Sorti hier, 24 septembre 2025, le film « Classe moyenne » s’annonce déjà comme l’un des événements cinématographiques de cette rentrée.
Réalisée par Antony Cordier, cette comédie grinçante embarque un casting impressionnant : Laurent Lafitte, Élodie Bouchez, Ramzy Bedia, Laure Calamy, Noée Abita, Sami Outalbali et Mahia Zrouki. Derrière ses airs de comédie estivale, le film révèle une véritable bombe sociale et met en lumière, avec humour et cruauté, les fractures de notre époque.
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Un synopsis qui dérape en carnage
Tout commence avec Mehdi, interprété par Sami Outalbali, qui s’apprête à passer un été paisible dans la somptueuse villa de ses beaux-parents. Mais dès son arrivée, la situation tourne à l’aigre : un conflit éclate entre la famille de sa fiancée et le couple de gardiens de la demeure, joué par Ramzy Bedia et Laure Calamy.
Issu d’un milieu modeste, Mehdi pense pouvoir se poser en médiateur. Mais très vite, ce qui devait n’être qu’une querelle de voisinage se transforme en une véritable guerre sociale. Les tensions explosent, les rancunes enfouies ressortent et la villa devient l’arène d’un règlement de comptes où chacun dévoile son vrai visage.
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Une satire sociale déguisée en comédie
Avec Classe moyenne, Antony Cordier signe une œuvre mordante qui rappelle la comédie italienne des années 60 : drôle en surface, cruelle en profondeur. Le film joue sur l’hypocrisie des apparences, la brutalité des rapports de classe et l’illusion du compromis. Le spectateur rit, mais se sent aussi mal à l’aise tant les situations évoquent des réalités sociales familières.
Laurent Lafitte, en patriarche bourgeois sûr de lui, livre une performance brillante face à Élodie Bouchez, plus fragile et ambiguë. Inversement, Ramzy Bedia et Laure Calamy incarnent des employés désabusés qui finissent par révéler une colère trop longtemps contenue.
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Un casting éclatant et une mise en scène nerveuse
La réussite de Classe moyenne tient aussi à son casting choral, où chaque personnage existe pleinement. Noée Abita et Mahia Zrouki apportent fraîcheur et intensité, tandis que Sami Outalbali incarne parfaitement le jeune homme pris en étau entre deux mondes. La mise en scène, vive et incisive, amplifie la tension à mesure que les dialogues deviennent plus tranchants et que les alliances se défont.
En résumé
Avec « Classe moyenne », Antony Cordier frappe fort. Ce n’est pas seulement une comédie estivale, mais une véritable radiographie de notre société, où la fracture sociale éclate au grand jour sous le soleil d’été. Le film, drôle et dérangeant à la fois, confirme le talent d’un réalisateur qui ose bousculer le spectateur.
Entre rires grinçants et malaise grandissant, Classe moyenne risque de marquer durablement la rentrée cinéma 2025. Un film qui, comme son titre l’indique, parle à tout le monde, mais qui ne laisse personne indemne.
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