Culture

Léa Salamé critiquée après son interview de Marion Cotillard : ce chroniqueur prend sa défense et dénonce une « manipulation de l’opinion publique »

18 septembre 2025 - 09 : 33
par Mylène Après la polémique autour de l’interview de Marion Cotillard, Léa Salamé est défendue par Jean-Michel Aphatie dans Quotidien. Le chroniqueur dénonce des critiques excessives et y voit une attaque contre le service public.

L’interview de Marion Cotillard par Léa Salamé dans le journal de 20 Heures de France 2, le lundi 15 septembre, est devenue en l’espace de quelques heures un véritable phénomène médiatique. Diffusée en direct, la séquence a été reprise en boucle sur les réseaux sociaux et commentée dans de nombreux médias. Une bévue sur la date de sortie d’un film, suivie d’une question personnelle sur la séparation de l’actrice avec Guillaume Canet, a suffi à enflammer le débat.

Léa Salamé critiquée après son interview de Marion Cotillard : ce chroniqueur prend sa défense et dénonce une manipulation de l’opinion publique

Si certains internautes et observateurs ont reproché à la journaliste d’avoir franchi une ligne, d’autres, comme Jean-Michel Aphatie, estiment que les critiques sont largement exagérées et cachent un enjeu bien plus vaste : celui du service public audiovisuel.

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Un échange qui a rapidement créé le malaise

Ce lundi soir, Léa Salamé recevait Marion Cotillard en plateau pour évoquer ses projets cinématographiques. Mais la fin de l’entretien a pris une tournure inattendue. En mentionnant un futur film de l’actrice avec Guillaume Canet, la journaliste s’est trompée sur l’année de sortie. Déstabilisée, elle a enchaîné en abordant de front la récente séparation du couple, confirmée cet été par une dépêche AFP. « Vous êtes un des couples qui a fait le plus rêver les Français. Est-ce que vous allez bien, Marion Cotillard ? » a-t-elle demandé.

La réponse de la star fut brève mais polie : « Merci, ça va. Et vous, vous allez bien ? » Un échange qui a semblé glacial, au point que de nombreux téléspectateurs ont perçu un malaise. Dès le lendemain, les réseaux sociaux s’enflammaient. Certains reprochaient à la journaliste une insistance déplacée, d’autres dénonçaient un manque de tact dans un moment censé être consacré à la carrière de l’actrice.

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La défense appuyée de Jean-Michel Aphatie

Face au buzz, les critiques se sont multipliées à l’égard de Léa Salamé, parfois virulentes. Ce mercredi 17 septembre, dans l’émission Quotidien diffusée sur TMC, Jean-Michel Aphatie a tenu à réagir. Pour lui, la question posée par la journaliste n’avait rien d’excessivement intrusive. « Peut-être qu’on peut juger que la question est un peu déplacée, que l’intimité n’avait pas à intervenir là. Et encore, s’il n’y avait pas eu le communiqué à l’AFP, elle ne l’aurait pas fait », a-t-il déclaré.

En clair, la séparation ayant déjà été officialisée, la question ne relevait pas de la pure indiscrétion. Yann Barthès, présentateur de l’émission, a d’ailleurs abondé dans ce sens : « Quand on est un couple aussi connu, évidemment on dit qu’on se sépare et après il y a bien quelques questions qui viennent. » Pour le chroniqueur, l’ampleur des attaques est disproportionnée : « Si on peut la critiquer, pourquoi pas, ça ne mérite pas deux jours de bastonnade tout à fait singulière. »

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Des critiques qui cachent une cible plus large

Au-delà de la séquence elle-même, Jean-Michel Aphatie estime que cette polémique dépasse le simple cadre d’une interview. Il y voit une attaque dirigée contre le service public dans son ensemble. « Derrière la bastonnade que subit Léa Salamé, il y a ce débat : ‘Le service public, ils sont tous nuls, ça coûte cher, 4 milliards par an, et si on privatisait tout ça, ce serait quand même bien mieux’ », a-t-il expliqué.

Le journaliste de 67 ans dénonce ainsi une récupération politique et médiatique. Selon lui, certains responsables politiques instrumentalisent ce type de polémique pour nourrir leur discours contre l’audiovisuel public. Il pointe également du doigt certains médias privés, sans les nommer, mais tout en laissant entendre qu’il faisait allusion à CNews, dont les locaux se trouvent au-dessus du plateau de Quotidien. « Il ne faut pas être dupe de la tentative de manipulation de l’opinion publique », a conclu Jean-Michel Aphatie, en rappelant qu’il s’agissait avant tout d’une erreur ponctuelle et non d’une faute professionnelle majeure.

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Léa Salamé, une journaliste régulièrement sous le feu des critiques

Il faut dire que Léa Salamé, qui a succédé à Anne-Sophie Lapix à la présentation du 20 Heures, n’en est pas à sa première controverse. Sa manière directe d’aborder certains sujets, son style incisif et parfois jugé abrupt, suscitent régulièrement des débats. Certains saluent son audace, d’autres estiment qu’elle va trop loin. Mais l’acharnement de ces derniers jours surprend, même parmi ses détracteurs habituels. La journaliste a poursuivi son édition sans montrer de gêne particulière, preuve de son professionnalisme, mais les images, isolées et viralisées, ont suffi à alimenter le bashing. L’affaire illustre parfaitement le rapport parfois explosif entre médias traditionnels, célébrités et réseaux sociaux : un moment banal peut vite se transformer en scandale lorsqu’il est relayé massivement et sorti de son contexte.

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Un débat qui dépasse le simple malaise télévisuel

La séquence entre Marion Cotillard et Léa Salamé ne restera sans doute pas dans les annales de la télévision pour sa pertinence journalistique, mais elle aura au moins mis en lumière une question plus profonde : comment protéger les journalistes de critiques disproportionnées et distinguer l’analyse constructive de l’acharnement ciblé ? Pour Jean-Michel Aphatie, le véritable enjeu se situe ailleurs. Derrière les polémiques superficielles, il y a un combat idéologique autour de la place et du rôle du service public audiovisuel en France. À l’heure où certains prônent sa privatisation, chaque faux pas devient une occasion rêvée d’enfoncer le clou.

Dans cette affaire, la défense d’Aphatie apporte un éclairage différent : celui d’un professionnel qui voit au-delà de l’anecdote et rappelle que, derrière une simple interview un peu maladroite, se joue aussi une bataille culturelle et politique.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!