Depuis la rentrée 2025, Léa Salamé a pris les commandes du journal de 20h de France 2, succédant à Anne-Sophie Lapix. Un défi de taille pour la journaliste de 45 ans, déjà connue pour son rôle dans « On n’est pas couché », ses interviews politiques et la matinale de France Inter.
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Mais à peine installée, elle fait l’objet de critiques virulentes, parfois jugées disproportionnées. Entre bourdes en direct et audiences scrutées à la loupe, la compagne de Raphaël Glucksmann est devenue la cible de remarques acerbes.
Face à ce déferlement, son ami et ancien collègue Thomas Sotto a décidé de prendre la parole. Invité du Buzz TV du Figaro, il a dénoncé ce qu’il considère comme un véritable lynchage médiatique et a appelé à la défendre.
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Des débuts scrutés sous toutes les coutures
Lorsqu’elle a été annoncée à la présentation du 20h, Léa Salamé savait que la tâche serait délicate. Ce rendez-vous reste l’un des plus regardés de la télévision française, suivi chaque soir par plusieurs millions de téléspectateurs.
Très vite, les critiques ont commencé à pleuvoir. D’abord sur les audiences, jugées en deçà des attentes, puis sur son style d’interview, jugé trop directif par certains. Mais ce sont surtout ses erreurs à l’antenne qui ont alimenté la polémique.
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Les « bourdes » qui ont fait parler
Deux séquences ont particulièrement marqué ses premières semaines à la tête du 20h.
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Le 15 septembre, alors qu’elle recevait Marion Cotillard, Léa Salamé a choisi d’évoquer la rupture de l’actrice avec Guillaume Canet, survenue l’été dernier. La question, jugée intrusive, a provoqué un certain malaise. « Est-ce que vous allez bien Marion Cotillard ? », a-t-elle insisté, avant que l’actrice ne réplique ironiquement : « Et vous, vous allez bien ? ».
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Le 25 septembre, face à Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, elle s’est emmêlée les pinceaux et l’a appelé « Claude Guéant ». L’intéressé l’a immédiatement corrigée : « Ça tombe bien, ce n’est pas moi », lançant un moment de gêne en direct.
Ces incidents, anodins en apparence, ont suffi à déclencher un flot de critiques, certains allant jusqu’à qualifier la journaliste d’« incompétente » pour ce poste.
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Thomas Sotto prend la parole
Face à cette avalanche de reproches, Thomas Sotto, qui a longtemps travaillé avec Léa Salamé, notamment dans L’Émission politique, a décidé de réagir publiquement.
“Lâchez-lui la grappe !” : Thomas Sotto agacé par les attaques à l’égard de son amie Léa Salamé #BuzzTV pic.twitter.com/Ld4AkhHshv
— TV Magazine (@TVMAG) October 2, 2025
Dans un entretien accordé au Buzz TV, il a relativisé les erreurs de sa consœur :
« J’ai vu un papier qui disait, je crois, la nouvelle boulette de Léa Salamé. Ça va, tu confonds Henri Guaino et Claude Guéant, ça peut tous nous arriver. Moi, ce matin, j'avais Sébastien Chenu. Je me suis dit depuis hier, il ne faut pas que je l'appelle Sébastien Lecornu, ça aurait pu m’arriver. »
Il rappelle que le direct est un exercice difficile, même pour les plus aguerris, et qu’aucun journaliste n’est à l’abri d’une erreur.
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« Lâchez-lui la grappe »
Plus largement, Thomas Sotto a dénoncé la violence des attaques visant sa collègue. Selon lui, la critique est légitime, mais le lynchage personnel ne l’est pas :
« On a le droit d'aimer ou de ne pas aimer un journal, on a le droit d'aimer ou de ne pas aimer un présentateur, une présentatrice, on a le droit de regarder ou pas de regarder, mais on n'a pas le droit de défoncer, on n'a pas le droit de lyncher, on n'a pas le droit de détruire l’humain. »
Et de conclure, avec un ton ferme et amical :
« Léa, je veux dire, on n'a rien inventé ce matin en disant qu'elle a présenté un journal, qu'elle a animé une tranche. Lâchez-lui la grappe quoi. »
Un soutien précieux dans la tempête
Ces mots résonnent comme un coup de pouce amical au moment où Léa Salamé traverse un baptême du feu difficile. Habituée aux interviews musclées et aux débats politiques, elle doit aujourd’hui composer avec un rôle différent : incarner la rigueur et la neutralité du JT de 20h, tout en gardant sa personnalité.
Le soutien de Thomas Sotto rappelle que, derrière la journaliste critiquée, il y a aussi une femme de médias respectée qui a fait ses preuves et dont le parcours ne se résume pas à quelques maladresses.
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Léa Salamé, une cible facile ?
Pourquoi tant de critiques se concentrent-elles sur elle ? Plusieurs éléments peuvent l’expliquer :
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son statut de femme dans un univers encore dominé par des figures masculines
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son couple avec Raphaël Glucksmann, eurodéputé et personnalité politique, qui la rend encore plus exposée
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son ton incisif, apprécié dans les débats mais parfois jugé moins adapté à la solennité du 20h
Ces facteurs contribuent à faire d’elle une cible privilégiée, chaque erreur étant scrutée et amplifiée.
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Les défis qui l’attendent
Malgré les polémiques, Léa Salamé reste déterminée à s’imposer au 20h. Les prochains mois seront décisifs pour asseoir son autorité et convaincre un public parfois nostalgique de ses prédécesseurs.
Elle devra :
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stabiliser les audiences pour rassurer France Télévisions
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trouver un équilibre entre sérieux et proximité avec les téléspectateurs
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éviter que ses erreurs ne deviennent des arguments pour ses détracteurs
Une tâche difficile, mais pas insurmontable pour une journaliste qui a déjà prouvé sa capacité à rebondir face aux critiques.
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En résumé
Depuis son arrivée à la présentation du 20h de France 2, Léa Salamé subit une vague de critiques, alimentée par quelques bourdes en direct et des audiences scrutées de près. Mais son ami Thomas Sotto est monté au créneau pour la défendre, dénonçant un lynchage médiatique disproportionné et appelant à lui « lâcher la grappe ».
Un soutien bienvenu pour la journaliste, qui poursuit son apprentissage d’un rôle difficile, sous le regard attentif – et parfois impitoyable – du public et des médias.
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