Rien ne semble épargner le prince Harry ces derniers mois. Après une série de controverses liées à ses engagements caritatifs, le duc de Sussex est de nouveau au centre d’une tempête médiatique.
Cette fois, ce n’est pas une déclaration publique ou un projet personnel qui suscite la controverse, mais une organisation qu’il soutient depuis des années : African Parks, une ONG dédiée à la préservation de la faune africaine.
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Une rupture inattendue entre le Tchad et African Parks
Selon les informations du Mirror, le Tchad a brutalement mis fin à son partenariat de 15 ans avec African Parks, évoquant des raisons pour le moins diplomatiquement tendues. Dans un communiqué particulièrement sévère, Hassan Bakhit Djamous, ministre tchadien de l’Environnement, a accusé l’organisation d’avoir adopté une « attitude indélicate et irrespectueuse récurrente envers le gouvernement ».
Cette rupture marque un coup d’arrêt brutal pour une collaboration qui visait à protéger les parcs nationaux tchadiens, notamment le Parc national de Zakouma, considéré comme un modèle de conservation en Afrique centrale. L’annonce a immédiatement fait réagir la direction d’African Parks, qui s’est dite « déçue » mais prête à explorer les meilleures options pour continuer à protéger les écosystèmes essentiels du pays.
Dans un communiqué officiel, l’ONG a assuré vouloir « mieux comprendre la position du gouvernement tchadien » et maintenir le dialogue afin d’éviter un abandon complet des projets environnementaux en cours.
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Une nouvelle crise qui fragilise l’image d’un prince engagé
Pour le prince Harry, cette affaire tombe au pire moment. Ancien président d’African Parks pendant six ans, il siège aujourd’hui à son conseil d’administration. L’organisation, basée en Afrique du Sud, gère 22 parcs dans 12 pays du continent et est souvent citée comme un modèle de conservation durable.
Mais les récentes critiques portées contre elle ternissent cette réputation. Outre les tensions diplomatiques avec le Tchad, African Parks fait face à des accusations de recrudescence du braconnage et de manque d’investissement dans certaines réserves. Des reproches graves, qui mettent en cause la gestion interne de l’ONG et par ricochet, la crédibilité de ses dirigeants – dont fait partie le duc de Sussex.
Ce nouveau revers intervient alors que Harry tente de redorer son image publique après plusieurs mois marqués par les tensions avec la famille royale, des projets professionnels controversés, et des critiques sur sa communication jugée trop politique.
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Le prince Harry, une figure humanitaire en perte de repères ?
Longtemps perçu comme le plus accessible des Windsor, Harry s’est bâti une solide réputation d’homme engagé. De son combat pour les anciens soldats blessés avec les Invictus Games, à son action pour les enfants d’Afrique australe avec Sentebale, il incarnait l’image du prince moderne, proche du terrain et sincère dans ses engagements.
Mais depuis deux ans, cette image s’effrite. En cause, une série de scandales internes au sein des associations qu’il soutient. La plus marquante reste celle de Sentebale, fondation qu’il a cofondée avec le prince Seeiso du Lesotho.
L’affaire Sentebale : une plaie encore ouverte
Créée pour venir en aide aux enfants touchés par le VIH en Afrique australe, Sentebale était jusqu’à récemment l’un des projets les plus chers au cœur du prince Harry. Pourtant, début 2025, l’organisation a été secouée par une crise interne majeure.
La présidente du conseil, Sophie Chandauka, a été accusée de dépenses excessives et de mauvaise gestion financière. En retour, elle a déposé plainte contre la fondation pour harcèlement, sexisme et misogynoir. L’affaire a pris une ampleur inattendue, poussant la Charity Commission britannique à ouvrir une enquête officielle.
Le rapport, publié le 5 août 2025, a pointé des dysfonctionnements des deux côtés : manque de transparence, querelles publiques, et communication désastreuse. S’il n’a pas condamné la présidente, il a validé sa nomination, provoquant la colère de Harry, qui s’est dit « écœuré » et convaincu que « le projet de sa vie entière a été volé ».
Cette déception profonde aurait conduit le duc à se retirer discrètement du conseil d’administration de Sentebale, une décision perçue par beaucoup comme le signe d’un désengagement plus large du prince dans le secteur caritatif.
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Une succession d’échecs qui relance les critiques
Avec cette nouvelle polémique autour d’African Parks, le prince Harry se retrouve à nouveau dans une position délicate. Son nom, autrefois synonyme de philanthropie, se retrouve associé à des conflits diplomatiques, à des affaires internes et à des crises de gouvernance.
Les médias britanniques, souvent sévères à son égard, y voient la preuve d’un certain isolement. Depuis son installation en Californie avec Meghan Markle, Harry a cherché à donner une nouvelle direction à ses engagements, entre documentaire écologique, conférences rémunérées et projets avec Netflix. Mais chaque pas vers la lumière semble désormais accompagné d’une ombre.
Un proche cité par la presse britannique confie : « Harry voulait sincèrement faire le bien, mais il s’est entouré d’organisations qui manquent parfois de rigueur. Le problème, c’est qu’à chaque fois qu’un scandale éclate, son nom ressort en premier. »
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Une passion pour l’Afrique fragilisée mais intacte
Malgré ces revers, Harry conserve un lien fort avec l’Afrique. Le continent occupe une place essentielle dans sa vie : il y a trouvé la paix après la mort de sa mère, y a rencontré Meghan Markle pour la première fois, et y a mené plusieurs missions humanitaires depuis vingt ans.
C’est aussi sur ces terres qu’il a appris, dit-il, à « donner un sens à sa vie ». C’est pourquoi cette polémique le touche d’autant plus. African Parks représentait pour lui l’un des symboles de son engagement écologique et humanitaire.
Le duc de Sussex ne s’est pas encore exprimé publiquement sur la décision du Tchad, mais son entourage craint qu’il n’en ressente une profonde déception. L’homme qui voulait se battre pour la faune africaine se retrouve malgré lui au cœur d’une controverse qu’il n’a pas provoquée, mais dont il paie le prix médiatique.
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En bref
Après Sentebale, c’est désormais African Parks qui fait vaciller l’image du prince Harry. Accusée de comportement irrespectueux par le gouvernement tchadien, l’ONG voit son partenariat de quinze ans brutalement rompu. Une nouvelle crise qui s’ajoute à la longue liste de revers subis par le duc de Sussex ces derniers mois.
Sincèrement engagé, mais fragilisé par les polémiques, Harry traverse une période charnière : celle où il lui faut redéfinir son rôle, son influence et sa manière d’agir.
Et si cette succession de tempêtes était aussi l’occasion, pour le prince, de revenir à l’essentiel : aimer, protéger et reconstruire, loin du tumulte médiatique qu’il n’a jamais vraiment cherché, mais qui semble toujours le rattraper.
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