti.

De nombreux observateurs politiques y voient le symbole d’un climat délétère, où le dialogue entre la classe politique et les médias semble de plus en plus rompu. Pour certains, cet épisode marque un tournant dans la relation entre LFI et les journalistes.

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La fracture entre politiques et médias plus visible que jamais

L’incident Mélenchon-Duhamel n’est que la dernière illustration d’un malaise plus profond. Depuis plusieurs années, les tensions entre politiques et médias se sont accrues, sur fond d’accusations réciproques : manque de neutralité journalistique d’un côté, agressivité ou mauvaise foi politique de l’autre.

Les partisans de Jean-Luc Mélenchon dénoncent une presse hostile, instrumentalisée par les puissants, tandis que les journalistes revendiquent leur liberté d’interroger et leur indépendance. Une opposition frontale qui, dans le cas présent, a atteint un point de rupture spectaculaire.

Pour beaucoup d’électeurs, ce geste résume la lassitude d’une partie du monde politique face à des médias perçus comme “partiaux”. Mais pour d’autres, il s’agit d’une atteinte inacceptable au respect du débat démocratique. Les journalistes, qu’ils soient de France Inter, de BFM TV ou de TMC, restent avant tout les témoins et relais des faits politiques — pas leurs adversaires.

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Une polémique symptomatique d’une époque sous tension

L’affaire du doigt d’honneur de Jean-Luc Mélenchon illustre à elle seule la crispation de la vie publique française. Entre méfiance envers les médias, radicalisation du discours politique et instrumentalisation des polémiques sur les réseaux sociaux, chaque geste devient une arme symbolique.

Pour certains, ce coup d’éclat est une stratégie de communication bien rodée, destinée à galvaniser la base militante. Pour d’autres, il trahit un manque de sang-froid inquiétant pour un homme qui aspire encore à incarner une alternative politique majeure.

Quoi qu’il en soit, cette séquence restera dans les annales médiatiques. Un moment de télévision aussi gênant que révélateur, où le verbe a cédé la place au geste, et où le débat politique s’est transformé, l’espace d’un instant, en une scène de colère filmée, commentée et partagée des milliers de fois.

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En bref

Cette affaire relance le débat sur la relation entre politique et médias en France. Elle interroge sur la responsabilité des deux parties : les journalistes, dans leur manière d’aborder les sujets sensibles, et les responsables politiques, dans leur capacité à garder leur sang-froid face à la contradiction.

En s’attaquant à Benjamin Duhamel de cette manière, Jean-Luc Mélenchon a peut-être voulu dénoncer un système médiatique qu’il juge biaisé. Mais à l’heure des réseaux sociaux, chaque image a un poids. Et celle de ce doigt d’honneur, captée en direct et rediffusée en boucle, restera sans doute longtemps associée à son nom.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!