C’est une candidature qui surprend mais qui intrigue. Virginie Philippot, 33 ans, ancienne candidate à Miss Belgique 2012, a officiellement annoncé qu’elle briguerait la présidence de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), l’instance qui régit la Formule 1 et l’ensemble du sport automobile mondial.
Le scrutin aura lieu le 12 décembre prochain lors de l’assemblée générale organisée à Tachkent, en Ouzbékistan. Si l’actuel président, Mohammed Ben Sulayem, élu en 2021, reste le grand favori pour sa réélection, l’annonce de la jeune femme apporte un souffle inédit dans la course à la succession.
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Une candidate au parcours atypique
Loin de l’image stéréotypée de l’ancien pilote ou du dirigeant issu du sérail, Virginie Philippot se présente comme une outsider. En 2012, elle avait attiré l’attention en participant à l’élection de Miss Belgique.
Plus récemment, elle s’est illustrée à la télévision en prenant part à une émission de téléréalité. Mais au-delà de ce parcours médiatique, c’est sa passion pour le sport automobile qui guide désormais son engagement.
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Fondatrice de l’association « Drive for Hope », elle mène depuis plusieurs années des actions solidaires, notamment pour venir en aide aux orphelins et promouvoir l’éducation en République démocratique du Congo. Une dimension humanitaire qu’elle souhaite désormais porter dans son projet pour la FIA.
« Je suis là pour ouvrir des portes »
Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Virginie Philippot a exposé sa vision et son ambition. Ses mots traduisent une volonté claire :
« Je crois que le sport automobile doit refléter le monde réel, audacieux, diversifié et solidaire. En tant que femme dotée d'une vision globale et d'une solide expérience, je suis là pour ouvrir des portes restées trop longtemps fermées. Construisons une FIA véritablement inclusive, pour chaque voix, chaque histoire, chaque passion. La course vers l'avenir commence maintenant. »
Une déclaration qui met l’accent sur l’inclusion, la diversité et l’égalité des chances, thèmes encore trop peu présents dans un milieu longtemps dominé par les hommes et par une gouvernance jugée conservatrice.
Une première femme à la tête de la FIA ?
Si elle était élue, Virginie Philippot deviendrait la première femme à diriger la FIA depuis sa création en 1904. Un symbole fort dans un univers où les femmes sont encore largement sous-représentées, que ce soit dans la compétition, dans les écuries ou dans les instances décisionnelles.
Cette candidature s’inscrit dans une tendance plus large de féminisation du sport automobile, avec des initiatives comme la F1 Academy dédiée aux jeunes pilotes féminines, ou encore la montée en puissance de figures comme Susie Wolff, directrice de l’académie féminine de la Formule 1.
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Une élection très disputée
Mais la route de Virginie Philippot vers la présidence s’annonce semée d’embûches. Outre Mohammed Ben Sulayem, qui bénéficie du poids de l’expérience et du soutien de nombreux acteurs historiques, deux autres candidats se sont déclarés :
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Laura Villers, pilote suisse de 28 ans, qui promet une gouvernance « plus démocratique, plus transparente, plus responsable et ouverte aux femmes et aux nouvelles générations ». Elle représente elle aussi une candidature féminine, axée sur la modernisation et la rupture.
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Tim Mayer, Américain de 59 ans, ancien commissaire de la FIA dans de nombreux championnats. Bien qu’évincé en décembre dernier, il possède une connaissance pointue des rouages de la Fédération et pourrait séduire ceux qui cherchent un profil expérimenté.
Avec ces quatre profils – un président sortant, une ex-Miss, une jeune pilote et un dirigeant expérimenté –, l’élection du 12 décembre s’annonce pluraliste et potentiellement historique.
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Les critiques autour de Mohammed Ben Sulayem
En face, Mohammed Ben Sulayem, 62 ans, ancien pilote émirati, est déterminé à briguer un deuxième mandat. Mais sa présidence a été émaillée de polémiques. Ses positions parfois jugées conservatrices, ses déclarations maladroites et les tensions avec certaines équipes de Formule 1 ont terni son image.
Des voix s’élèvent pour réclamer un renouvellement de la gouvernance de la FIA, plus en phase avec les défis actuels : transition écologique, égalité hommes-femmes, transparence financière et modernisation des règles.
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Un enjeu symbolique pour le sport automobile
La candidature de Virginie Philippot ne se résume donc pas à une simple curiosité médiatique. Elle incarne un enjeu de représentation et de renouveau pour une institution qui peine parfois à s’adapter aux évolutions sociales.
Dans un monde où la Formule 1 attire un public plus jeune et plus diversifié, notamment grâce à des séries comme Drive to Survive sur Netflix, l’émergence de profils inattendus pourrait être une manière pour la FIA de se reconnecter avec son temps.
Quelles chances de succès ?
Bien sûr, la victoire de Virginie Philippot semble aujourd’hui improbable face à un président sortant solidement installé et à des candidats plus aguerris. Mais sa candidature pourrait faire bouger les lignes et inspirer d’autres femmes à s’engager dans les instances du sport automobile.
Même en cas d’échec, elle marquera une étape symbolique : celle d’une ex-Miss devenue figure engagée, revendiquant une place légitime dans un univers où peu de femmes osent encore prétendre aux plus hautes responsabilités.
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En résumé
Le 12 décembre prochain, lors de l’assemblée générale de Tachkent, les membres de la FIA devront choisir leur futur président. Face à Mohammed Ben Sulayem, trois challengers se présentent : la Suissesse Laura Villers, l’Américain Tim Mayer et la Belge Virginie Philippot, ancienne Miss Belgique 2012 et passionnée de sport automobile.
Si les chances de victoire de cette dernière semblent minces, sa candidature résonne comme un appel à une FIA plus inclusive, plus ouverte et plus représentative de la diversité du monde actuel.
La course est lancée, et cette fois-ci, elle ne se jouera pas sur un circuit, mais dans les coulisses d’une institution vieille de plus d’un siècle.
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