Le 1er octobre prochain sortira au cinéma Moi qui t’aimais, réalisé par Diane Kurys. Ce film revient sur la grande histoire d’amour entre Simone Signoret et Yves Montand, incarnés par Marina Foïs et Roschdy Zem.
Mais à quelques jours de sa sortie, l’œuvre est déjà au cœur d’une polémique familiale et médiatique. Benjamin Castaldi, petit-fils de l’actrice, accuse la réalisatrice d’avoir déformé la vérité. La réponse de Diane Kurys ne s’est pas fait attendre… et a enflammé un peu plus la controverse.
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Benjamin Castaldi monte au créneau pour défendre la mémoire de sa grand-mère
Tout a commencé en juin dernier, lorsque Benjamin Castaldi a publié une tribune dans Paris Match. Dans ce texte, l’animateur s’attaque directement à l’interprétation de Diane Kurys, qu’il juge biaisée et simpliste. Selon lui, le film présenterait Simone Signoret comme une “victime silencieuse” et Yves Montand comme un “prédateur manipulateur”.
“Ce n’était pas un rapport de domination, mais une étreinte profonde et imparfaite entre deux êtres libres”, écrit-il avec conviction. Pour le petit-fils du couple mythique, cette vision dénature complètement leur histoire : “J’aurais aimé être ému. J’ai été trahi. (…) Ce film ne comprend rien à ce que furent mes grands-parents. Il les instrumentalise, il les juge à travers le regard d’une époque qui a besoin de coupables et de victimes.”
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Un film accusé de coller aux codes de l’époque
Dans sa tribune, Benjamin Castaldi déplore ce qu’il considère comme une récupération idéologique. À ses yeux, Diane Kurys aurait sacrifié la complexité de la relation Signoret-Montand à une lecture contemporaine trop marquée par les notions de domination et de féminisme militant.
“Ce que propose Diane Kurys, ce n’est pas une reconstitution, c’est une récupération”, tranche-t-il. Un jugement sévère qui vise directement le choix artistique de la réalisatrice, accusée de transformer une passion tumultueuse en récit manichéen.
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Diane Kurys réplique avec ironie
Face à ces accusations, Diane Kurys a répondu dans Le Point. Sa réaction, teintée de sarcasme, n’a pas manqué de surprendre. “Il a dû s’aider de ChatGPT pour rédiger cela”, a-t-elle lancé, sous-entendant que Benjamin Castaldi n’aurait pas trouvé ses arguments lui-même.
Avant d’ajouter : “Il n’a pas utilisé les bons arguments pour me dézinguer. On ne va pas nous accuser d’avoir fait le très beau portrait d’un salaud.” Une réplique piquante qui, loin d’apaiser les tensions, alimente la curiosité du public autour de ce long-métrage.
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Une polémique qui attise l’attente
Ce duel médiatique entre le descendant de Simone Signoret et la réalisatrice du film confère à Moi qui t’aimais une visibilité inattendue. Au-delà des choix scénaristiques, la controverse interroge : comment représenter au cinéma des figures aussi emblématiques sans froisser la mémoire familiale ?
Le public sera bientôt juge. Entre admiration, colère et débats autour de la fidélité historique, le film s’annonce comme un objet culturel qui ne laissera personne indifférent. Et si Benjamin Castaldi crie à la trahison, Diane Kurys, elle, défend son droit d’artiste à proposer une relecture, quitte à bousculer les certitudes.
Une chose est sûre : le 1er octobre, l’histoire d’amour de Simone Signoret et Yves Montand reviendra sur grand écran… accompagnée d’un parfum de scandale.
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