Culture

« Bloquons tout » : la CGT appelle à deux journées de grève dans la fonction publique les 10 et 18 septembre

01 septembre 2025 - 15 : 29
par Clémence La CGT appelle à « tout bloquer » les 10 et 18 septembre 2025 dans la fonction publique, en réaction au plan d’austérité du gouvernement de François Bayrou. Une mobilisation qui pourrait paralyser le pays.

Un appel choc lancé par la cgt

La rentrée sociale s’annonce explosive. Dans un communiqué publié lundi, la CGT a appelé les 5,8 millions d’agents de la fonction publique à « tout bloquer » les 10 et 18 septembre 2025. Ce mouvement de grève vise à protester contre le plan d’austérité porté par le gouvernement de François Bayrou, un plan jugé dangereux pour l’avenir des services publics.

Bloquons tout : la CGT appelle à deux journées de grève dans la fonction publique les 10 et 18 septembre

Pour la centrale syndicale, il ne s’agit pas seulement d’une mobilisation symbolique : l’objectif est de provoquer un véritable blocage national, afin de contraindre l’exécutif à revoir sa politique budgétaire.

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la fonction publique en première ligne

La fonction publique d’État compte environ 2,5 millions d’agents, parmi lesquels figurent les enseignants, policiers, douaniers ou encore agents de ministères. La fonction publique hospitalière emploie 1,9 million de personnes, et la fonction publique territoriale regroupe 1,3 million d’agents. En s’appuyant sur cette armée de travailleurs, la CGT entend démontrer sa capacité à perturber le quotidien des Français. Le syndicat est le premier représentant des fonctionnaires hospitaliers et territoriaux, et bien qu’il ne soit que cinquième dans la fonction publique d’État, son influence demeure considérable.

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les revendications : combattre l’austérité

Dans son communiqué, la CGT explique appeler « les agents publics, fonctionnaires et non titulaires, actifs et retraités, à tout bloquer par la grève pour combattre l’austérité, défendre, reconquérir et développer les services publics ». Pour le syndicat, les coupes budgétaires annoncées par le gouvernement mettent en péril la qualité du service public et aggravent la crise déjà existante dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et la sécurité.

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un mouvement amplifié par les réseaux sociaux

L’appel du 10 septembre trouve ses racines dans une mobilisation lancée sur les réseaux sociaux, où des appels à la grève générale avaient déjà circulé. Ces initiatives avaient reçu le soutien de plusieurs partis politiques de gauche, en particulier La France Insoumise (LFI), qui milite ouvertement pour une grève générale. La CGT a décidé de s’aligner sur cet élan populaire, tout en intégrant le calendrier de l’intersyndicale qui avait déjà fixé une mobilisation le 18 septembre. Ces deux journées, espacées de dix jours, encadrent également un vote de confiance crucial qui doit sceller le sort du gouvernement Bayrou.

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la position des autres syndicats

Si la CGT a choisi de frapper fort, les autres grandes organisations restent plus prudentes. Force Ouvrière (FO) a confirmé sa participation à la grève du 18 septembre, mais son secrétaire général pour la fonction publique, Christian Grolier, a précisé que la décision concernant la journée du 10 septembre serait prise dans le courant de la semaine. Les autres syndicats représentatifs, comme la CFDT ou l’UNSA, se montrent pour l’instant plus réservés, préférant concentrer leurs forces sur le 18 septembre.

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boycott du dialogue social

Dans un geste fort, la CGT a également annoncé le boycott des instances de dialogue social avec l’administration. Pour le syndicat, ces discussions ne sont qu’une façade et n’apportent aucune avancée réelle. En choisissant la confrontation directe, la CGT envoie un signal clair : la rue devient le principal terrain de lutte.

un contexte explosif

La rentrée sociale se déroule dans un climat particulièrement tendu. La hausse du coût de la vie, la crise des services publics, les difficultés dans les hôpitaux et les écoles alimentent un sentiment de ras-le-bol général. Le plan d’austérité du gouvernement, qui prévoit des coupes dans plusieurs budgets ministériels, a été perçu comme une provocation supplémentaire par de nombreux agents. Cette situation rappelle certains épisodes marquants de l’histoire sociale française, où la combinaison de mécontentement économique et de mobilisations syndicales a paralysé le pays.

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quel impact attendre ?

Si les appels de la CGT sont massivement suivis, les journées du 10 et 18 septembre pourraient avoir des conséquences considérables : fermetures d’écoles, perturbations dans les hôpitaux, ralentissements dans les services administratifs, et même tensions dans les transports. Cependant, l’ampleur réelle du mouvement dépendra de la capacité des syndicats à mobiliser au-delà de leur base militante. Le soutien de l’opinion publique jouera également un rôle crucial, dans un contexte où les grèves sont parfois perçues à la fois comme nécessaires et comme sources d’inconvénients majeurs pour les usagers.

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en résumé

La CGT appelle à deux journées de grève massives dans la fonction publique, les 10 et 18 septembre 2025, afin de protester contre le plan d’austérité du gouvernement Bayrou. Soutenu par une partie de la gauche et né des réseaux sociaux, ce mouvement pourrait être l’un des plus importants de la rentrée. Entre la colère des agents publics, les divisions syndicales et les incertitudes politiques, le mois de septembre s’annonce comme une épreuve majeure pour le gouvernement et un test crucial pour l’avenir des services publics.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.