À peine quelques jours après avoir pris les commandes du journal télévisé de 20h sur France 2, Léa Salamé se retrouve déjà au cœur d’une vive polémique. La journaliste, qui a succédé à Anne-Sophie Lapix à la rentrée, est la cible d’un communiqué virulent de la CGT France Télévisions, l’accusant d’une couverture « pitoyable » de la journée de mobilisation « Bloquons tout ».
Mais si les critiques viennent de l’intérieur de sa propre maison, Léa Salamé peut compter sur un soutien inattendu, celui de Pascal Praud et de ses chroniqueurs, qui ont pris sa défense publiquement ce jeudi 11 septembre 2025 sur Europe 1.
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Un communiqué au vitriol contre Léa Salamé
La CGT France Télévisions ne mâche pas ses mots. Dans un communiqué diffusé cette semaine, le syndicat s’en prend directement à la journaliste pour sa manière d’avoir couvert la journée de manifestations « Bloquons tout ». Selon ce texte, Léa Salamé aurait proposé un traitement « pitoyable » de l’événement, en mettant en avant uniquement les « casseurs », les « voyous » et les « black blocks », occultant totalement « les raisons de la colère populaire ».
Le syndicat accuse également la direction de l’information de France Télévisions de privilégier l’audience au détriment de l’équilibre éditorial, estimant que le choix de Léa Salamé au 20h s’inscrit dans une logique de « concurrence frontale avec TF1 » en misant sur « tout ce qu’il y a de plus rance dans le spectre des opinions politiques ». Dans ce communiqué, le ton se durcit encore : Léa Salamé est accusée d’avoir « trahi » ses confrères journalistes, en ignorant selon eux les violences policières subies lors des manifestations. Une charge lourde, qui place la journaliste sous une pression médiatique et interne considérable.
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Pascal Praud vole à son secours
Face à ces attaques, Pascal Praud a décidé de réagir publiquement. Sur les ondes d’Europe 1, où il anime sa quotidienne, le journaliste, également figure de CNEWS, a dénoncé des propos qu’il juge « insultants, outranciers et diffamants ».
Léa Salamé critiquée par la CGT : "Je ne sais pas comment ça se passe à France Télévision mais j'imagine la jalousie, l'aigreur, la rancœur de tous ces journalistes qui voient une jeune femme qui a plus de talent qu'eux" estime @PascalPraud dans #PascalPraudEtVous #Europe1 pic.twitter.com/cFKcwMMaOR
— Europe 1 (@Europe1) September 11, 2025
« J’attends de savoir si les journalistes du vingt heures vont communiquer, si la SDJ du vingt heures de France Télévisions va soutenir Léa Salamé. Parce que ce communiqué, il est insultant, il est outrancier, il est même diffamant », a lancé l’un de ses chroniqueurs en plateau. Prenant la parole à son tour, Pascal Praud a enfoncé le clou : « J’imagine la jalousie, l’aigreur, la rancœur de tous ces journalistes qui travaillent à France Télévisions et qui voient une jeune femme qui a plus de talent qu’eux bien souvent, qui est sans doute mieux payée, et qui est dans le star system. »
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« Léa est dans le star system »
Pascal Praud ne s’est pas contenté de défendre le professionnalisme de sa consœur. Il a également insisté sur son statut médiatique : « Léa, aujourd’hui, c’est une jeune femme qui est dans le star system, qui produit en plus une émission qui s’appelle Quelle époque !. S’ils peuvent l’attaquer, ils le feront, bien évidemment. C’est la nature humaine, en tout cas la nature humaine de ces gens-là. » Par ces mots, l’animateur suggère que les critiques adressées à Léa Salamé ne relèvent pas uniquement de considérations éditoriales, mais également d’une jalousie interne, liée à sa notoriété et à sa réussite.
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Une rentrée sous tension pour Léa Salamé
Cette polémique vient assombrir une rentrée déjà scrutée de près. L’arrivée de Léa Salamé au 20h de France 2 représentait un pari fort pour la chaîne publique, qui espère renforcer ses audiences face à TF1. Connue pour son franc-parler et son expérience dans l’interview politique, la journaliste était attendue au tournant. Mais à peine entrée en fonction, la voilà confrontée à une opposition syndicale virulente, qui met en doute son impartialité et son approche de l’information. Une situation délicate, qui place France Télévisions dans une posture de tension interne, alors même que l’audience du 20h est l’un des enjeux majeurs de la chaîne.
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En résumé
Entre critiques cinglantes de la CGT et soutien affiché de Pascal Praud, l’affaire illustre la difficulté pour Léa Salamé de trouver sa place à la tête du 20h. Devenue une figure incontournable de l’audiovisuel français avec Quelle époque !, elle fait désormais face aux attentes et aux pressions qui accompagnent le rôle de présentatrice du journal le plus regardé de France 2. Une chose est sûre : cette rentrée 2025 marque pour elle le début d’une nouvelle ère médiatique, mais également d’une confrontation directe avec ses détracteurs. Reste à savoir si elle saura transformer cette épreuve en tremplin, ou si les critiques internes pèseront durablement sur son mandat.
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