Charismatique, tranchant, parfois redouté, Pascal Praud est devenu en quelques années l’un des visages les plus marquants du paysage audiovisuel français.
Lire aussi : "Je m’en fous de savoir ce qu’il pense" : Thomas Sotto très remonté contre Pascal Praud
Mais derrière le costume impeccable et le ton assuré du présentateur de CNews, se cache une personnalité beaucoup plus complexe. C’est ce que révèle un ancien collaborateur du journaliste, revenu sur les années où Pascal Praud occupait un poste de direction au FC Nantes.
Entre tensions, autorité et humour décapant, ce témoignage offre un éclairage inédit sur une période méconnue de sa carrière.
Lire aussi : Léa Salamé critiquée après une erreur au 20h : Thomas Sotto et Ségolène Royal prennent sa défense
Le visage public de Pascal Praud, entre succès et controverse
Difficile de passer à côté de Pascal Praud, tant sa présence médiatique s’est imposée depuis plusieurs années. À la tête de son émission sur CNews, il est devenu une figure incontournable, parfois adorée, souvent critiquée.
Véritable phénomène d’audience, il fédère un public fidèle autour de débats passionnés, d’interventions musclées et d’une ligne éditoriale assumée, souvent jugée proche de la droite conservatrice.
Ce positionnement lui a valu autant d’éloges que de critiques. Certains saluent sa capacité à “poser les vraies questions”, d’autres dénoncent un ton provocateur et une approche clivante. Mais qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Pascal Praud ne laisse personne indifférent.
Ce qui est moins connu, en revanche, c’est son passage par le monde du football, et plus précisément au FC Nantes, entre 2008 et 2010 — une expérience qui l’a profondément marqué.
Son passage houleux au FC Nantes, un tournant décisif
Avant de devenir le présentateur vedette de CNews, Pascal Praud avait tenté une reconversion inattendue : celle de dirigeant sportif. Passionné de football et originaire de Nantes, il rejoint le club de son cœur pour y occuper le poste de directeur général délégué, avec pour mission de redynamiser la communication et le marketing.
Mais très vite, le rêve tourne à la désillusion. Dans un entretien accordé à L’Équipe Magazine, le journaliste confie : « Qu’est-ce que j’espérais en prenant ce poste ? Un changement de vie, briser la routine, des émotions aussi… et puis l’attrait de la ville de Nantes. » Un souhait sincère, mais qui s’est heurté à la réalité du milieu du sport professionnel.
Les tensions s’accumulent, les désaccords s’enchaînent, et la pression du club devient difficile à gérer. Pascal Praud reconnaît lui-même avoir été dépassé par les événements : « Je n’avais pas les codes, je n’avais pas confiance en mon jugement, je n’étais pas bon, je le savais. C’était humiliant, mais formateur. »
Cette expérience douloureuse lui a pourtant permis de mieux comprendre sa voie : celle du journalisme, un univers dans lequel il se sent appartenir et où il excelle désormais.
Lire aussi : Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2
“Il était sans pitié” : le témoignage d’un ex-journaliste du FC Nantes
Si Pascal Praud évoque son passage au FC Nantes avec lucidité, certains de ses anciens interlocuteurs se montrent beaucoup plus francs… voire piquants. C’est le cas de David Phelippeau, aujourd’hui journaliste à Ouest-France, mais qui couvrait le club pour 20 Minutes à l’époque.
Dans une interview accordée à L’Équipe Magazine, il n’a pas mâché ses mots : « C’est vraiment l’un des personnages qui m’a le plus marqué dans ma carrière. Tout, à l’époque, était surréaliste au club, mais avec lui, c’était incroyable. »
Le journaliste raconte une ambiance tendue, parfois électrique : « Il était sans pitié, il nous parlait mal, appelait nos patrons pour essayer de nous faire virer… » Des propos qui en disent long sur l’exigence – voire la dureté – du futur animateur vedette.
Mais le témoignage de David Phelippeau ne s’arrête pas là. Il nuance aussitôt ses propos : « Le paradoxe, c’est qu’en même temps, on rigolait beaucoup. C’est quelqu’un de cultivé, qui a beaucoup d’humour. » Ce double visage – autoritaire mais charmeur, cassant mais drôle – correspond bien à l’image que renvoie Pascal Praud à la télévision aujourd’hui.
Lire aussi : « Tu es arrogante, insupportable à regarder » : Léa Salamé sans filtre sur sa crise d’adolescence « hyper violente »
Une personnalité charismatique mais exigeante
Les anecdotes autour de Pascal Praud abondent, et toutes décrivent un homme entier, perfectionniste, au franc-parler parfois déroutant. Ses proches le décrivent comme passionné, cultivé, mais aussi intransigeant. Lorsqu’il dirigeait le FC Nantes, il n’hésitait pas à recadrer sévèrement ceux qui, selon lui, manquaient de rigueur.
Son exigence, déjà manifeste dans sa carrière journalistique, prenait alors une tournure quasi militaire. Les journalistes qui couvraient le club à cette époque se souviennent de conférences de presse tendues, de remarques cinglantes, mais aussi de moments de complicité inattendus.
Pour ses détracteurs, cette attitude traduisait un besoin de contrôle permanent. Pour ses partisans, elle relevait d’une volonté d’excellence. Dans tous les cas, Pascal Praud a marqué les esprits par son intensité et sa capacité à susciter des émotions fortes, qu’elles soient positives ou négatives.
Lire aussi : « Ah non, je le bute ! » : Léa Salamé se confie sur sa relation de couple avec Raphaël Glucksmann
De la crise à la renaissance médiatique
Après deux années compliquées au FC Nantes, Pascal Praud décide de tourner la page du football professionnel. En 2010, il revient à ses premières amours : le journalisme. Il rejoint RTL, où il anime Les auditeurs ont la parole, avant de rejoindre CNews quelques années plus tard.
C’est là qu’il construit sa notoriété, devenant une véritable star du petit écran. Ses émissions attirent chaque matin des centaines de milliers de téléspectateurs, séduits par son ton direct et son style incisif. Même ses détracteurs reconnaissent son professionnalisme et sa connaissance aiguë de l’actualité.
Son expérience au FC Nantes, aussi difficile soit-elle, lui a permis de comprendre ses limites… et d’en tirer une leçon de vie. Comme il le confiait lui-même : « Cette période m’a appris l’humilité. J’ai compris que ma place était derrière un micro, pas dans un bureau. »
Lire aussi : Léa Salamé : "Des cheveux de m****", les consignes étonnantes que France 2 lui a imposées sur son look pour le 20h
Une image qui continue de diviser
Aujourd’hui encore, Pascal Praud divise. Ses prises de position, ses invités controversés et ses débats souvent enflammés suscitent des réactions contrastées. Certains le considèrent comme un journaliste courageux, capable d’aborder les sujets que d’autres évitent. D’autres y voient un animateur polémique, cherchant le buzz à tout prix.
Mais au-delà des polémiques, son parcours illustre une constante : une volonté farouche de s’imposer, coûte que coûte. Qu’il s’agisse du plateau de télévision ou des coulisses d’un club de football, Pascal Praud avance sans concession, fidèle à lui-même.
Lire aussi : "Je m’en fous de savoir ce qu’il pense" : Thomas Sotto très remonté contre Pascal Praud
En bref
Le témoignage de David Phelippeau met en lumière la face cachée d’un homme complexe, à la fois redouté et respecté. Derrière le sourire télévisuel et les débats animés de CNews, se cache un professionnel exigeant, passionné et parfois impitoyable.
Et c’est peut-être cette dualité – entre fermeté et humanité, autorité et autodérision – qui fait de Pascal Praud une figure aussi singulière dans le paysage médiatique français. Car s’il a parfois heurté, il n’a jamais laissé personne indifférent.
Découvrez maintenant Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ? et Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2.
Lire aussi : Les salaires de Léa Salamé et Élise Lucet font polémique, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme
