À 56 ans, Jason Bateman a derrière lui une carrière impressionnante, entre comédies cultes, drames salués et succès télévisés comme Arrested Development ou Ozark.
Pourtant, c’est un souvenir bien plus ancien et inattendu qu’il a décidé de partager récemment : celui d’un bizutage subi dans son enfance sur le tournage de la mythique série La petite maison dans la prairie.
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Un retour en arrière sur les débuts de carrière de Jason Bateman
Avant d’être l’acteur incontournable que l’on connaît aujourd’hui, Jason Bateman a démarré très jeune dans l’univers hollywoodien. En 1981, il rejoint la distribution de La petite maison dans la prairie, l’un des feuilletons les plus populaires de la télévision américaine des années 70 et 80.
Il y incarne James Cooper Ingalls, un garçon de 12 ans au destin tragique, accueilli par Charles Ingalls et sa famille. Le personnage reste gravé dans la mémoire des téléspectateurs, notamment à travers l’intrigue dramatique où James est grièvement blessé lors d’un braquage et tombe dans le coma. Une performance remarquée qui permet au jeune Bateman de s’imposer rapidement à l’écran.
Mais derrière la douceur et les valeurs familiales véhiculées par la série, le jeune comédien a vécu une expérience bien différente en coulisses.
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Un bizutage violent sur le tournage
Invité dans l’émission américaine Hot Ones dans le cadre de la promotion de sa nouvelle série Black Rabbit sur Netflix, Jason Bateman est revenu sur cette période. Il raconte avoir subi un bizutage orchestré par d’autres enfants du casting.
« Ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils m’ont plaqué au sol, m’ont immobilisé en mettant les genoux sur mes épaules et m’ont donné des coups de poing, ou peu importe comment ils appellent ça, sur la poitrine », a-t-il révélé avec un mélange d’amusement et de distance. Un souvenir marquant qui témoigne des rapports de force pouvant exister même entre enfants acteurs sur un plateau de tournage.
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Une vengeance bien orchestrée
Plutôt que de subir en silence, le futur acteur oscarisé pour son talent a trouvé un moyen malin de se venger. Avec la complicité de l’équipe de maquillage, il a décidé de retourner la situation contre ses petits agresseurs.
« Je lui ai dit : ‘Fais-moi une grosse marque noire et bleue sur toute la poitrine’. Puis, je suis allé voir leurs parents et je leur ai dit : ‘Regardez ce que vos enfants m’ont fait’. Et c’était bien. Je leur ai attiré des ennuis », a raconté Bateman. Ce stratagème a permis au jeune comédien d’équilibrer les forces, transformant une expérience négative en anecdote savoureuse des décennies plus tard.
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La petite maison dans la prairie, un tournage pas si idyllique
Ces révélations viennent nuancer l’image immaculée de La petite maison dans la prairie, série emblématique des années 70 et 80 qui mettait en avant la solidarité, la bienveillance et les valeurs familiales.
Comme de nombreux acteurs enfants de cette époque, Jason Bateman a connu les deux facettes de ce milieu : la gloire précoce et les difficultés d’un environnement parfois hostile. Ce témoignage rappelle que les coulisses de l’industrie télévisuelle peuvent être bien éloignées des images idylliques diffusées à l’écran.
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Jason Bateman, d’enfant star à acteur incontournable
Malgré cette mésaventure, Jason Bateman a poursuivi son chemin avec brio. Après La petite maison dans la prairie, il décroche des rôles dans plusieurs séries télévisées avant de connaître un véritable tournant avec la sitcom Arrested Development.
Il s’impose ensuite au cinéma avec des comédies à succès (Comment tuer son boss ?, Les Miller, une famille en herbe) et surtout avec le rôle sombre et complexe de Marty Byrde dans Ozark, série saluée par la critique.
Aujourd’hui, avec Black Rabbit sur Netflix, Jason Bateman continue de prouver son talent protéiforme, tout en partageant avec humour et sincérité les souvenirs parfois difficiles de ses débuts.
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En bref
En racontant cet épisode de bizutage vécu sur le tournage de La petite maison dans la prairie, Jason Bateman rappelle que les plateaux de tournage ne sont pas toujours synonymes de bonheur enfantin. Mais ce souvenir illustre aussi sa capacité à faire preuve de recul, de malice et de résilience, des qualités qui lui ont sans doute permis de durer dans un univers aussi exigeant qu’Hollywood.
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