Une nouvelle arnaque après l’affaire Brad Pitt
Les brouteurs, ces escrocs qui exploitent les failles émotionnelles et technologiques, sont de retour avec un nouveau stratagème. Après l’affaire retentissante du faux Brad Pitt, qui avait coûté près de 830 000 euros à une victime française, c’est désormais Karine Le Marchand qui se retrouve malgré elle utilisée comme appât.
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L’animatrice phare de L’amour est dans le pré a décidé de prendre la parole publiquement afin de mettre ses fans en garde. Tout est parti de vidéos truquées circulant sur WhatsApp, où une fausse Karine Le Marchand sollicitait de l’argent au nom d’une association. Une ruse qui a déjà coûté 3500 euros à un internaute convaincu d’aider une bonne cause.
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Comment l’intelligence artificielle sert les escrocs
Le stratagème utilisé contre l’animatrice repose sur des vidéos générées grâce à l’intelligence artificielle. Comme dans l’affaire du faux Brad Pitt, les brouteurs exploitent les deepfakes, ces montages hyperréalistes capables de reproduire les mimiques et la voix d’une célébrité.
Karine Le Marchand a expliqué que la vidéo était « pas si mal faite », soulignant qu’un léger décalage au niveau des yeux pouvait mettre la puce à l’oreille. Mais pour une personne peu attentive, le piège est redoutablement efficace. La star déclare fermement : « Je ne demanderai jamais d’argent à des gens que je ne connais pas. Déjà, aux gens que je connais, je ne demande rien. C’est de l’arnaque. »
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Une vigilance plus que jamais nécessaire
Avec la démocratisation des outils d’IA, les brouteurs disposent d’armes redoutables pour perfectionner leurs arnaques. Ces escroqueries ne reposent plus seulement sur des mails truffés de fautes ou des messages suspects. Elles s’appuient désormais sur des vidéos et des appels en apparence crédibles, donnant aux victimes un faux sentiment de confiance.
Karine Le Marchand insiste : elle n’utilise jamais WhatsApp pour contacter des inconnus et encore moins pour demander de l’argent. Son alerte vise à protéger son public et à sensibiliser sur la recrudescence de ces pratiques.
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L’affaire du faux Brad Pitt, un électrochoc
L’histoire d’Anne Deneuchatel, victime d’un faux Brad Pitt, reste dans toutes les mémoires. Pensant converser avec l’acteur américain, elle a versé au fil des mois une somme astronomique, convaincue de financer des projets personnels et médicaux. Ce n’est qu’après avoir perdu 830 000 euros qu’elle a réalisé l’ampleur de la manipulation.
Depuis, elle a publié un ouvrage intitulé Je ne serai plus une proie – Manipulations et arnaques : lumières sur l’affaire du faux Brad Pitt (éd. Alisio). Dans ce livre, elle raconte son calvaire mais surtout, elle donne des clés pour reconnaître les signaux d’alerte et éviter de tomber dans le piège. Elle envisage également de créer une association d’aide aux victimes, un projet que beaucoup estiment plus que nécessaire.
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Les brouteurs, une menace en expansion
Les arnaques sentimentales ou associatives menées par des brouteurs ne cessent de croître. Profitant des réseaux sociaux, des applications de messagerie et désormais des IA génératives, ils ciblent des personnes vulnérables, en quête de liens affectifs ou sensibles aux causes humanitaires.
Les célébrités sont particulièrement utilisées comme appâts. Après Brad Pitt et Karine Le Marchand, d’autres personnalités risquent d’être exploitées pour donner du crédit à ces escroqueries. Le procédé est toujours le même : installer une relation de confiance, puis demander progressivement des sommes d’argent sous couvert d’urgence ou de solidarité.
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Le combat des victimes et des célébrités
Si Anne Deneuchatel a décidé de transformer son drame en combat public, Karine Le Marchand a pris les devants en alertant immédiatement ses abonnés. Ces témoignages et mises en garde sont essentiels, car ils permettent de briser la honte souvent ressentie par les victimes, et de rappeler que tout le monde peut être dupé.
L’animatrice se veut claire : elle ne sollicitera jamais directement ses fans par WhatsApp ou autres messageries pour des dons. Une règle simple qui peut éviter bien des déconvenues.
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En résumé
L’affaire de la fausse Karine Le Marchand vient rappeler que personne n’est à l’abri des brouteurs et de leurs manipulations de plus en plus sophistiquées. Après le scandale du faux Brad Pitt, cette nouvelle alerte confirme que la vigilance doit être de mise face à toute sollicitation en ligne, même lorsqu’elle semble provenir d’une célébrité.
Karine Le Marchand a choisi d’agir en transparence pour protéger sa communauté, et son témoignage s’ajoute à celui d’Anne Deneuchatel pour mettre en lumière l’ampleur du phénomène. Un phénomène qui, à l’ère de l’intelligence artificielle, ne fait malheureusement que commencer.
Découvrez maintenant « Je n’en peux plus, c’est trop dur » : la décision radicale de Karine Le Marchand pour aller mieux et "Maintenant je peux le dire" : pourquoi Karine Le Marchand a refusé de devenir le visage du JT de M6.
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