Elle revient là où personne ne l’attendait. Longtemps cantonnée à une image de sex-symbol, Pamela Anderson vit une véritable renaissance artistique. La star américaine a reçu ce week-end un Prix d’honneur au Festival de Deauville, consacrant un retour remarqué dans le cinéma d’auteur grâce à son rôle dans The Last Showgirl.
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Une revanche sur les clichés
À 57 ans, Pamela Anderson n’a plus rien à prouver, mais elle savoure cette reconnaissance tardive. Sur scène, elle a confié avec émotion : “Il n’est jamais trop tard pour devenir soi-même”. Une phrase qui sonne comme une revanche pour celle qui fut souvent réduite à une caricature de blonde plantureuse. Dans ses discours comme dans ses choix de carrière récents, l’actrice insiste sur sa volonté d’assumer enfin son goût pour le cinéma indépendant, l’art et la littérature, des passions longtemps dissimulées car jugées incompatibles avec son image publique.
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Le tournant de The last showgirl
Le film The Last Showgirl de Gia Coppola a été une révélation. Pamela Anderson y a travaillé “comme une folle”, confie-t-elle, au point de se voir transformée à l’écran : “Je ne me voyais plus, c’était l’héroïne que je regardais.”
Ce rôle lui a valu des nominations prestigieuses aux Screen Actors Guild Awards, aux Golden Globes et aux Gotham Awards, confirmant sa légitimité nouvelle dans l’univers du cinéma d’auteur. Son apparition dans Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? d’Akiva Schaffer a renforcé sa popularité, tandis que ses futurs projets aux côtés de cinéastes comme Sally Potter, Karim Aïnouz, Kornél Mundruczó ou Michel Cera confirment que la comédienne est désormais courtisée par les grands noms du 7e art.
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Des influences fortes et inattendues
Pamela Anderson n’a rien perdu de son humilité. L’actrice raconte avoir été bouleversée par une vidéo d’hommage envoyée par Isabelle Huppert : “Je n’ai jamais rencontré Isabelle Huppert et j’étais en pleurs à l’idée qu’elle sache qui je suis.” Elle cite également Brigitte Bardot, dont l’engagement animalier la touche profondément, et Romy Schneider, figure qui l’inspire par son intensité et son aura.
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Une vie bien remplie
En parallèle de sa carrière, Pamela Anderson multiplie les projets personnels. Elle a lancé sa propre ligne de cosmétiques, une surprenante marque de cornichons, et travaille sur des documentaires en famille avec ses fils, devenus ses premiers soutiens. Mais après cette reconnaissance à Deauville, la star aspire aussi à souffler un peu. “J’ai besoin d’une pause dans mon jardin avec mes chiens. La nature est ce qui me fait le plus de bien pour me recentrer et faire le point”, confie-t-elle.
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Tournée vers l’avenir
Plus que jamais, Pamela Anderson refuse de se laisser enfermer par son passé. Elle regarde droit devant : “Je suis plus tournée vers le futur que vers le passé. J’ai l’impression que ma vie ne fait que commencer.” Qu’il s’agisse de sa carrière ou de sa vie privée, elle dit accepter avec sérénité les opportunités qui s’offrent à elle. Une renaissance inspirante pour celle qui fut un temps réduite à son rôle dans Alerte à Malibu, et qui incarne désormais une figure d’émancipation et de réinvention.
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