Vidéo : la remontada spectaculaire de Léon Marchand qui finit 2e du 200m 4 nages de la Coupe du monde en petit bassin à 3 dixièmes près

Une finale à couper le souffle pour le champion français

Il a offert au public américain une course à suspense comme seul lui en a le secret. Ce samedi soir à Carmel, dans l’Indiana, Léon Marchand a une nouvelle fois prouvé qu’il reste l’un des plus grands nageurs de la planète, même lorsqu’il ne monte pas sur la plus haute marche du podium.

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En finale du 200 m 4 nages de la Coupe du monde en petit bassin, le Toulousain de 23 ans a livré une remontée fulgurante sur la dernière longueur, avant de s’incliner pour seulement trois dixièmes de seconde face à l’Américain Shaine Casas.

Détenteur du record du monde sur la distance en petit bassin (1’48’’88) comme en grand bassin (1’52’’69), Léon Marchand a terminé cette course en 1’49’’73, juste derrière Casas (1’49’’43), qui établit au passage un nouveau record des États-Unis. Une finale explosive, rythmée par une tension palpable du premier au dernier mètre, où les deux nageurs, amis dans la vie et partenaires d’entraînement, ont tout donné jusqu’à la dernière touche.

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Une rivalité amicale au sommet

L’image des deux champions se félicitant après la course a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Car au-delà de la performance, cette finale symbolise une rivalité amicale et saine, née dans les bassins d’entraînement américains.

En effet, Shaine Casas et Léon Marchand s’entraînent côte à côte au sein du même groupe dirigé par le légendaire coach Bob Bowman, ancien mentor de Michael Phelps. Cette proximité rend la confrontation encore plus fascinante : deux nageurs d’élite, partageant les mêmes séances, les mêmes exigences, mais se livrant sur la scène internationale une bataille d’une intensité rare.

Et samedi, c’est l’Américain qui a eu le dernier mot. Une victoire méritée, mais une défaite pleine de promesses pour le Français, qui retrouve peu à peu le rythme après un été historique.

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Léon Marchand : un retour à la compétition après les JO

Car ce rendez-vous de Carmel marquait aussi le retour de Léon Marchand à la compétition internationale, deux mois après son incroyable moisson de médailles aux Jeux olympiques de Paris 2024. Souvenez-vous : quatre titres olympiques, des records et une domination sans partage sur les distances du 200 et du 400 m quatre nages.

Depuis, le prodige tricolore s’était offert un repos bien mérité avant de reprendre doucement l’entraînement aux États-Unis. Ce week-end marquait donc son premier grand test post-olympique, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il reste au sommet de sa forme.

Même battu, Marchand a affiché une puissance, une fluidité et une détermination impressionnantes, confirmant qu’il est bien le fer de lance d’une génération dorée de nageurs français.

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Trois podiums en deux jours pour Marchand

Cette 2e place sur le 200 m 4 nages n’est d’ailleurs qu’un nouvel épisode d’un week-end déjà très riche en performances. La veille, Léon Marchand avait terminé 3e du 400 m derrière l’Américain Carson Foster et l’Australien Samuel Short, avant d’enchaîner sur une 2e place du 200 m dos, juste derrière le champion olympique hongrois Hubert Kos.

Au passage, il en a profité pour établir un nouveau record de France sur la distance avec un chrono exceptionnel de 1’47’’68.

Ces résultats confirment que le nageur toulousain n’a rien perdu de son éclat, malgré quelques semaines sans grande compétition. À chaque course, il impressionne par sa gestion de l’effort, sa capacité à remonter ses adversaires dans les dernières longueurs, et cette rage tranquille qui le pousse toujours à repousser ses limites.

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Une fin de course d’anthologie

La vidéo de sa finale sur le 200 m 4 nages, relayée sur les réseaux sociaux, témoigne de l’intensité de cette course. Après un départ prudent, Léon Marchand a progressivement accéléré dans les portions en brasse puis en nage libre, reprenant mètre après mètre sur Shaine Casas. Le public retient son souffle, la tension monte, et le Français semble prêt à renverser la situation.

Mais à seulement quelques mètres de l’arrivée, l’Américain parvient à conserver une courte avance et touche le mur trois dixièmes avant lui. Une arrivée au centimètre près, comme on en voit rarement dans cette discipline, et qui restera sans doute dans les mémoires de la Coupe du monde 2025.

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Un programme encore chargé pour le nageur français

Le week-end n’est pas terminé pour Léon Marchand. Le nageur toulousain doit encore s’aligner sur deux épreuves supplémentaires ce dimanche : le 200 m brasse et le 200 m nage libre. Deux disciplines où il a déjà brillé par le passé et où ses progrès constants laissent espérer d’autres podiums.

Ces courses sont d’autant plus importantes qu’elles marquent la phase de reprise de son cycle d’entraînement, en vue des Championnats d’Europe 2026 et de la prochaine saison internationale. L’objectif : tester ses repères, retrouver la compétition, et mesurer l’impact de ses ajustements techniques.

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L’héritage de Bob Bowman continue

Impossible d’évoquer Léon Marchand sans parler de Bob Bowman, l’homme derrière sa transformation en légende. L’entraîneur américain, connu pour avoir façonné Michael Phelps, a trouvé en Marchand un nouveau prodige à la mentalité d’acier. Depuis son arrivée à l’université d’Arizona State, le Français a complètement redéfini les standards de la natation mondiale.

Sa polyvalence – capable de briller sur toutes les nages – en fait un nageur à part, à mi-chemin entre le technicien et l’artiste. Bowman ne tarit pas d’éloges à son sujet, soulignant régulièrement son intelligence de course, sa maîtrise technique, et sa capacité à rester calme sous pression. La course de Carmel en est la parfaite illustration : même devancé, Marchand a su livrer une bataille d’une précision chirurgicale jusqu’au bout.

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Une icône du sport français moderne

À seulement 23 ans, Léon Marchand est déjà considéré comme l’un des plus grands nageurs de l’histoire française, et peut-être le plus complet que le pays ait jamais connu. Son ascension fulgurante, marquée par une série de records du monde, a redonné à la natation tricolore une visibilité planétaire.

Là où d’autres auraient pu se contenter de leurs titres olympiques, lui continue à nager pour le plaisir du défi, animé par une soif de progression qui impressionne ses pairs. Son attitude, humble et concentrée, fait de lui un modèle pour toute une génération de sportifs.

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En bref

Même battu, Léon Marchand a une fois de plus montré qu’il appartient à une autre dimension. Sa remontée spectaculaire sur le 200 m 4 nages, face à Shaine Casas, restera comme l’un des moments forts de cette Coupe du monde en petit bassin à Carmel.

À trois dixièmes du record américain, le Toulousain prouve qu’il est toujours prêt à se battre, avec cette même intensité qui fait de lui un champion au mental d’acier. Et si cette fois la victoire lui a échappé, le message est clair : Léon Marchand est loin d’avoir dit son dernier mot.

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