Depuis des années, Victoria Beckham intrigue et fascine par son allure impeccable et son expression souvent sérieuse. Une image de froideur que beaucoup ont interprétée comme de la distance, voire du mépris.
Pourtant, la créatrice de mode et ancienne Spice Girl vient enfin de lever le voile sur ce mystère dans son nouveau documentaire Netflix sobrement intitulé Victoria Beckham. Et sa réponse est aussi inattendue qu’amusante : tout serait une histoire… d’angle de sourire.
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Une réputation de “Posh” difficile à effacer
À 51 ans, Victoria Beckham a longtemps été cataloguée comme la Spice Girl la plus hautaine du groupe. Son surnom de “Posh Spice”, littéralement “la chic”, lui collait à la peau depuis les années 1990. Là où Mel B riait à gorge déployée et Emma Bunton jouait la carte de la douceur, Victoria adoptait une attitude plus posée, plus stricte. Et cette posture lui a valu bien des critiques.
Mais dans le premier épisode de sa série documentaire, la styliste décide de rétablir la vérité avec un mélange d’autodérision et de sincérité. Face aux caméras, elle admet que si elle paraît “malheureuse” ou “froide” sur les photos, c’est surtout pour une raison… esthétique.
« J’ai eu l’air malheureuse pendant toutes ces années parce que lorsque nous posions sur le tapis rouge, ce type (David Beckham) se plaçait toujours à ma gauche », explique-t-elle dans un extrait repris par People. « Je ne m’étais pas rendu compte que lorsque je souris, ce que je fais souvent, je souris du côté gauche. Mais si je souris du côté droit, je n’ai pas l’air bien. Donc je souris intérieurement, mais personne ne le voit, c’est pourquoi j’ai l’air si morose. »
Une explication qui en dit long sur son souci du détail et sur l’importance qu’elle accorde à son image. Pour une créatrice de mode aussi perfectionniste, chaque photo est un cliché contrôlé, chaque expression est calibrée.
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Derrière la façade : un parcours semé de doutes
Si cette anecdote prête à sourire, Victoria Beckham en profite aussi pour évoquer une période plus vulnérable de sa vie. Après la séparation des Spice Girls au début des années 2000, la chanteuse s’est retrouvée à un tournant. Mariée à David Beckham, jeune mère, elle a tenté une carrière solo dans la musique qui n’a pas rencontré le succès escompté.
« C’était tellement extrême », raconte-t-elle. « D’une minute à l’autre, je prônais le pouvoir des femmes, puis j’étais une épouse vivant dans un appartement à Manchester, sans vraiment d’amis, loin de ma famille. »
Ce passage, empreint de nostalgie et de lucidité, illustre combien cette période de transition a façonné sa personnalité. Derrière le contrôle et le style impeccable se cachait une femme en pleine reconstruction identitaire, tiraillée entre ses aspirations professionnelles et sa vie personnelle.
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L’armure d’une femme publique
Dans un autre extrait du documentaire, Victoria Beckham confie ce qu’elle ressent face aux caméras : « Dès que je vois une caméra, je change. La barrière se lève, je mets mon armure, et c’est là que la peste misérable qui ne sourit jamais apparaît. »
Une phrase qui résonne profondément. Car au-delà du glamour, la femme d’affaires décrit ici un mécanisme de défense. Être une personnalité publique, surtout dans les années 2000, signifiait être scrutée, jugée et souvent critiquée.
Chaque apparition de Victoria Beckham sur un tapis rouge ou dans les médias était analysée au millimètre près : sa robe, son maquillage, sa silhouette… et surtout son visage. Sourire trop, c’était risquer de passer pour superficielle ; ne pas sourire, c’était être jugée hautaine. Un équilibre impossible à trouver pour une femme déjà enfermée dans une image de perfection.
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Une série qui dévoile une femme plus humaine que jamais
Dans Victoria Beckham, la styliste se livre comme rarement. Le documentaire explore son évolution, depuis son adolescence dans les Spice Girls jusqu’à sa carrière de créatrice de mode respectée à la tête de la marque Victoria Beckham.
Elle y évoque ses insécurités, ses ambitions, son mariage avec David Beckham et son rôle de mère. Le ton est plus intime, plus doux, mais sans perdre l’élégance qui la caractérise.
Sa confession sur le “sourire intérieur” s’inscrit d’ailleurs dans cette volonté de désacraliser son image. Oui, elle est exigeante. Oui, elle aime le contrôle. Mais elle reste humaine, pleine de contradictions, comme toutes les femmes qui jonglent entre vie professionnelle et vie familiale, entre perfection et authenticité.
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L’ironie d’une icône de mode incomprise
Ce qui frappe, c’est à quel point Victoria Beckham semble consciente de l’ironie de sa situation : une femme adulée pour son sens du style, mais souvent jugée pour son manque d’émotion visible.
Pourtant, derrière chaque posture figée, se cache un mélange de timidité, de pudeur et de perfectionnisme. Elle ne joue pas un rôle de diva ; elle cherche simplement à maîtriser son image dans un monde qui la guette au moindre faux pas.
Son mari David Beckham, complice de toujours, confirme dans la série que cette attitude fait partie de son charme : « Les gens pensent qu’elle est froide, mais c’est tout le contraire. Elle rit tout le temps à la maison. Elle a juste ce petit truc quand il y a des caméras. »
Une déclaration qui rappelle à quel point leur couple reste soudé après plus de vingt-cinq ans de mariage, malgré la médiatisation constante.
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Un documentaire entre glamour et vérité
La série Victoria Beckham s’inscrit dans la lignée du documentaire Beckham sorti en 2023, qui retraçait la carrière de David Beckham. Mais cette fois, la lumière se tourne vers Victoria, son univers, ses doutes, et son ascension dans le monde impitoyable de la mode.
Entre confidences personnelles et images d’archives, la série offre un regard nuancé sur celle qu’on croyait connaître. Elle y apparaît forte, drôle, parfois émotive, toujours déterminée. Une femme qui, derrière son air sérieux, a su se réinventer à chaque étape de sa vie.
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En résumé
En révélant pourquoi elle paraît souvent “malheureuse” sur les photos, Victoria Beckham montre une fois de plus qu’elle maîtrise à la perfection l’art du contre-pied. Derrière la légende glacée, se cache une femme qui sourit… simplement de l’intérieur.
Ce documentaire Netflix dévoile une version plus humaine, plus sincère et plus touchante de la styliste britannique. Une femme qui, après avoir conquis la musique et la mode, continue de fasciner par sa complexité et sa transparence.
Et désormais, quand on la verra poser sans sourire, on saura : Victoria Beckham ne fait pas la tête… elle protège simplement son angle préféré.
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