Depuis plusieurs mois, l’image publique de Jean Imbert, chef étoilé révélé par la télévision, est mise à mal par de graves accusations de violences conjugales. Si plusieurs témoignages anonymes ont émergé, celui d’Alexandra Rosenfeld, ex-Miss France, a marqué un tournant.
Après avoir choisi l’anonymat sous le prénom d’Éléonore, elle a finalement décidé de parler à visage découvert et de soutenir d’autres femmes qui affirment elles aussi avoir subi des comportements abusifs. Désormais, elle se dit prête à mener cette bataille médiatique et judiciaire jusqu’au bout.
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Alexandra Rosenfeld sort de l’ombre
Lorsque le magazine Elle publie au printemps 2025 une enquête détaillée sur les comportements du chef, plusieurs anciennes compagnes racontent des expériences douloureuses, allant de la manipulation psychologique aux violences physiques. Parmi elles, l’actrice Lila Salet, qui a choisi de porter plainte. Mais la révélation la plus marquante reste celle d’Alexandra Rosenfeld.
Longtemps restée dans le silence, l’ex-reine de beauté a pris la parole en septembre dernier dans l’émission Quotidien. Elle y a décrit une relation marquée par l’emprise, les insultes et la violence. Des propos qui ont bouleversé les téléspectateurs et relancé le débat sur le comportement du cuisinier.
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Des témoignages glaçants
Dans son intervention, Alexandra Rosenfeld a détaillé la spirale destructrice qu’elle dit avoir traversée : des critiques humiliantes sur son apparence, des insultes dégradantes et même des coups. Elle a notamment relaté des épisodes où, selon ses mots, "le coup de tête vient assez vite".
Mais les violences ne se limitaient pas à l’intimité du couple. Elle a raconté l’omniprésence et la surveillance, avec un homme capable de se cacher dans un parking, devant l’école de sa fille ou dans le hall d’immeuble, multipliant les comportements intrusifs et oppressants lorsqu’elle tentait de rompre. Ces révélations font écho à celles d’un ancien collaborateur du chef, relayées par Slate France et partagées par l’ex-Miss France. Selon lui, les mêmes comportements de mépris et de harcèlement s’exerçaient dans les cuisines et auprès des équipes de ses restaurants.
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Une libération de la parole
Pour Alexandra Rosenfeld, prendre la parole n’a pas été une décision facile. Elle reconnaît avoir quitté le cuisinier "des dizaines de fois sans parvenir à partir vraiment". Une emprise qui illustre, selon elle, la complexité des violences psychologiques et l’incapacité à s’extraire rapidement de ces relations toxiques. Aujourd’hui, elle explique vouloir soutenir d’autres victimes et leur montrer qu’elles ne sont pas seules. En refusant de rester silencieuse, elle s’inscrit dans une démarche de solidarité, consciente de l’impact de sa notoriété sur la visibilité de cette affaire.
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Une enquête en cours
Le parquet de Versailles a ouvert une enquête pour des faits remontant à 2012 et 2013. Plusieurs témoignages doivent être entendus, tandis que les accusations continuent de se multiplier. Pour Jean Imbert, c’est une tempête médiatique et judiciaire sans précédent, alors que son image d’enfant prodige de la gastronomie française est aujourd’hui fortement écornée.
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Un combat qui dépasse le cadre personnel
En s’exprimant publiquement, Alexandra Rosenfeld dépasse sa propre histoire. Elle met en lumière un problème plus large : celui des violences conjugales et du harcèlement en milieu professionnel. Son témoignage s’inscrit dans une dynamique collective où les femmes, célèbres ou anonymes, osent davantage briser le silence et affronter la peur de l’exposition médiatique.
La démarche de l’ancienne Miss France rappelle combien la parole peut devenir une arme puissante face à des comportements destructeurs. Elle illustre aussi l’importance de l’écoute et du soutien des victimes, qui trop souvent se heurtent à l’incompréhension ou au déni.
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En bref
L’affaire Jean Imbert est loin d’être close. Entre les plaintes déposées, l’enquête judiciaire et les multiples prises de parole, le chef se retrouve au cœur d’un tourbillon qui dépasse largement le domaine culinaire. Quant à Alexandra Rosenfeld, elle a choisi de s’exposer pour faire entendre sa vérité et encourager d’autres à en faire de même. Une décision courageuse, qui marque un tournant dans cette affaire et qui pourrait bien ouvrir une nouvelle étape dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
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