Culture

"Il a prévenu Rachida Dati…" : Emmanuel Macron prêt à déclencher un nouveau choc à l’Élysée ?

08 octobre 2025 - 11 : 08
par Clémence

L’atmosphère est électrique au sommet de l’État. Moins de 24 heures après la démission surprise de Sébastien Lecornu, Emmanuel Macron se retrouve plus que jamais dos au mur, acculé par les critiques, les divisions internes et une crise politique sans précédent.

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Alors que la France retient son souffle dans l’attente d’un dénouement, le président songerait en coulisses à un coup de théâtre susceptible de rebattre toutes les cartes : nommer un Premier ministre de gauche, selon des informations révélées ce mardi 7 octobre par le journaliste Laurent Valdiguié (Marianne).

Une décision qui, si elle se confirmait, provoquerait un véritable séisme à Matignon — et probablement dans tout le paysage politique français.

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Un président acculé, un pays paralysé

Depuis la démission de Sébastien Lecornu, la situation semble s’enliser à une vitesse vertigineuse. L’ancien ministre des Armées, nommé Premier ministre à peine deux semaines plus tôt, a quitté ses fonctions sans même avoir pu tenir un Conseil des ministres.

Son départ a plongé le pays dans une impasse politique inédite : la France n’a plus de gouvernement effectif, tandis que la perspective d’une dissolution de l’Assemblée nationale — déjà redoutée après les législatives anticipées de juin — revient en force.

Dans ce climat délétère, le président Macron a accordé à Sébastien Lecornu un dernier délai, jusqu’à mercredi soir, pour tenter de trouver un compromis budgétaire avec les forces politiques.

Mais dans les couloirs du pouvoir, on murmure déjà qu’un plan B est à l’étude — un scénario radical, presque désespéré, pour éviter la paralysie : un changement de cap politique majeur.

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“Macron a prévenu Rachida Dati…” : les coulisses d’un choix explosif

Selon Laurent Valdiguié, Emmanuel Macron aurait confié lundi matin, en marge des préparatifs de la cérémonie d’hommage à Robert Badinter au Panthéon, son intention de nommer un Premier ministre de gauche.

La confidence aurait été faite à Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture, proche du président et figure historique de la droite républicaine.

Une révélation qui, si elle se confirme, constitue un vrai coup de tonnerre politique. Ce choix, totalement inattendu, irait à contre-courant de la ligne adoptée par le président depuis le début de son second mandat. Ce serait aussi un pari extrêmement risqué, alors même que les oppositions s’organisent et que la majorité présidentielle se fissure de toutes parts.

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Bernard Cazeneuve, l’homme du consensus ?

Dans les rangs politiques, un nom revient avec insistance : Bernard Cazeneuve. L’ancien Premier ministre de François Hollande, désormais en retrait du Parti socialiste, incarne une figure d’expérience, modérée, capable de dialoguer aussi bien avec la gauche qu’avec le centre.

Déjà pressenti en 2024 avant la nomination de Michel Barnier, son profil séduit certains proches du président qui y voient un “homme de consensus”. Mais la route semble semée d’embûches : à l’époque, plusieurs forces de gauche, du PS à La France insoumise, avaient déjà promis de le censurer à la première occasion, jugeant sa ligne trop centriste et incompatible avec leurs valeurs.

Autrement dit, si Emmanuel Macron décidait réellement de tendre la main à la gauche, il devrait affronter non seulement les résistances de son propre camp, mais aussi les divisions internes d’une gauche toujours éclatée entre socialistes, écologistes et insoumis.

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Le Rassemblement national exige un choix radical

Face à cette situation, le Rassemblement national n’a pas tardé à réagir. Dès lundi soir, Jordan Bardella et Marine Le Pen ont sommé Emmanuel Macron de choisir entre sa démission et une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale.

Pour le parti d’extrême droite, la crise actuelle illustre l’épuisement du macronisme et la perte de toute légitimité du chef de l’État.

« Il ne tient plus rien ni personne », confiait lundi un cadre du RN. « Le pays est ingouvernable, et il doit en tirer les conséquences. » Une posture offensive, destinée à capitaliser sur le chaos ambiant, alors que le parti domine largement les intentions de vote dans la perspective de nouvelles élections législatives.

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Une majorité fracturée : Attal et Philippe en opposition ouverte

Le camp présidentiel n’est pas épargné non plus. Après Édouard Philippe, c’est désormais Gabriel Attal qui s’oppose frontalement à Emmanuel Macron.

Invité du 20 Heures de TF1 lundi soir, l’ancien Premier ministre n’a pas caché son exaspération : « Nous vivons des heures graves. Comme beaucoup de Français, je ne comprends plus les décisions du président. Il y a eu la dissolution, et depuis, des choix qui donnent le sentiment d’un acharnement à vouloir garder la main », a-t-il lâché face à Gilles Bouleau.

Celui qui fut longtemps perçu comme le “fils spirituel” du chef de l’État a appelé à partager le pouvoir et à revoir en profondeur la méthode employée.
Une critique qui fait écho à celle d’Édouard Philippe, lequel, depuis Le Havre, multiplie les piques contre le président, allant jusqu’à réclamer la tenue d’une élection présidentielle anticipée.

Sur les réseaux sociaux, Gabriel Attal a confirmé sa rupture avec le président : « Ma méthode — le “quoi avant le qui” — n’a pas été retenue. Nous aurions dû nous accorder sur un compromis budgétaire avant de nommer un nouveau gouvernement. »

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Vers un tournant historique ?

À ce stade, une seule chose semble certaine : Emmanuel Macron n’a plus de marge de manœuvre. Coincé entre une opposition galvanisée, une majorité en morceaux et une opinion publique fatiguée, il doit choisir entre la rupture politique ou la crise institutionnelle.

S’il venait réellement à nommer un Premier ministre de gauche, le geste serait interprété comme une tentative d’ouverture — mais aussi comme un aveu de faiblesse.
Ce serait une manière de rompre avec l’image d’un président jupitérien, mais aussi le pari risqué de confier Matignon à un camp qui pourrait, dès le lendemain, le censurer.

En revanche, s’il refuse de bouger, il risque de provoquer une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, voire une paralysie durable de l’exécutif.

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En bref

Alors que la France traverse une crise politique majeure, Emmanuel Macron se retrouve face à un dilemme inédit : s’ouvrir à la gauche ou risquer l’implosion de son pouvoir.
Selon plusieurs sources, il aurait prévenu Rachida Dati de son intention de nommer un Premier ministre issu de la gauche modérée, un choix qui pourrait bouleverser l’équilibre politique déjà fragile.

Entre pressions du Rassemblement national, fractures internes de la majorité et critiques venues d’Édouard Philippe comme de Gabriel Attal, le président joue son avenir politique dans les prochaines 48 heures.

Un coup de tonnerre est peut-être imminent — et la tempête, cette fois, pourrait bien partir de l’Élysée.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.