Culture

"Pendant que tu travailles, d’autres attendent à la CAF" : l'énorme dérapage de Cécilia Attias sur X provoque un bad buzz monumental

12 octobre 2025 - 20 : 26
par Clémence L’ex-première dame Cécilia Attias crée la polémique après avoir partagé sur X une photo d’une femme voilée, accompagnée d’un message jugé raciste et mensonger. Le cliché ne provenait même pas de la CAF, mais d’un bureau de l’URSSAF.

Un simple message de quelques mots, et une tempête numérique s’abat. Ce mercredi 8 octobre 2025, Cécilia Attias, ex-première dame de France et ancienne épouse de Nicolas Sarkozy, a déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux après la publication d’un tweet jugé raciste et mensonger.

Pendant que tu travailles, d’autres attendent à la CAF : l'énorme dérapage de Cécilia Attias sur X provoque un tollé

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Sur X (anciennement Twitter), elle a partagé la photo d’une femme voilée dans une salle d’attente, accompagnée de la légende :

« Pendant que tu travailles, d’autres attendent à la CAF. »

Un message au sous-entendu lourd de stéréotypes, qui a immédiatement fait bondir les internautes et relancé le débat sur la désinformation et les préjugés sociaux en ligne.

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Une photo à la symbolique explosive

Sur le cliché diffusé par Cécilia Attias, on voit une femme portant un hijab, debout dans ce qui semble être une salle d’attente administrative.

Aucun logo, aucun panneau, aucun élément visuel ne permet pourtant d’affirmer qu’il s’agit bien d’une agence de la CAF. Mais la publication de l’ancienne première dame ne laissait aucune place au doute : elle associait clairement la femme photographiée à l’assistanat social et à une forme de parasitisme économique, tout en sous-entendant un lien avec son apparence et sa religion.

En quelques heures, le tweet a été vu plus de 180 000 fois et largement relayé, suscitant un flot de commentaires indignés.

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Une pluie de réactions outrées

Sur les réseaux, les internautes n’ont pas tardé à dénoncer la publication, jugée haineuse et discriminatoire. Parmi les messages les plus partagés, celui de l’analyste géopolitique Louis Duclos a résumé le sentiment général :

« Un post dégueulasse, haineux, stupide et lâche. Prendre en photo des gens en loose-dé pour déclencher de la haine sur les réseaux sans même les connaître, c’est vraiment zéro. C’est pas cette dame que je veux voir dégager du pays, c’est les gens comme vous. »

De nombreux utilisateurs ont également pointé du doigt l’hypocrisie de ce genre de discours :

« Cette photo, c’est du populisme et de la démagogie qui ne vous ressemble pas »,
« C’est quoi ce délit de sale gueule ? Vous connaissez la situation des gens avant de juger ? »,
« C’est pas toi qui as profité d’un emploi fictif quand ton mari était président ? Faut avoir honte de rien… »

Le ton est monté rapidement, transformant la publication en véritable bûcher numérique.

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Une désinformation démontée en quelques heures

Très vite, les internautes ont retracé l’origine de la photo — et la vérité est sans appel. L’image ne provenait pas d’un bureau de la CAF, mais d’un espace d’attente de l’URSSAF.

Une différence cruciale, qui prouve que la publication reposait sur une désinformation délibérée, et non sur une simple erreur. Cette confusion, ou manipulation, a renforcé la colère générale.

« Non seulement c’est raciste, mais en plus c’est faux », a commenté un journaliste sur X.
« On attend encore les excuses. »

Ce n’est pas la première fois qu’une photo sortie de son contexte devient virale sur les réseaux. Mais le fait qu’une ancienne première dame s’en fasse l’écho, en relayant un cliché sans vérification, soulève de graves questions de responsabilité publique.

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Un tweet à la frontière du racisme

La légende choisie par Cécilia Attias, mêlant préjugés de classe et sous-entendus islamophobes, a choqué jusque dans les sphères politiques. Plusieurs élus et journalistes ont réagi, estimant que ce genre de discours contribue à attiser les divisions sociales :

« Les mots ont un poids, surtout quand ils viennent d’une figure publique. Ce genre de message légitime les clichés les plus toxiques sur les Français d’origine étrangère », a déclaré une députée écologiste.

En filigrane, c’est tout un discours anti-assistanat, souvent instrumentalisé politiquement, qui se trouve ravivé.

Le tweet de Cécilia Attias s’inscrit ainsi dans une rhétorique populiste déjà bien connue sur X : celle qui oppose “ceux qui travaillent” à “ceux qui profiteraient du système”, en ciblant systématiquement les mêmes populations.

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L’ironie du sort : le passé rattrape Cécilia Attias

Les internautes ne se sont pas contentés de contester la véracité du post : beaucoup ont rappelé à Cécilia Attias les zones d’ombre de son passé politique et personnel.

Certains commentaires ont fait référence à des emplois fictifs présumés durant la présidence de Nicolas Sarkozy, ou encore aux affaires judiciaires ayant éclaboussé son ex-mari.

« Quand on a profité d’un système politique pendant des années, on évite de donner des leçons de morale sur les aides sociales », a ironisé un internaute.

Ces rappels acerbes ont contribué à tourner en ridicule la publication, qui a rapidement pris les allures d’un bad buzz monumental.

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Une faute d’image difficile à rattraper

Ce dérapage sur les réseaux sociaux pourrait bien laisser des traces durables dans l’image publique de Cécilia Attias.

Personnalité plutôt discrète ces dernières années, l’ex-première dame semblait s’être éloignée des débats politiques. Mais en postant ce cliché polémique, elle rentre brutalement dans le champ des controverses numériques, où la viralité ne pardonne rien.

Aucune excuse publique ni rétractation n’a encore été publiée à l’heure actuelle. Une absence de réaction qui ne fait qu’amplifier la perception d’un mépris social et d’un racisme latent, de plus en plus dénoncés sur X.

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En résumé

En partageant la photo d’une femme voilée accompagnée du message « Pendant que tu travailles, d’autres attendent à la CAF », Cécilia Attias a déclenché une vague d’indignation nationale.

Le cliché ne provenait pas de la CAF mais de l’URSSAF, confirmant une désinformation manifeste. Entre accusations de racisme, manipulation de l’opinion et mauvais goût politique, cette publication rappelle combien les réseaux sociaux peuvent amplifier les dérives — surtout lorsqu’elles viennent de figures publiques censées donner l’exemple.

Un tweet malheureux, devenu en quelques heures un cas d’école de polémique numérique, où la désinformation, la haine ordinaire et la mémoire du web se mêlent sans pitié.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.