Culture

Karine Le Marchand : sa nouvelle appli de rencontres dans le viseur de la CNIL

28 septembre 2025 - 21 : 45
par Mylène Karine Le Marchand lance son site de rencontres « Le club des belles âmes », mais la CNIL et la RGPD pointent déjà de graves irrégularités liées à la collecte massive de données personnelles.

L’animatrice et productrice Karine Le Marchand n’a jamais caché son goût pour les projets ambitieux. Après la télévision et la production, elle s’attaque désormais à l’univers des applications de rencontres avec un concept inédit : « Le club des belles âmes ».

Karine Le Marchand : sa nouvelle appli de rencontres dans le viseur de la CNIL

Mais avant même son lancement officiel, la plateforme fait déjà polémique. En cause : une collecte massive et intrusive de données personnelles, qui attire l’attention de la CNIL et soulève de sérieuses interrogations quant au respect du RGPD.

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Un concept original mais intrusif

Avec son site de rencontres, Karine Le Marchand promet une expérience différente des géants du secteur. Exit les faux profils et le « ghosting » : les utilisateurs devront répondre à plus de 100 questions et fournir des preuves tangibles de leur identité et de leur niveau de vie.

L’animatrice veut créer un environnement où les personnes inscrites partagent réellement des points communs. Mais pour y parvenir, elle demande bien plus que quelques photos et une description : fiches de paie, déclarations de patrimoine, orientation sexuelle, niveau d’études, situation familiale… Des documents sensibles, exigés pour que la plateforme puisse classer les inscrits dans des groupes homogènes et favoriser des rencontres entre profils « équivalents ».

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La CNIL monte au créneau

Ce modèle, qui mise sur une transparence extrême, n’a pas tardé à attirer l’attention des régulateurs. Interrogée par BFM Business, la CNIL a rappelé que « le consentement de l’utilisateur ne peut justifier à lui seul la collecte de n’importe quelle donnée ». L’autorité insiste sur le fait qu’une application doit « privilégier les documents les moins intrusifs possibles » et être capable de justifier la pertinence de chaque information demandée.

En clair, exiger des fiches de paie ou des déclarations de patrimoine pour s’inscrire à une appli de rencontres est jugé disproportionné, voire illégal. Car au-delà de l’aspect intrusif, le risque de piratage d’une telle base de données est énorme. Comme l’explique l’avocat Antoine Cheron, spécialiste de la propriété intellectuelle, l’application de Karine Le Marchand « collecte un volume très significatif de données personnelles », certaines étant sensibles au sens du RGPD, notamment celles liées à l’orientation sexuelle.

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Une stratégie business risquée

Derrière le projet, Karine Le Marchand espère créer un nouveau business rentable, misant sur un marché des rencontres en ligne toujours plus lucratif. Mais en cherchant à garantir un haut niveau de sélection et de fiabilité, elle se heurte au droit européen. Le RGPD, entré en vigueur en 2018, encadre strictement la collecte et l’utilisation des données personnelles, en particulier celles liées à la vie privée et financière.

En cas de manquement, les sanctions peuvent être lourdes : amendes colossales, voire interdiction de l’application sur le marché. La CNIL n’a pas encore tranché, mais les réserves émises sont suffisamment sérieuses pour jeter un doute sur l’avenir du Club des belles âmes.

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En résumé

En voulant révolutionner le monde des rencontres en ligne, Karine Le Marchand s’expose déjà à un coup d’arrêt réglementaire. Si son idée séduit par son originalité – lutter contre le ghosting et favoriser des relations basées sur des profils vérifiés – la méthode inquiète fortement. Trop intrusive, trop risquée, elle pourrait bien forcer l’animatrice à rétropédaler et à revoir en profondeur les fondations de son projet.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!