La saga autour de l’héritage Delon n’en finit plus d’écrire de nouveaux chapitres. Alors que la succession de l’acteur mythique du cinéma français reste source de divisions au sein du clan, Anouchka Delon vient de jeter un pavé dans la mare en annonçant sur Instagram la création de sa propre marque de prêt-à-porter baptisée Be DELON.
Un choix lourd de sens, puisque ce nom, intimement lié à celui de son père, réactive le débat autour de l’utilisation commerciale du patronyme “Delon” — un symbole d’élégance, de puissance et d’héritage culturel en France.
Une marque personnelle, un geste symbolique
C’est sur son compte Instagram, le lundi 13 octobre 2025, qu’Anouchka Delon a publié une courte vidéo au ton mystérieux. On y découvre des images en noir et blanc, des silhouettes en mouvement, et une signature finale : “Be DELON – Coming soon.”
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Dans la légende, la comédienne explique avoir travaillé “deux ans dans l’ombre” pour créer une marque de vêtements “françaises, performantes et durables”, développée en partenariat avec Alain Delon International Distribution (ADID), la société qui gère depuis des décennies les droits commerciaux et d’image de son père.
Sur le papier, le projet s’inscrit dans une démarche entrepreneuriale classique : proposer des vêtements de sport haut de gamme, inspirés par “l’énergie, la rigueur et la prestance à la française”. Mais pour beaucoup, il s’agit d’un acte symbolique et stratégique : s’approprier le nom “Delon” pour le transformer en marque indépendante, à un moment où les tensions familiales autour de l’héritage n’ont jamais été aussi vives.
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Un nom, une marque, un héritage
Derrière le lancement de Be DELON, se cache un enjeu bien plus profond que celui de la mode. Dans la famille Delon, le nom est un patrimoine à part entière, synonyme de légende et de prestige.
En le plaçant au cœur d’une marque commerciale, Anouchka ne se contente pas de créer une ligne de vêtements : elle revendique une identité, une filiation assumée, presque exclusive.
Cette initiative pourrait avoir des conséquences juridiques et familiales : les droits sur le nom et l’image d’Alain Delon font déjà l’objet de procédures complexes entre les enfants du comédien, Anthony, Anouchka et Alain-Fabien, chacun revendiquant sa part de légitimité dans la gestion de l’héritage moral et artistique de leur père.
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Le poids du nom “Delon”
Dans le monde du luxe et de la mode, le nom “Delon” évoque instantanément une aura cinématographique rare : élégance intemporelle, virilité, regard d’acier et charisme magnétique.
L’acteur, véritable icône française, avait lui-même exploité son image dans les années 1980 à travers des lignes de parfums et d’accessoires qui avaient rencontré un large succès à l’international.
Mais depuis la dégradation de son état de santé et la médiatisation de sa succession, l’usage de son nom est devenu une source de discorde. En baptisant sa marque Be DELON, Anouchka rouvre ce dossier explosif.
Pour certains proches, il s’agirait d’une manière de “revendiquer sa part du mythe” — pour d’autres, d’un acte prématuré tant que les affaires familiales ne sont pas réglées.
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Un petit frère qui affirme, lui aussi, son héritage
Pendant qu’Anouchka Delon pose sa signature sur une nouvelle marque, son frère Alain-Fabien Delon vient, lui aussi, d’envoyer un message symbolique fort : il souhaite désormais être appelé Alain Delon Jr. Une décision loin d’être anodine, qui traduit une volonté d’affirmer son lien direct à la légende familiale.
En retirant son prénom composé, le plus jeune fils du comédien se replace dans la lignée directe de son père, un choix perçu par beaucoup comme une tentative de marquer son territoire dans la bataille d’image et de notoriété.
Dans les médias comme sur les réseaux sociaux, ce changement d’identité publique sonne comme une réponse implicite au lancement de la marque Be DELON : un rappel que le nom “Delon” n’appartient à personne, mais à tous les héritiers.
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Une guerre symbolique et économique
La question qui divise la fratrie n’est pas seulement celle de l’argent, mais aussi celle du pouvoir symbolique et médiatique autour du nom Delon. En France, l’utilisation d’un patronyme célèbre peut donner lieu à des litiges complexes : il faut distinguer le droit moral, attaché à la personne, du droit commercial, lié à son exploitation.
Dans le cas d’Alain Delon, dont le nom est déposé et exploité à travers la société ADID, toute initiative commerciale utilisant ce nom doit être validée selon des règles strictes.
Si Anouchka collabore avec cette entité, cela signifie qu’elle a obtenu l’autorisation légale d’exploiter la marque — mais pas nécessairement l’aval moral de toute la famille. Et c’est là que les tensions s’exacerbent : entre légalité et légitimité, les deux ne coïncident pas toujours.
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Une manœuvre assumée ?
Selon son entourage, Anouchka Delon souhaite “rendre hommage à son père” à travers une marque qui incarne les valeurs d’élégance et de persévérance transmises par lui. Elle aurait travaillé avec des créateurs français pour élaborer des pièces “modernes, mais intemporelles”, à l’image du style qu’incarnait Alain Delon dans les années 60 et 70.
Mais pour certains observateurs, cette initiative ressemble davantage à une affirmation d’indépendance : la fille du monstre sacré du cinéma français veut exister par elle-même, tout en s’appuyant sur le prestige paternel. Une stratégie habile, mais risquée, tant le sujet reste sensible au sein du clan Delon.
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Une saga familiale loin d’être terminée
Entre procédures judiciaires, conflits d’image et désormais batailles de marques, l’héritage d’Alain Delon continue de fracturer sa famille. Chaque geste, chaque déclaration, chaque publication semble raviver les plaies d’un clan autrefois uni autour de la légende du cinéma français.
Le lancement de Be DELON n’est donc pas qu’une aventure entrepreneuriale : c’est un nouvel épisode dans une guerre d’héritage où se mêlent amour, rivalité et mémoire.
Et à en juger par les réactions déjà visibles sur les réseaux sociaux, le nom Delon, plus qu’un symbole, est devenu un champ de bataille où chaque enfant défend sa propre vision du mythe.
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