C’est une nouvelle qui a ému tout le monde de la natation. À seulement 25 ans, la nageuse australienne Ariarne Titmus, surnommée “Terminator”, a annoncé ce jeudi mettre un terme à sa carrière.
Quadruple championne olympique et détentrice de plusieurs records mondiaux, l’une des plus grandes championnes de sa génération quitte définitivement les bassins, quelques mois seulement après les Jeux olympiques de Paris 2024.
Une annonce inattendue pour une légende précoce
Dans une vidéo publiée sur son compte Instagram, Ariarne Titmus a expliqué sa décision avec sincérité et émotion :
« J’ai toujours aimé la natation, c’est ma passion depuis que je suis petite. Mais cette pause m’a permis de réaliser que certaines choses dans ma vie qui ont toujours été importantes pour moi le sont désormais un peu plus que la natation, et ça me va. »
L’annonce de sa retraite a pris de court les fans comme les observateurs, tant l’Australienne semblait encore au sommet de sa forme.
Après une année 2024 marquée par son triomphe aux Jeux de Paris, où elle avait remporté deux nouveaux titres olympiques (le 400 m nage libre et le relais 4x200 m nage libre), elle avait pourtant laissé entendre qu’elle visait une participation aux Jeux de Los Angeles 2028. Mais le destin en a décidé autrement.
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Une championne marquée par des épreuves personnelles
La nageuse australienne n’a jamais caché que les derniers mois de sa carrière avaient été particulièrement éprouvants. Avant les Jeux olympiques de Paris, elle avait dû subir une intervention chirurgicale pour retirer une tumeur ovarienne bénigne. Une expérience bouleversante, qui l’a profondément marquée et a, selon elle, changé sa vision de la vie :
« Je pense qu’en me penchant davantage sur ces problèmes de santé, j’ai vraiment dû faire une introspection et réfléchir à ce qui était le plus important pour moi, au-delà de la natation. »
Cette épreuve, vécue à huis clos, a sans doute été le tournant de sa réflexion. Contrainte de s’éloigner temporairement des bassins, Ariarne Titmus a pris conscience de l’importance d’un équilibre personnel que le sport de haut niveau ne lui permettait plus.
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Un palmarès impressionnant à seulement 25 ans
Ariarne Titmus laisse derrière elle un palmarès exceptionnel, digne des plus grandes légendes de la natation. En à peine dix ans de carrière internationale, elle aura conquis :
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4 médailles d’or olympiques,
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3 médailles d’argent,
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1 médaille de bronze,
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9 médailles mondiales (dont 4 en or),
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8 médailles aux Jeux du Commonwealth (dont 7 en or).
Elle détient encore aujourd’hui le record du monde du 200 m nage libre, établi lors des Jeux olympiques de Tokyo 2021, avec un temps de 1’53’’50, une performance restée inégalée depuis.
Surnommée “Terminator” pour sa détermination et sa puissance dans l’eau, elle avait réussi à détrôner la légendaire Katie Ledecky, marquant l’avènement d’une nouvelle génération de nageuses australiennes.
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Une icône respectée dans le monde entier
L’annonce de sa retraite a suscité une vague d’émotions dans le monde de la natation. Plusieurs grandes figures lui ont immédiatement rendu hommage, parmi lesquelles Katie Ledecky, sa grande rivale américaine, la jeune prodige canadienne Summer McIntosh, ou encore sa compatriote Kaylee McKeown.
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Katie Ledecky, qu’elle avait battue à Tokyo sur le 400 m, a salué “une athlète incroyable et une femme d’une grande classe”. Summer McIntosh, elle, a écrit sur les réseaux :
« Tu es une source d’inspiration pour toutes les jeunes nageuses. Merci d’avoir ouvert la voie. »
Même le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a salué “une fierté nationale qui a porté haut les couleurs de l’Australie avec courage et humilité”.
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Un avenir encore ouvert
Si Ariarne Titmus tourne la page de la compétition, elle n’a pas dit son dernier mot dans le monde du sport. Selon des sources proches de son entourage, elle envisagerait de se consacrer à des projets de mentorat et de sensibilisation à la santé des femmes, notamment à travers des campagnes de prévention sur les maladies ovariennes.
L’Australienne souhaite également s’impliquer dans la formation de jeunes nageuses, afin de transmettre son expérience et ses valeurs à la prochaine génération. « La natation fera toujours partie de ma vie, mais d’une autre manière », a-t-elle précisé dans son message d’adieu.
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Une retraite précoce, mais choisie
À 25 ans, certains y verront une retraite prématurée. Mais pour Ariarne Titmus, c’est une retraite sereine et pleinement assumée. Elle quitte la scène sportive sur un sommet, fidèle à elle-même, sans scandale ni défaite symbolique. Une sortie maîtrisée, à l’image de sa carrière.
Son parcours restera celui d’une athlète complète : déterminée, talentueuse, exigeante, mais aussi humaine et lucide sur ses propres limites. Dans un sport où la pression et les attentes sont immenses, elle aura choisi la liberté plutôt que l’usure.
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En résumé : la fin d’une ère pour la natation australienne
La décision d’Ariarne Titmus de mettre fin à sa carrière rappelle que même les plus grands champions ont besoin, à un moment donné, de retrouver l’équilibre entre passion et vie personnelle.
Quadruple championne olympique, recordwoman du monde et modèle pour toute une génération, elle laisse un vide immense dans les bassins — mais aussi une trace indélébile dans l’histoire de la natation.
Et si cette “Terminator” raccroche le bonnet, son héritage, lui, continuera à inspirer toutes celles et ceux qui rêvent de plonger dans la légende.
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