On ne l’arrête plus. Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, vient de lever le voile sur une nouvelle génération de lunettes connectées qui risque bien de bouleverser notre quotidien.
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Dévoilées le 17 septembre 2025 lors de la conférence annuelle Meta Connect à Menlo Park, les Ray-Ban Meta Display intègrent désormais un écran miniature directement dans le verre droit, capable d’afficher des messages, des photos et même des vidéos. Mark Zuckerberg, fidèle à son ambition de fusionner réel et virtuel, a présenté ces lunettes futuristes comme une étape cruciale vers ce qu’il appelle depuis des années le métavers : une expérience immersive où nos interactions numériques ne passeront plus uniquement par nos smartphones mais par des objets portables, naturels et discrets.
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Une démonstration impressionnante à Menlo Park
Pour marquer les esprits, Mark Zuckerberg est entré sur scène en filmant son arrivée grâce aux nouvelles lunettes. Il a ainsi montré en direct leur principal atout : l’écran intégré, couplé à des fonctions d’intelligence artificielle activables à la voix ou à de simples gestes de la main grâce à un bracelet connecté.
Le fondateur de Meta a expliqué vouloir créer des lunettes à la fois élégantes et puissantes, offrant une « superintelligence personnelle ». Comprenez : un assistant intelligent directement devant vos yeux, capable de projeter des hologrammes réalistes et de vous accompagner au quotidien, sans sortir votre téléphone de votre poche.
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Une branche encore déficitaire pour Meta
Si la vision est séduisante, le pari reste colossal. Depuis le virage stratégique pris en 2021 avec l’abandon du nom Facebook au profit de Meta, l’entreprise investit des milliards dans ses laboratoires de réalité virtuelle et augmentée, regroupés au sein de Reality Labs.
Résultat : des pertes abyssales. Rien que ce trimestre, Reality Labs a englouti 4,5 milliards de dollars, pour à peine 370 millions de revenus. Et les analystes sont formels : les ventes actuelles de lunettes connectées ne suffiront pas à rendre la division rentable avant longtemps.
« Il n’y a aucune chance réaliste que cette activité soit profitable à court terme », estime Leo Gebbie, analyste chez CCS Insight. Mais selon lui, l’enjeu est ailleurs : Meta veut se détacher de la dépendance aux smartphones, dominés par Apple et Google, pour inventer son propre avenir dans le domaine des objets connectés portables.
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Des fonctions dopées à l’intelligence artificielle
La vraie révolution se cache derrière l’IA embarquée. Outre la possibilité de lire un message ou de visionner une vidéo dans vos lunettes, Meta promet une panoplie de fonctionnalités pensées pour améliorer la vie de tous les jours.
Les nouvelles Ray-Ban Display et les modèles Oakley Meta Vanguard permettent par exemple de :
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traduire instantanément les paroles de votre interlocuteur,
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afficher des sous-titres en temps réel,
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capter des photos ou vidéos sans sortir son smartphone,
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amplifier la voix d’un ami dans un environnement bruyant,
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ou encore aider en cuisine, en proposant des recettes adaptées aux ingrédients filmés par la caméra.
Une combinaison qui transforme ces lunettes en véritable compagnon intelligent capable d’épauler l’utilisateur dans des situations du quotidien.
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Des modèles pour tous les styles
Meta mise aussi sur le style et la diversité des montures. Après un partenariat signé en 2019 avec EssilorLuxottica, maison mère de Ray-Ban et Oakley, la gamme s’élargit désormais à des modèles plus sportifs.
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Les Ray-Ban Meta Display, équipées d’écran, seront proposées à 799 dollars (environ 675 euros) à partir du 30 septembre 2025.
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Les versions plus classiques, sans écran mais avec IA intégrée, seront disponibles dès 379 dollars (320 euros).
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Les Oakley Meta Vanguard, pensées pour un usage sportif, arriveront fin octobre au prix de 499 dollars (420 euros).
Un pari osé : allier design iconique et technologie de pointe, afin de séduire aussi bien les passionnés de gadgets que le grand public.
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Un marché en pleine explosion
L’engouement autour des lunettes intelligentes n’est pas une lubie passagère. Selon le cabinet Grand View Research, le marché mondial évalué à 2 milliards de dollars en 2024 pourrait grimper jusqu’à 8,26 milliards d’ici la fin de la décennie.
Et les chiffres de Meta confirment déjà cette tendance : plusieurs millions de paires de Ray-Ban Meta se sont écoulées depuis leur lancement en 2023, faisant d’elles les lunettes connectées les plus vendues au monde.
De quoi donner raison à Mark Zuckerberg : si le chemin vers la rentabilité est encore long, la révolution des objets connectés semble bel et bien enclenchée.
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