Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, s’est ouvert le lundi 22 septembre 2025 devant la cour d’assises du Tarn. Cinq ans après la disparition de l’infirmière de Cagnac-les-Mines, ce dossier reste marqué par une énigme centrale : pas de corps retrouvé, pas d’aveu, pas de preuve irréfutable.
Pourtant, le peintre-plaquiste de 38 ans se retrouve face aux jurés, clamant son innocence. Et dès l’ouverture du journal télévisé du 20h, Léa Salamé a marqué les esprits en choisissant de souligner trois détails physiques de l’accusé.
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L’ouverture du JT marquée par une description frappante
Dans son introduction, la journaliste de France 2 a planté le décor avec des mots lourds de sens. Elle a évoqué un homme « crâne rasé, amaigri et son alliance ostensiblement à la main ». Une image forte, destinée à rappeler que ce procès sera aussi une affaire de perception, où chaque détail pourra influencer l’opinion des jurés et des téléspectateurs. Le choix de ces mots n’est pas anodin : en décrivant l’accusé de manière si précise, Léa Salamé a voulu attirer l’attention sur l’importance de l’image dans un dossier où les preuves manquent.
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L’alliance comme symbole ambigu
Parmi les détails relevés, c’est surtout l’alliance de Cédric Jubillar qui interroge. Porter encore ce symbole conjugal, malgré la disparition de son épouse et l’accusation qui pèse sur lui, a été perçu comme un geste calculé. Depuis le début de l’enquête, les enquêteurs ont insisté sur le rapport compliqué du couple : une épouse prête à refaire sa vie, un mari qui refusait de tourner la page. En exhibant son alliance au premier jour du procès, Cédric Jubillar envoie un message clair : celui d’un homme qui se considère encore comme mari, et non comme veuf. Mais ce détail peut aussi être lu comme une stratégie, destinée à influencer la perception des jurés.
Une apparence qui intrigue
L’autre élément qui a frappé les observateurs est l’amaigrissement visible de l’accusé. Après plusieurs années de détention provisoire, Cédric Jubillar est apparu considérablement amaigri, son crâne rasé accentuant encore cette impression. Une transformation physique qui a immédiatement suscité des commentaires. Était-ce la conséquence de la prison, de l’attente du procès, ou une manière de contrôler son image au moment crucial ? Quoi qu’il en soit, cette apparence contrastait fortement avec celle que le public connaissait au moment de la disparition de Delphine en décembre 2020.
Un procès hors normes
Ce premier jour a donné le ton : l’ambiance à la cour d’assises du Tarn est lourde, marquée par une attente immense et une pression médiatique intense. De nombreux témoins sont appelés à déposer dans les prochaines semaines. Parmi eux, des voisines affirmant avoir entendu des cris déchirants la nuit de la disparition, mais aussi d’anciennes compagnes de l’accusé, certaines ayant rapporté des confidences compromettantes. Chaque parole, chaque attitude de l’accusé sera scrutée avec attention.
La force des images dans un procès sans preuves
L’absence de preuves matérielles fait de ce procès une bataille d’images et de perceptions. Dans un tel contexte, les détails physiques et symboliques prennent une importance décuplée. En soulignant d’emblée le crâne rasé, l’amaigrissement et l’alliance de l’accusé, Léa Salamé a rappelé à quel point la justice, mais aussi l’opinion publique, peuvent être influencées par ce que l’on voit et par ce que l’on interprète. Le moindre geste de Cédric Jubillar est désormais susceptible d’être analysé et discuté.
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Une affaire qui continue de diviser
Cinq ans après la disparition de Delphine Jubillar, le mystère reste entier. Pour certains, l’accusé est coupable, son comportement et ses contradictions alimentant les soupçons. Pour d’autres, il demeure un homme présumé innocent, victime d’un dossier sans preuves tangibles. Le procès, prévu pour durer quatre semaines, s’annonce donc comme l’un des plus médiatisés et des plus scrutés de ces dernières années. Son issue reste imprévisible, tant l’affaire mêle drame intime, enquête inachevée et enjeux d’image.
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