Culture

« Je serai la prochaine maire » : Rachida Dati affiche sa détermination face à Anne Hidalgo malgré les affaires judiciaires

09 octobre 2025 - 11 : 39
par Clémence Investie par Les Républicains, Rachida Dati a confirmé sa détermination à conquérir la Mairie de Paris en 2026. Malgré ses mises en cause judiciaires, l’ancienne garde des Sceaux assure qu’elle sera « la prochaine maire de Paris ».

La bataille pour la Mairie de Paris est lancée. À dix-huit mois du scrutin municipal, Rachida Dati, 59 ans, affiche une détermination sans faille.

Je serai la prochaine maire : Rachida Dati affiche sa détermination face à Anne Hidalgo malgré les affaires judiciaires

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Investie fin août par Les Républicains pour conduire la campagne de la droite à Paris, l’actuelle maire du 7e arrondissement et ex-ministre de la Culture n’a pas l’intention de se laisser distraire par les polémiques.

Interrogée mercredi sur France 3 Paris Île-de-France, elle a affirmé sans détour :

« Aujourd’hui, je suis lancée dans une campagne pour la Mairie de Paris. Je suis déterminée. […] Je serai la prochaine maire de Paris. Rien ne m’arrêtera, rien ne m’empêchera. »

Une déclaration offensive qui marque un tournant dans la campagne municipale, alors que la capitale s’apprête à vivre une nouvelle bataille politique, sous haute tension médiatique.

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Une candidate investie mais sous pression judiciaire

Si Rachida Dati aborde sa campagne avec assurance, elle devra toutefois composer avec deux affaires judiciaires qui la visent directement.

La première, la plus médiatisée, concerne une mise en examen pour corruption et trafic d’influence. L’ex-garde des Sceaux est accusée d’avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 de la part d’une filiale de l’alliance Renault-Nissan, alors qu’elle était eurodéputée et que Carlos Ghosn en dirigeait le groupe.

Le procès est prévu pour septembre 2026, soit six mois après les élections municipales.

Une situation qu’elle assume sans détour :

« Je suis mise en cause dans le cadre d’un contrat, c’est de l’argent privé sur une affaire privée. Je n’utilise pas l’argent des Parisiens, ni pour des affaires personnelles, ni dans le cadre de mes fonctions. »

L’intéressée conteste fermement toutes les accusations et dénonce un procès d’intention politique. Pour elle, ces affaires ne sauraient interférer avec son engagement électoral.

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Une seconde affaire liée à la transparence du patrimoine

En parallèle, Rachida Dati est également visée par une enquête préliminaire de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) concernant une possible non-déclaration de bijoux de luxe.

Là encore, la candidate parisienne réfute toute irrégularité et évoque des accusations infondées et exagérées.

Cette double mise en cause pourrait fragiliser sa campagne, mais Dati préfère afficher un discours de résilience et de combativité, fidèle à son tempérament politique.

Elle sait que la bataille de l’opinion se jouera autant sur le terrain judiciaire que sur celui de la crédibilité politique.

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Une riposte politique face à Anne Hidalgo

Face à Anne Hidalgo, encore en poste à la tête de la capitale, Rachida Dati adopte une stratégie offensive. En marge du Conseil de Paris, elle a profité de l’occasion pour tacler la majorité municipale sur sa gestion des fonds publics et sur la question de la transparence.

Alors qu’Anne Hidalgo vient de publier l’intégralité des dépenses liées aux frais de représentation des maires d’arrondissement, une initiative visant à apaiser une polémique croissante, Dati s’est empressée de rappeler qu’elle-même avait quasi intégralement reversé l’enveloppe qui lui était attribuée.

« Je n’ai jamais utilisé un seul euro des Parisiens pour des affaires personnelles. »

Une déclaration qui se veut ferme et contrastée, alors que la maire socialiste et plusieurs élus de la majorité ont dû se justifier sur leur utilisation de ces fonds.

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Un procès six mois après le scrutin

Cette perspective d’un procès en septembre 2026, après le scrutin prévu en mars, ajoute une dimension inédite à la campagne. La majorité municipale, sans remettre en cause la présomption d’innocence, a d’ailleurs souligné l’importance de la transparence politique à l’approche du vote.

Lors d’une séance particulièrement tendue du Conseil de Paris, Anne Hidalgo a déclaré :

« Personne ne remet en cause la présomption d’innocence de Rachida Dati, mais rappeler la date de son procès est un fait politique majeur pour que les Parisiens puissent choisir en connaissance de cause. »

Elle a annoncé dans la foulée la tenue d’un débat sur la probité et la transparence de la vie publique avant la fin de l’année, une manière à peine voilée de maintenir la pression sur sa future adversaire.

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Une campagne qui s’annonce explosive

Pour Rachida Dati, cette campagne sera celle de tous les défis. Ministre démissionnaire, ancienne garde des Sceaux, figure populaire mais controversée de la droite parisienne, elle compte bien incarner le renouveau de la capitale et faire oublier les divisions internes de sa famille politique.

Ses soutiens au sein des Républicains saluent une candidate « combative, charismatique et connectée au terrain », capable de mobiliser une partie de l’électorat centriste et populaire.

Ses opposants, eux, la voient comme une personnalité trop clivante et empêtrée dans les affaires, peu à même de rassembler au-delà de son arrondissement.

Mais à 59 ans, Rachida Dati semble plus déterminée que jamais à prouver le contraire :

« Rien ne m’arrêtera, rien ne m’empêchera », martèle-t-elle.

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En résumé

À moins de deux ans des municipales de 2026, Rachida Dati confirme son entrée en campagne et affiche une ambition sans équivoque : succéder à Anne Hidalgo à la tête de Paris.

Si elle devra composer avec un procès prévu six mois après le scrutin et une enquête pour non-déclaration de patrimoine, la candidate LR choisit la ligne de la détermination et de la défiance.

Dans une capitale en quête de renouveau, la bataille s’annonce féroce, entre transparence, ambition et rivalités politiques. Et si la campagne ne fait que commencer, une chose est certaine : Rachida Dati n’a pas dit son dernier mot.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.