Récemment, la chanteuse et personnalité médiatique Natasha St-Pier n’a pas mâché ses mots à l’encontre de la série à succès HPI. Elle en a qualifié certains aspects de « caricaturaux », jugeant que les scènes ou situations pouvaient verser dans l’amplification outrancière.
Mais loin d’une simple critique de spectatrice, elle affirme en savoir quelque chose, évoquant une proximité ou une expérience personnelle lui donnant le droit à ce verdict.
Les reproches de Natasha St-Pier à HPI
Selon ses propos, la série HPI amplifierait les traits, accentuerait les clichés au-delà du vraisemblable et proposerait des comportements qui, dans la réalité, seraient extravagants ou irréalistes. Elle déplore une dramatisation excessive, des réactions trop « téléphonées », des personnages trop marqués pour paraître crédibles dans un quotidien. En ce sens, elle juge que l’écriture ne sert pas toujours la finesse ou le subtil, mais s’appuie parfois sur des raccourcis narratifs, ce qui nuit à la vraisemblance.
Elle précise que ses critiques ne sont pas inspirées par un simple bashing, mais qu’elles reposent sur sa propre expérience ou sensibilité — sans pour autant dévoiler précisément ce qu’elle a vécu ou observé. Son attachement à la justesse dans le récit, à la cohérence des personnages et à la crédibilité des intrigues l’amène à pointer ce qu’elle perçoit comme des failles.
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HPI : succès critique et popularité malgré tout
La série HPI (pour « Haut Potentiel Intellectuel ») a su trouver son public, en mixant humour, intrigue policière, comédie et psychologie de personnages. Elle s’appuie sur des ressorts populaires : un personnage principal atypique, des dilemmes personnels, un cadre professionnel stimulant. Son succès repose aussi sur son accessibilité, ses rebondissements et un mélange des genres.
Même si Natasha St-Pier considère certains aspects comme caricaturaux, cela ne veut pas dire qu’elle rejette totalement l’œuvre. Elle peut reconnaître la force des performances ou des idées, tout en regrettant un excès dans certaines ficelles narratives.
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Pourquoi cette critique résonne
Lorsque quelqu’un du monde culturel s’exprime ainsi sur une série populaire, cela retentit : cela invite à la réflexion sur les codes narratifs du genre policier contemporain, sur l’équilibre entre le divertissement et la vraisemblance. Les spectateurs sensibilisés aux détails – professionnels, spécialistes ou passionnés – peuvent se reconnaître dans ce questionnement sur le réalisme.
De plus, Natasha St-Pier, en tant que figure reconnue du milieu artistique, apporte une voix singulière : ce n’est pas une journaliste télé ou critique série, mais une artiste qui regarde aussi le spectacle télévisuel avec un œil critique. Cela donne du poids à ses propos.
Ce qu’on peut retenir
La critique qu’elle adresse à HPI – la qualifier de caricaturale – n’est pas une condamnation sans nuance, mais un appel à davantage de subtilité. Elle souhaite que la fiction ne néglige pas le réalisme, que l’intensité dramatique ne soit pas au détriment de la cohérence des personnages.
La controverse est lancée : spectateurs, fans de la série ou de Natasha St-Pier, producteurs, scénaristes… chacun sera attentif à la réaction des créateurs de HPI. Et peut-être que dans les saisons à venir, certains détails seront revus, certains excès atténués, pour mieux concilier divertissement et crédibilité.
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