La livraison entre dans une nouvelle dimension. La start-up américaine Inversion a dévoilé son projet révolutionnaire : Arc, présenté comme le « premier véhicule de livraison spatial au monde ».

Une innovation qui pourrait transformer le domaine de la logistique et de la défense en rendant possible l’acheminement de matériel à n’importe quel point de la planète… en moins d’une heure.
Une start-up qui rêve d’un réseau logistique spatial
Fondée par Justin Fiaschetti et Austin Briggs, deux ingénieurs aérospatiaux passés par SpaceX et ABL, Inversion n’en est pas à son coup d’essai. La jeune entreprise a déjà levé 44 millions de dollars pour financer ses ambitions et a lancé en janvier dernier son premier vaisseau test, baptisé Ray.
Mais avec Arc, elle franchit une nouvelle étape. L’objectif est clair : établir une flotte de mini-vaisseaux cargos capables de stocker et de livrer du matériel essentiel en un temps record, même dans des zones inaccessibles par les moyens traditionnels.
Lire aussi : Les salaires de Léa Salamé et Élise Lucet font polémique, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme
Comment fonctionne le système arc ?
Le principe est simple, du moins sur le papier. Les clients peuvent commander des modules Arc, capables de contenir jusqu’à 250 kilos chacun. Ces vaisseaux sont ensuite envoyés en orbite basse, où ils peuvent rester jusqu’à cinq ans en attente.
Introducing Arc – the world’s first space-based delivery vehicle.
— Inversion (@InversionSpace) October 2, 2025
Arc enables the on-demand delivery of cargo and effects to anywhere on Earth in under an hour, and offers unparalleled hypersonic testing capabilities.
Arc reshapes defense readiness by enabling access to… pic.twitter.com/zdbwiVbjDa
Lorsqu’une commande est déclenchée, le module est rappelé et entame sa descente vers la Terre. Résultat : la livraison est effectuée en moins d’une heure, quel que soit le lieu de réception, même au cœur d’un désert, en pleine zone de guerre ou sur une île isolée.
Lire aussi : Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ?
Un premier usage militaire avant le commercial
Pour l’instant, Inversion s’adresse en priorité aux États-Unis et à leurs alliés, notamment dans le cadre de la défense nationale. L’idée est de pouvoir livrer rapidement du matériel militaire ou médical dans des environnements difficiles, sans dépendre d’aéroports, de routes ou de ports.
Mais la start-up affiche une vision à long terme. Elle imagine déjà un futur où ce type de service pourrait s’étendre au secteur commercial, permettant par exemple de soutenir des marchés éloignés ou d’assurer des secours rapides lors de catastrophes naturelles.
Lire aussi : Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2
Des coûts réduits et une réutilisation complète
Si le projet séduit autant, c’est aussi parce qu’Inversion promet des coûts compétitifs. Selon ses fondateurs, la « quasi-totalité des composants » d’Arc a été développée en interne pour moins d’un million de dollars. De plus, chaque vaisseau est entièrement réutilisable, ce qui représente un atout considérable face aux solutions traditionnelles.
La logistique spatiale pourrait ainsi devenir non seulement une réalité, mais aussi une alternative économiquement viable aux transports actuels.
Lire aussi : Voici le salaire de Jean-Pierre Foucault pour présenter le Loto, et il fait beaucoup réagir les internautes
Quand la science-fiction rejoint la réalité
Ce projet rappelle certains scénarios futuristes où l’espace devient une extension des infrastructures terrestres. Jusqu’à présent, les fusées et vaisseaux spatiaux étaient réservés à l’exploration ou à la conquête scientifique. Désormais, ils pourraient bien devenir des outils du quotidien, capables de transformer la manière dont nous pensons la livraison rapide.
Bien sûr, il ne faut pas espérer commander un repas ou un colis via un vaisseau spatial dans un futur proche. Les ambitions commerciales d’Inversion sont encore lointaines, et le projet reste pour le moment centré sur des usages stratégiques. Mais il illustre une tendance forte : l’espace n’est plus seulement un terrain d’exploration, il devient aussi un outil logistique et économique.
Lire aussi : « C’est dangereux » : Michel Drucker face aux critiques sur sa fortune colossale
En bref
Avec Arc, la start-up Inversion veut redéfinir les codes du transport mondial. En promettant des livraisons en moins d’une heure n’importe où sur la planète, elle ouvre la voie à une nouvelle ère où l’espace pourrait rivaliser avec les avions et les navires.
Si le projet reste encore à ses débuts, il soulève déjà une question fascinante : et si, demain, la logistique passait véritablement par les étoiles ?
Découvrez maintenant Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ? et "Maintenant je peux le dire" : pourquoi Karine Le Marchand a refusé de devenir le visage du JT de M6.
Lire aussi : « C’est dangereux » : Michel Drucker face aux critiques sur sa fortune colossale