À peine quelques semaines après avoir pris les rênes du JT de 20 heures de France 2, Léa Salamé fait déjà face à un premier bad buzz. Son interview de Marion Cotillard a provoqué une vague de critiques, pointant à la fois des maladresses professionnelles et une curiosité jugée déplacée.
Mais alors que les réseaux sociaux s’emballaient, une voix s’est élevée pour la défendre : celle de Laurent Ruquier, son ancien complice d’antenne.
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Un démarrage chahuté pour Léa Salamé au 20 heures
Le 1er septembre dernier, la journaliste de 45 ans a succédé à Anne-Sophie Lapix à la tête du journal télévisé de France 2. Une promotion qui n’a pas manqué de susciter des réactions, tant le poste est stratégique et scruté par des millions de téléspectateurs chaque soir. Mais après seulement quelques éditions, Léa Salamé s’est retrouvée au centre de l’attention pour de mauvaises raisons.
Lorsqu’elle a reçu Marion Cotillard sur son plateau, la présentatrice a d’abord commis une erreur sur la date de sortie du nouveau film de l’actrice. Mais c’est surtout une question personnelle qui a mis le feu aux poudres. Interrogeant la comédienne sur sa rupture avec Guillaume Canet, le père de ses enfants, Léa Salamé a été poliment recadrée par son invitée, qui a rappelé qu’elle était venue parler de cinéma et non de sa vie intime.
La séquence a fait le tour des réseaux sociaux, où la journaliste a été accusée de manquer de tact et de professionnalisme. Pour certains, ce faux pas illustre la difficulté de passer du rôle d’intervieweuse politique et culturelle à celui de grande présentatrice d’un JT grand public.
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La réaction bienveillante de Laurent Ruquier
Face à ce déferlement de critiques, Laurent Ruquier a tenu à prendre la parole. Invité du Journal Inattendu sur RTL le 20 septembre, l’animateur a rappelé son admiration pour le travail de son ancienne collègue. « Je lui ai souhaité bonne chance », a-t-il confié, avant de relativiser la polémique.
« Là il y a une petite polémique cette semaine, mais il y en aura d’autres, tout le temps », a déclaré le présentateur des Grosses Têtes. « Moi je trouve qu’elle fait le taf », a-t-il insisté, soulignant que Léa Salamé possède toutes les qualités nécessaires pour occuper ce poste.
Une comparaison inévitable avec Anne-Sophie Lapix
Dans son intervention, Laurent Ruquier a également tenu à rappeler que le remplacement d’Anne-Sophie Lapix ne relevait pas d’un manque de compétences, mais d’un choix stratégique de la chaîne. « C’est quand même une bonne présentatrice du 20 heures, il n’y a rien à dire. Mais Anne-Sophie Lapix l’était aussi ! C’est un désir de changement de la chaîne », a-t-il expliqué.
Selon lui, la transition est forcément délicate. Tout changement à la tête d’un JT majeur entraîne un lot de comparaisons et de jugements. Mais il se dit convaincu que Léa Salamé est « faite pour ça » et saura imposer sa marque.
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Une stratégie de communication critiquée
Laurent Ruquier a cependant pointé ce qu’il considère comme une erreur de la chaîne publique : la mise en avant excessive du lancement. « Peut-être qu’il y a eu trop de bruit autour », a-t-il observé. « Il aurait fallu que les débuts soient plus discrets. Forcément, il y a beaucoup, beaucoup de critiques et il va falloir qu’elle passe cet orage-là. »
Ces propos reflètent une réalité médiatique : plus une arrivée est médiatisée, plus elle attire de regards… et donc de critiques. En multipliant les annonces autour de la nomination de Léa Salamé, France Télévisions a probablement créé des attentes très élevées, accentuant la sévérité du jugement public.
“L’essentiel, c’est de durer”
Pour conclure son propos, Laurent Ruquier a convoqué une référence chère au monde de la télévision : Michel Drucker. « L’essentiel, c’est de durer », a-t-il rappelé. Autrement dit, les polémiques du moment ne sont que passagères. Ce qui comptera réellement, c’est la capacité de Léa Salamé à s’installer dans le temps et à fidéliser les téléspectateurs.
Une philosophie qui pourrait bien servir la journaliste dans cette nouvelle étape de sa carrière. Si les débuts sont chahutés, rien n’empêche qu’elle trouve rapidement ses marques et impose son style, comme elle a su le faire dans chacune de ses expériences précédentes, de la radio à la télévision.
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En bref
La nomination de Léa Salamé au JT de France 2 marque un tournant pour la journaliste, habituée aux interviews politiques et aux talk-shows. Sa première polémique illustre la pression immense qui pèse sur les épaules de celles et ceux qui occupent cette place hautement symbolique. Mais soutenue par des figures comme Laurent Ruquier, elle peut espérer traverser cette tempête et construire une relation durable avec son public.
Car au-delà des buzz et des réseaux sociaux, ce qui fera la différence, c’est la constance. Comme le rappelle Michel Drucker : « L’essentiel, c’est de durer ». Et Léa Salamé semble bien décidée à relever ce défi.
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