Le 10 septembre, sur le plateau de C à vous (France 5), Michel Cymès a livré un récit pour le moins surprenant. Médecin, animateur et désormais comédien avec sa pièce Secret(s) médical, il a révélé les coulisses d’un échange inédit avec François Hollande sur un sujet rarement évoqué publiquement : la santé mentale des présidents de la République.
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Michel Cymès, entre médecine et théâtre
Médecin ORL de formation et figure incontournable de la vulgarisation médicale, Michel Cymès s’est imposé à la télévision avec des émissions comme Le Magazine de la santé, Allô Docteurs ou encore Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain. Depuis 2023, il s’est lancé dans une nouvelle aventure : le théâtre, avec la pièce Secret(s) médical. Cette comédie s’intéresse à un dilemme éthique : que se passe-t-il si un médecin détient une information confidentielle sur un patient, mais que ce secret pourrait mettre en danger tout un pays ? Une interrogation qui pousse le public à réfléchir à la frontière entre secret médical et intérêt général.
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Un parallèle audacieux entre politique et psychiatrie
Sur le plateau de C à vous, Michel Cymès a élargi la réflexion à la vie politique. « Est-ce qu’un président de la République ne devrait pas être contrôlé régulièrement par des médecins ou des psychiatres pour voir s’il peut exercer la fonction ? », a-t-il lancé. Une question délicate, mais qui prend tout son sens face aux responsabilités colossales pesant sur les dirigeants. Selon lui, il faudrait même imaginer un « collège de médecins » chargé de certifier que le chef de l’État est apte à gouverner.
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L’échange révélateur avec François Hollande
Michel Cymès a raconté avoir discuté de cette idée directement avec François Hollande, marqué par les attentats du 13 novembre 2015 durant son quinquennat. « Je lui avais dit : ‘Mais vous ne pensez pas qu’un président pourrait avoir besoin d’un psychiatre un jour ?’ » La réponse de l’ancien président a surpris par sa franchise : « Mais bien sûr que si. Sauf qu’on ne peut pas… Parce que si ça se sait. Ce n’est pas très très bon. » Un aveu qui illustre le tabou persistant autour de la santé mentale des dirigeants, alors même qu’ils sont exposés à une pression psychologique exceptionnelle.
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Un débat qui pourrait s’imposer
Avec cet échange, Michel Cymès espère ouvrir la voie à une discussion plus sereine sur la santé mentale des responsables politiques. Dans un contexte où la question du bien-être psychologique s’invite de plus en plus dans le débat public, il estime essentiel que ce sujet ne reste pas une zone d’ombre. En mettant en lumière la vulnérabilité possible des chefs d’État, François Hollande lui-même a reconnu la pertinence du questionnement, tout en soulignant les difficultés liées à l’opinion publique et à la communication politique.
En résumé
L’échange entre Michel Cymès et François Hollande révèle une vérité rarement abordée : même les présidents, confrontés à des crises majeures, peuvent avoir besoin d’un accompagnement psychologique. Mais la crainte du jugement et des répercussions médiatiques rend le sujet encore tabou. Un débat que le médecin-animateur espère désormais voir émerger dans l’espace public.
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