Le prince Harry fait à nouveau parler de lui au Royaume-Uni, mais cette fois, pour des raisons particulièrement préoccupantes. Selon une enquête du site britannique The Telegraph, une harceleuse connue des services de police aurait réussi à l’approcher à deux reprises lors de son dernier séjour en Angleterre, en septembre dernier.
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L’incident a immédiatement relancé le débat sur la protection du duc de Sussex, dont la sécurité financée par l’État britannique a été supprimée depuis son retrait de la famille royale.
Un épisode qui illustre, une fois encore, les tensions persistantes entre le prince Harry et les autorités britanniques, et qui soulève une question brûlante : le Royaume-Uni prend-il vraiment la mesure du danger qui pèse sur lui ?
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Une intrusion dans une zone sécurisée
Les faits remontent au 9 septembre dernier. Alors que le prince Harry participait à une visite officielle en Angleterre, une femme connue pour ses troubles mentaux et son obsession envers le duc de Sussex aurait réussi à pénétrer dans une zone sécurisée avant d’être interceptée de justesse par sa garde rapprochée.
Mais le plus inquiétant, c’est que le lendemain, lors d’une visite au Centre for Blast Injury Studies à l’ouest de Londres, la même femme a de nouveau été repérée à proximité du prince. Des membres du bureau privé du duc seraient intervenus à temps pour l’empêcher d’approcher davantage.
Selon The Telegraph, cette femme n’en est pas à son premier acte : elle avait déjà été identifiée lors du déplacement du couple princier au Nigéria en 2024. Malgré ces précédents, elle a pu s’introduire dans l’entourage immédiat du prince — un constat alarmant qui met en lumière les failles de sa sécurité personnelle.
Un risque bien réel selon les experts
Pour Neil Basu, ancien responsable de l’unité antiterroriste de la police britannique, ces incidents ne doivent pas être pris à la légère.
“Le prince Harry fait partie des personnalités les plus visées du pays, tant par des harceleuses que par des menaces de violence ou des projets d’attentats”, a-t-il rappelé.
Il rappelle d’ailleurs que plusieurs individus ont déjà été arrêtés et condamnés pour avoir planifié des attaques contre le duc de Sussex ces dernières années.
“Je pense que la décision de supprimer sa protection a été une erreur de jugement. On ne peut pas assurer une sécurité partielle à quelqu’un d’aussi exposé. Soit la menace est réelle et permanente, soit elle ne l’est pas. Dans le cas du prince Harry, elle l’est.”
Aujourd’hui, le prince bénéficie d’une protection ponctuelle, uniquement lors d’événements jugés “à risque”. Mais pour l’ancien chef de la sécurité nationale, ce système n’a aucune cohérence :
“Ils lui accordent une protection là où il en a le moins besoin, mais pas lors de ses déplacements personnels. C’est un non-sens complet.”
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Une protection supprimée depuis 2020
Cette polémique autour de la sécurité du prince Harry ne date pas d’hier. Depuis qu’il a quitté ses fonctions officielles au sein de la famille royale en 2020 pour s’installer aux États-Unis avec Meghan Markle, le gouvernement britannique a mis fin à sa protection financée par l’État.
Estimant que cette décision mettait sa vie et celle de sa famille en danger, le duc de Sussex avait engagé un recours en justice contre le Home Office (le ministère de l’Intérieur). Mais en mai 2025, il a perdu son appel, la justice estimant que la suppression de sa protection permanente était légitime.
Un jugement que Neil Basu considère comme un grave précédent :
“Il n’est pas un citoyen comme les autres. Qu’on l’aime ou non, il reste le cinquième dans l’ordre de succession au trône. Si quelque chose devait lui arriver, ce serait un désastre national.”
Selon lui, la rancune persistante entre Harry et le reste de la famille royale, notamment le roi Charles III et le prince William, aurait pesé lourd dans la décision de lui retirer ce service d’État.
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Une brouille qui coûte cher
Les relations glaciales entre le duc de Sussex et la monarchie britannique continuent d’alimenter les tensions. Si Harry a récemment échangé avec son père pendant une heure à Clarence House, aucune réconciliation formelle n’a encore été annoncée.
Et derrière ce froid diplomatique se cache une réalité politique : sans soutien royal direct, le rétablissement de sa protection publique est quasiment impossible. Le gouvernement, déjà critiqué pour ses dépenses, ne souhaite pas rouvrir ce dossier sensible. Pourtant, les récentes intrusions montrent bien que la menace, elle, ne faiblit pas.
“Harry vit dans un entre-deux absurde : il est trop célèbre pour se protéger seul, mais trop indépendant pour bénéficier des privilèges royaux. C’est une zone grise dangereuse”, analyse un ancien officier de sécurité cité par The Telegraph.
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Un prince constamment menacé
Depuis plusieurs années, les experts en sécurité soulignent le niveau de risque élevé autour du duc de Sussex.
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D’une part, il est une figure médiatique mondiale, connue pour ses prises de position politiques et sociales, notamment sur les vétérans, la santé mentale et les médias.
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D’autre part, il demeure une cible symbolique pour certains groupes extrémistes ou royalistes fanatiques qui le considèrent comme un “traître” à la couronne.
Cette double exposition fait de lui l’une des personnalités les plus surveillées d’Europe — mais sans la couverture officielle dont bénéficient encore son père et son frère.
Et si Harry peut compter sur son équipe privée de sécurité, cette dernière n’a ni les moyens, ni les prérogatives légales des forces publiques britanniques. En cas de menace sérieuse, leurs capacités d’action sont limitées.
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Une erreur politique qui pourrait coûter cher
Pour de nombreux observateurs, la décision de retirer la protection d’État au prince Harry tient davantage du calcul politique que de la logique sécuritaire.
“Le gouvernement voulait marquer une rupture nette entre les fonctions royales et la vie privée du couple Harry-Meghan. Mais il n’a pas mesuré les conséquences réelles d’une telle mesure”, estime un éditorialiste de The Telegraph.
Car au-delà du coût financier, c’est la symbolique qui dérange : le fils du roi d’Angleterre, ancien militaire décoré, exposé aux caméras du monde entier, ne bénéficie plus de la même sécurité que des ministres ou des ambassadeurs.
Et les incidents récents montrent que cette politique pourrait se retourner contre le Royaume-Uni lui-même. Si un drame devait survenir, la responsabilité du gouvernement serait directement engagée.
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Vers un réexamen du dossier ?
Reste une question : cette nouvelle alerte suffira-t-elle à changer la donne ? Pour l’heure, ni le palais de Buckingham ni le ministère de l’Intérieur n’ont annoncé de réévaluation du dispositif.
Mais selon plusieurs sources proches du dossier, le “dégel” progressif des relations entre le prince Harry et le roi Charles III pourrait ouvrir la voie à un compromis. Le souverain aurait conscience que son fils “reste une cible”, et que sa sécurité, même depuis la Californie, est une affaire d’État.
En attendant, Harry poursuit ses engagements au Royaume-Uni avec sa propre équipe privée, bien décidée à éviter toute nouvelle faille. Mais le risque reste bien réel — et cette fois, il pourrait ramener le débat au cœur du pouvoir britannique.
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En résumé
Approché par une harceleuse à deux reprises en septembre, le prince Harry a vu resurgir la question de sa sécurité personnelle au Royaume-Uni. Tandis que les experts jugent “dangereuse” la suppression de sa protection financée par l’État, le gouvernement britannique reste pour l’instant inflexible.
Un statu quo qui pourrait, selon certains, avoir de lourdes conséquences si une nouvelle menace venait à se concrétiser.
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