Quelques jours après une question jugée maladroite posée à Marion Cotillard, Léa Salamé s’est retrouvée de nouveau au centre de l’attention, cette fois-ci en raison d’une bourde commise en plein journal télévisé de France 2.
Une séquence survenue dans un contexte déjà extrêmement sensible : le procès de Cédric Jubillar, ouvert le 22 septembre 2025 au tribunal d’Albi.
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Une soirée sous haute tension pour la journaliste
Ce lundi 22 septembre, aux commandes de l’édition du soir, Léa Salamé s’est exprimée sur l’ouverture du procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine Jubillar. La journaliste a décrit l’arrivée de l’accusé à l’audience, détaillant son apparence et les conditions de sécurité exceptionnelles mises en place. Mais un mot a attiré l’attention : une formulation maladroite laissant entendre une affirmation trop directe de sa culpabilité, alors que le procès vient tout juste de débuter.
Si l’instant est passé relativement inaperçu sur le plateau, les téléspectateurs, eux, ne l’ont pas manqué. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes ont souligné ce lapsus jugé problématique, rappelant que dans une affaire aussi scrutée, chaque mot a un poids considérable.
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La réaction de Léa Salamé en direct
Ce qui a surpris les téléspectateurs, c’est que Léa Salamé n’a pas corrigé son erreur en direct. Avec le professionnalisme qu’on lui connaît, elle a poursuivi son JT comme si de rien n’était, enchaînant sur les premiers éléments de l’audience et sur les déclarations de Cédric Jubillar, qui continue de clamer son innocence : « Je conteste toujours les faits qui me sont reprochés ».
Cette absence de réaction immédiate peut s’expliquer par la pression extrême qui entoure ce type de procès médiatique. Devant des millions de téléspectateurs, corriger une faute peut parfois donner davantage d’écho à l’erreur initiale. Léa Salamé a donc choisi de garder le cap et de maintenir la maîtrise de son antenne.
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Un climat tendu autour du procès Jubillar
Depuis quatre ans et demi, l’affaire Jubillar passionne et divise l’opinion. L’ouverture de ce procès devant la cour d’assises du Tarn marque un tournant dans ce dossier au retentissement national. L’absence de corps, d’arme et de scène de crime rend le travail des magistrats particulièrement complexe, et donne aux débats une intensité particulière.
Les avocats de l’accusé, Me Emmanuelle Franck et Me Alexandre Martin, se montrent confiants. Pour eux, les zones d’ombre jouent en faveur de leur client. Me Franck a souligné la personnalité jugée « immature » de Cédric Jubillar, mais insiste sur l’absence d’éléments matériels décisifs. Me Martin, lui, martèle l’innocence de son client et rappelle que les experts eux-mêmes ne le considèrent pas comme manipulateur.
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La pression médiatique sur les journalistes
La bourde de Léa Salamé illustre aussi la difficulté du métier de journaliste face à des affaires judiciaires aussi médiatisées. Sur un plateau en direct, chaque mot est scruté, chaque intonation analysée. Dans le cas présent, la moindre imprécision peut être interprétée comme un biais ou une prise de position.
Déjà pointée du doigt quelques jours plus tôt pour une question jugée gênante à Marion Cotillard, Léa Salamé se retrouve à nouveau au cœur des discussions. Pourtant, en choisissant de poursuivre sans s’excuser ni rectifier, elle a fait le pari de la sobriété. Une attitude qui a probablement évité que la polémique ne prenne une ampleur encore plus grande.
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Un procès qui retient l’attention de la France entière
Au-delà de ce lapsus, le véritable centre d’attention reste le procès de Cédric Jubillar, qui doit durer plusieurs semaines. L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité s’il est reconnu coupable du meurtre de son épouse. Mais la défense entend bien exploiter chaque faille du dossier pour convaincre le jury populaire.
L’affaire met en lumière les fractures d’un couple, les tensions d’un village, et les failles d’une enquête marquée par de nombreux rebondissements. Elle interroge aussi sur la médiatisation extrême des faits divers en France, où le grand public se passionne pour les audiences judiciaires au point d’en faire des feuilletons nationaux.
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En résumé
La bourde de Léa Salamé restera sans doute anecdotique dans le déroulement du procès, mais elle reflète la tension et la vigilance extrême qui entourent cette affaire hors normes. Entre les débats judiciaires, les analyses médiatiques et les réactions sur les réseaux sociaux, le procès Jubillar ne fait que commencer et promet encore de nombreux rebondissements.
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