Audrey Fleurot fait partie de ces actrices françaises qui ont su conquérir le cœur du public au fil des années. Brillante dans Kaamelott, bouleversante dans Intouchables et aujourd’hui icône télévisuelle avec son rôle de Morgane Alvaro dans HPI, elle est devenue une figure incontournable du petit écran.
Pourtant, derrière ce succès éclatant, la comédienne de 48 ans a longtemps dû composer avec de profonds complexes physiques. C’est dans l’émission 50’ Inside, face à Isabelle Ithurburu, qu’Audrey Fleurot s’est livrée avec sincérité sur son enfance, ses blessures intimes et son rapport à l’image.
Audrey Fleurot face à la fin de HPI
Depuis 2021, la comédienne incarne Morgane Alvaro, héroïne extravagante et surdouée de la série HPI diffusée sur TF1. Un rôle qui a révélé une autre facette de son talent et qui lui a valu une immense popularité. Mais toutes les bonnes choses ont une fin : la cinquième saison, actuellement diffusée, sera la dernière.
« On met un terme à quelque chose, c’est très compliqué de ne pas être décevant », a expliqué Audrey Fleurot. La fin de l’aventure, prévue pour le 25 septembre 2025, promet un mélange d’émotion et d’espoir, avec une conclusion pensée pour satisfaire les fidèles spectateurs. À l’opposé de Morgane, une femme libre et exubérante qui s’assume pleinement, Audrey Fleurot a avoué être bien plus réservée dans sa propre vie. « Elle ne se pose pas la question de savoir si elle a l’âge de s’habiller comme ça. Elle s’assume totalement », a-t-elle confié, admirative du culot de son alter ego.
Une enfance marquée par les complexes
Si aujourd’hui elle rayonne à l’écran, Audrey Fleurot n’a pas toujours eu confiance en elle. « J’étais rousse, j’étais grosse, j’avais des bagues », a-t-elle raconté avec une franchise désarmante. « Je suis très myope, j’ai réussi à me faire opérer il y a deux ans mais j’avais -12. Je peux vous dire que vous avez des sacrés verres. » Avec ce physique qui la faisait se sentir différente, devenir actrice paraissait un rêve inaccessible. « Vous rêvez de devenir actrice et vous n’avez pas du tout le physique pour, ni les connexions, c’est mal barré quoi », a-t-elle confié. Malgré ces obstacles, Audrey Fleurot n’a jamais renoncé. Elle a rejoint l’ENSATT de Lyon en 1997, avant de gravir les échelons grâce à des rôles marquants dans Engrenages, Le Bazar de la Charité, et bien sûr Kaamelott, qui l’a révélée au grand public.
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Le succès, mais aussi une vigilance permanente
Même au sommet de sa carrière, Audrey Fleurot reconnaît que ses anciens complexes ne l’ont jamais totalement quittée. « Avec le recul, je me dis que j’aurais dû être plus gentille avec moi beaucoup plus tôt. Mais en même temps, j’ai toujours l’impression que tout peut disparaître », a-t-elle expliqué. Cette insécurité constante l’accompagne encore : « J’ai vraiment l’impression que je peux me réveiller un matin et avoir de nouveau mes lunettes. » Isabelle Ithurburu l’a alors interrogée : « Ça reste ça ? » L’actrice a répondu simplement : « Vous vous êtes construite comme ça. Et je trouve que globalement les femmes mettent beaucoup plus de temps à s’autoriser, à se faire confiance et c’est un peu dommage. »
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Audrey Fleurot, une inspiration malgré tout
Si Audrey Fleurot parle sans détour de ses doutes et de ses failles, son parcours illustre à quel point la persévérance et le talent peuvent tout changer. D’une enfance marquée par la timidité et le sentiment de décalage, elle a bâti une carrière impressionnante, devenant l’une des comédiennes les plus aimées du public français. Son témoignage, à la veille de la fin de HPI, résonne comme un message d’espoir : les complexes ne disparaissent peut-être jamais totalement, mais ils n’empêchent pas de tracer sa voie et de briller.
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