Le 25 septembre 2025, la cour d’appel de Poitiers a rendu une décision très attendue dans l’affaire qui oppose le clan Delon aux proches d’Ari Boulogne, le fils présumé du monstre sacré du cinéma français.
La justice a rejeté la demande de recherche en paternité déposée par la famille d’Ari, relançant une saga judiciaire qui dure depuis plus de soixante ans. Cette décision vient marquer un nouveau chapitre dans l’histoire mouvementée d’Alain Delon, disparu le 18 août 2024 à l’âge de 88 ans. Entre héritage disputé, rancunes familiales et quêtes de reconnaissance, le dossier illustre à quel point la légende du cinéma reste au cœur des passions, même après sa mort.
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Un combat judiciaire relancé après la mort d’Ari Boulogne
Né en 1962, Ari Boulogne était le fils de la chanteuse allemande Nico, muse du groupe The Velvet Underground, et de l’acteur Alain Delon, avec qui elle avait eu une brève liaison dans les années 1960.
Jamais reconnu par l’acteur, Ari a grandi dans une situation singulière : il fut élevé non pas par sa mère biologique, souvent absente, mais par Édith Boulogne, la propre mère d’Alain Delon. Un paradoxe qui renforça son sentiment de légitimité, sans pour autant lui offrir la reconnaissance officielle.
Durant sa vie, Ari a multiplié les démarches judiciaires afin d’obtenir la reconnaissance de sa filiation. Mais en août 2020, le tribunal d’Orléans s’était déclaré incompétent, considérant que la résidence principale d’Alain Delon se situait en Suisse.
Ce revers judiciaire n’a pas mis fin à la bataille : après le décès d’Ari en mai 2023, son fils Charles Boulogne a repris le flambeau en relançant la procédure.
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Le clan Delon uni contre la reconnaissance d’Ari
Si la disparition d’Alain Delon en août 2024 a ravivé de nombreux souvenirs, elle a également déclenché une véritable guerre autour de son héritage. Ses trois enfants reconnus – Anthony, Alain-Fabien et Anouchka – s’opposent violemment sur le partage de la succession.
Pourtant, sur un point, ils ont toujours fait front commun : refuser catégoriquement l’intégration d’Ari Boulogne comme quatrième héritier légitime. La décision de la cour d’appel de Poitiers du 25 septembre 2025 leur a donné raison, du moins provisoirement.
En confirmant la compétence de la juridiction française mais en déclarant la demande de Charles Boulogne prescrite, les magistrats ont fermé une nouvelle porte à la famille d’Ari. Me Laurence Bedossa, avocate d’Anthony et d’Alain-Fabien Delon, n’a pas caché sa satisfaction, affirmant que « cette décision consacre le droit et met fin à des années de contestation ».
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La douleur d’une quête de reconnaissance inachevée
Pour les proches d’Ari Boulogne, ce verdict sonne comme une injustice supplémentaire. Photographe de talent, mais souvent décrit comme un artiste maudit, Ari a toujours cherché à s’affirmer dans l’ombre écrasante du nom Delon. Sa disparition prématurée en 2023 a laissé à sa famille le poids de ce combat inachevé.
Son fils Charles, ainsi que sa fille Blanche, refusent de baisser les armes. Leur avocate, Me Saskia Ditisheim, a déjà annoncé que « la procédure n’est pas terminée » et qu’un recours sera envisagé. Leur objectif reste clair : obtenir, même à titre posthume, la reconnaissance d’une filiation que le clan Delon a toujours niée.
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Un héritage disputé qui entretient les tensions
Au-delà de la seule question de filiation, cette affaire a des répercussions directes sur l’héritage colossal laissé par Alain Delon. Avec ses biens immobiliers, ses œuvres d’art, ses souvenirs de cinéma et sa résidence emblématique de Douchy, l’héritage du Samouraï représente plusieurs dizaines de millions d’euros.
Dans un contexte où ses trois enfants légitimes s’affrontent déjà devant notaires et avocats, l’intégration d’un héritier supplémentaire aurait bouleversé l’équilibre. Le rejet de la demande de paternité permet donc, au moins temporairement, d’éviter une redistribution plus complexe encore.
Mais il est certain que cette affaire n’est pas près de s’éteindre, tant les enjeux financiers et symboliques restent considérables.
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En résumé : une affaire loin d’être close
Le verdict de Poitiers n’est peut-être pas la fin de l’histoire. Entre recours possibles, batailles d’avocats et tensions familiales, l’ombre d’Ari Boulogne continue de planer sur le destin du clan Delon. Ce qui est sûr, c’est que la disparition d’Alain Delon n’a pas apaisé les rancunes : elle semble au contraire avoir ravivé les blessures les plus profondes.
L’acteur, qui a incarné tant de héros solitaires et tourmentés au cinéma, laisse derrière lui un héritage à son image : complexe, passionné, et marqué par une lutte sans fin pour la reconnaissance et la mémoire.
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