Culture

« Jusqu’à me mettre en danger » : Kendji Girac revient sur son passé d’addictions et sa nouvelle vie sobre

02 octobre 2025 - 15 : 56
par Mylène Kendji Girac se confie dans Quotidien sur ses anciennes addictions à l’alcool, qui ont failli lui coûter la vie. Sobre depuis un an et demi, le chanteur raconte son parcours et son désir d’avertir les jeunes dans son autobiographie Mi Vida.

Une adolescence marquée par la banalisation de l’alcool

Dans son passage remarqué dans Quotidien, Kendji Girac a fait preuve d’une rare sincérité. À 29 ans, le chanteur a évoqué sans détour son rapport compliqué avec l’alcool, une addiction qui a débuté dès son adolescence. Issu d’une famille gitane, l’interprète de Color Gitano a expliqué que la fête et les boissons alcoolisées faisaient partie intégrante de la culture.

Kendji Girac revient sur son passé d’addictions et sa nouvelle vie sobre

« Chez les Gitans, on aime bien faire la fête. À 14, 15 ans, on peut boire un verre », a-t-il confié. Si lui devait cacher cette pratique devant son père, d’autres cousins pouvaient consommer librement. Cette banalisation précoce a progressivement ancré chez lui un rapport à l’alcool qui allait s’avérer destructeur.

Lire aussi : “Tout a basculé” : Kendji Girac livre sa vérité bouleversante sur la nuit du drame

Pour Kendji, cette relation compliquée à la boisson s’est ensuite amplifiée avec l’arrivée soudaine de la célébrité. Devenu star à seulement 17 ans grâce à sa victoire dans The Voice, il s’est rapidement retrouvé tiraillé entre un emploi du temps chargé et une envie légitime de vivre sa jeunesse.

« À seulement 18 ans, on a envie de découvrir ce qu’est la vie, mais on est retenu par les rendez-vous, les interviews… Alors, les week-ends, je me lâchais », raconte-t-il avec lucidité.

Lire aussi : Kendji Girac tourne en dérision la polémique sur le nouveau titre de Jul

Le drame qui a marqué un tournant dans sa vie

Dans la nuit du 21 au 24 avril 2024, Kendji Girac s’est grièvement blessé par balle après une journée marquée par une forte consommation d’alcool. Cet épisode dramatique, qui a profondément choqué ses fans, a été un électrochoc.

Pour le chanteur, il s’agissait du point culminant d’années d’excès. « J’ai bu de week-end en week-end, jusqu’à me mettre en danger », a-t-il reconnu face aux caméras de Quotidien.

Cet événement a agi comme un déclencheur : il ne pouvait plus continuer ainsi. L’artiste, qui avait jusque-là gardé pour lui ses démons, a pris la décision radicale de se tourner vers la sobriété.

Lire aussi : Pourquoi Jul est accusé d’avoir copié Kendji et utilisé l’IA pour son nouveau morceau "Toi et moi"

Un témoignage bouleversant dans Quotidien

Ce mardi soir, face à Yann Barthès, Kendji a choisi de livrer sa vérité sans artifice. Il a décrit un monde où l’alcool est omniprésent, parfois proposé sans réflexion. « La dernière fois, j’ai pris un avion et on m’a offert du champagne à 9 heures du matin », a-t-il souligné, pointant du doigt la normalisation inquiétante de la consommation d’alcool dans la société française.

S’il assume sa part de responsabilité, l’artiste insiste sur l’importance de mettre en garde les jeunes générations. « S’amuser, c’est bien, mais il faut faire attention », a-t-il déclaré avec gravité. Aujourd’hui, Kendji se définit comme sobre depuis un an et demi, une victoire personnelle qui lui permet de retrouver l’essentiel : « Je profite tellement de la famille, de mon travail, des petites choses de la vie. »

Lire aussi : Les salaires de Léa Salamé et Élise Lucet font polémique, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme

Une autobiographie pour dire la vérité

Ce besoin de partager son expérience et d’alerter le public se concrétise dans la sortie de son livre Mi Vida, publié chez Flammarion. Dans cet ouvrage intime, Kendji raconte son parcours, ses succès, mais aussi ses failles. Loin d’une image lisse, il y dévoile ses excès et ses blessures, dans l’espoir que son histoire serve d’exemple. « Je veux dire aux jeunes qu’il faut faire gaffe », répète-t-il.

Avec des mots simples et directs, il qualifie désormais l’alcool de « poison comestible ». Une formule choc, mais qui traduit bien la prise de conscience d’un artiste qui a failli tout perdre.

Lire aussi : Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ?

Une renaissance personnelle et artistique

Depuis qu’il a fait le choix de la sobriété, Kendji semble avoir trouvé un nouvel équilibre. Plus apaisé, il savoure sa vie de père et son métier avec une lucidité nouvelle. « Ça m’a ouvert les yeux », confie-t-il, reconnaissant que cette décision a transformé sa vision du bonheur.

Son parcours rappelle que derrière les paillettes et la réussite, les pièges de la célébrité peuvent être nombreux. Mais aussi qu’il est possible de se reconstruire, même après les épreuves les plus douloureuses.

Lire aussi : Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2

En bref

À travers son témoignage poignant, Kendji Girac brise un tabou encore trop présent dans le monde du spectacle et dans la société : celui de l’alcool et de ses ravages. Avec courage, il a choisi de ne rien cacher, ni ses erreurs ni ses faiblesses.

Un message fort, qui pourrait bien inspirer de nombreux jeunes à réfléchir à leur propre consommation et à privilégier les choses essentielles : la famille, la santé et la liberté.

Découvrez maintenant Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ? et Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2.

Lire aussi : Les salaires de Léa Salamé et Élise Lucet font polémique, la Cour des comptes tire la sonnette d’alarme

Ajouter les points
0
Points
Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!