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Arrêt maladie : ce motif d’absence explose chez les jeunes salariés

06 septembre 2025 - 11 : 58
par Mylène Selon une étude, les arrêts de travail liés aux accidents de trajet ont bondi de 21 % chez les jeunes salariés de 20 à 30 ans en 2024. Un phénomène inquiétant qui s’explique par le rythme de vie, les comportements à risque et la précarité professionnelle.

L’absentéisme en entreprise continue de progresser en France, et une tendance particulière retient l’attention des experts. Selon une enquête du cabinet de conseil WTW, le nombre d’arrêts de travail liés aux accidents de trajet a fortement augmenté en 2024, notamment chez les jeunes salariés âgés de 20 à 30 ans.

Arrêt maladie : ce motif d’absence explose chez les jeunes salariés

Une hausse spectaculaire de 21 % a été enregistrée, un chiffre qui inquiète autant les employeurs que les acteurs de la santé publique.

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L’absentéisme en hausse en 2024

Globalement, le taux d’absentéisme s’est élevé à 5,1 % en 2024, soit plus d’un jour sur vingt censé être travaillé. Une donnée qui confirme la progression régulière des arrêts de travail ces dernières années. Mais derrière ce chiffre global se cache un motif d’absence qui se distingue particulièrement : les accidents de trajet. Si leur nombre reste globalement limité, leur augmentation chez les jeunes actifs est jugée préoccupante par les spécialistes.

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Pourquoi les jeunes sont-ils plus touchés ?

Selon WTW, plusieurs facteurs expliquent cette hausse. D’abord, une moindre expérience dans la gestion des risques routiers : les jeunes salariés, qu’ils soient automobilistes, cyclistes ou utilisateurs de trottinettes, adoptent parfois des comportements imprudents, comme l’usage du smartphone en pleine circulation.

Ensuite, leur rythme de vie intense les expose davantage : enchaînant travail, parfois études, sorties et soirées, ces jeunes actifs sont plus susceptibles de se déplacer fatigués ou pressés, augmentant le risque d’accident. Le cabinet pointe également les contraintes professionnelles et urbaines. Beaucoup de jeunes occupent encore des emplois précaires, avec des horaires irréguliers ou atypiques, nécessitant des trajets à des heures moins sûres, parfois la nuit.

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Des conséquences pour les entreprises

L’impact de cette hausse ne se limite pas à la sphère personnelle des salariés. Les entreprises doivent gérer une augmentation des arrêts maladie qui désorganise parfois les équipes et pèse sur la productivité. Pour certains secteurs, notamment ceux qui emploient de nombreux jeunes en horaires décalés, le phénomène pourrait devenir un enjeu majeur de prévention.

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Des changements récents dans les arrêts de travail

Cette actualité intervient alors que de nouvelles règles concernant les arrêts maladie sont entrées en vigueur depuis le 1er septembre 2025. Désormais, seules les versions sécurisées des formulaires d’arrêt de travail sont acceptées par l’Assurance maladie. Après une période de tolérance cet été, les arrêts papiers non conformes sont désormais systématiquement refusés. Dans ce cas, le document est retourné au médecin prescripteur pour qu’il établisse un avis au bon format. L’objectif est de renforcer la sécurité des démarches et de limiter les fraudes.

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Un enjeu de santé publique

Au-delà des chiffres, cette hausse de 21 % des arrêts de travail liés aux accidents de trajet chez les jeunes salariés pose une question centrale : comment mieux protéger les jeunes actifs sur le chemin du travail ? Entre prévention routière, sensibilisation aux risques et adaptation des conditions de travail, plusieurs pistes devront être explorées pour enrayer cette tendance inquiétante. En attendant, les chiffres rappellent une réalité : pour les nouvelles générations, les trajets domicile-travail restent un terrain accidentogène, où la fatigue, le stress et la précarité peuvent transformer un simple déplacement quotidien en drame.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!