Dix jours après son arrivée au 20h, déjà la polémique
À peine dix jours après avoir succédé à Anne-Sophie Lapix à la tête du 20 Heures de France 2, Léa Salamé se retrouve dans la tourmente.
La journaliste, qui avait promis d’incarner un JT rassembleur et indépendant, fait face à de vives critiques venues… de l’intérieur même de France Télévisions.
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La CGT s’en prend à sa couverture
Dans un communiqué publié le 11 septembre, au lendemain de la journée de mobilisation baptisée « Bloquons tout ! », la CGT France Télévisions s’est montrée particulièrement virulente. Le syndicat a jugé « pitoyable » la manière dont le JT de Léa Salamé avait couvert les manifestations émaillées de violences. Selon eux, le récit présenté à l’antenne aurait donné le primat aux images de « casseurs, voyous et black blocks », tout en « occultant totalement les raisons de la colère populaire ».
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Accusée de trahir les manifestants
La critique ne s’arrête pas là. Le syndicat reproche à Léa Salamé et à son équipe d’avoir « tourné le dos à cette population française qui continue de défendre le droit légitime de manifester ». Certains vont même jusqu’à dénoncer une forme de « trahison », au moment où de nombreux journalistes subissent eux-mêmes des violences policières lors des rassemblements.
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« Journalisme de cour » et course à l’audience
Dans son communiqué, la CGT accuse la direction de l’information de France Télévisions de vouloir privilégier l’audience au détriment de l’indépendance éditoriale : « Pour tenter de gagner le Graal de la meilleure audience devant TF1, la direction semble avoir misé sur tout ce qu’il y a de plus rance dans le spectre des opinions politiques. » Une attaque qui vise autant la ligne éditoriale que la stratégie de France Télévisions, accusée de vouloir durcir le ton du JT pour attirer un public plus large, quitte à sacrifier la nuance. Le syndicat dénonce un « journalisme de cour » et conclut son texte par une formule cinglante : « Quel mépris pour les citoyens qui regardent encore le 20 Heures et pour les journalistes qui continuent de faire leur travail, dans l’adversité. »
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Une arrivée sous tension
Cette polémique intervient alors que Léa Salamé vient tout juste de prendre ses marques dans ce rendez-vous phare. Si la journaliste est habituée aux débats tendus et aux interviews incisives, son nouveau rôle de présentatrice du JT l’expose à une autre forme de critique : celle de devoir représenter une ligne éditoriale souvent perçue comme dictée par la direction.
L’ampleur de la réaction syndicale illustre le climat tendu qui règne en interne à France Télévisions, entre volonté de moderniser le JT pour concurrencer TF1 et nécessité de conserver une crédibilité auprès du public et des journalistes.
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En résumé
Dix jours après ses débuts au 20 Heures, Léa Salamé se retrouve déjà au cœur d’une polémique. Accusée par la CGT France Télévisions d’avoir livré une couverture « pitoyable » des manifestations et de pratiquer un « journalisme de cour », la journaliste doit composer avec des critiques qui risquent d’alimenter le débat sur la ligne éditoriale de France 2.
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