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Immobilier : dans de nombreuses métropoles, les classes moyennes ne peuvent plus acheter avec un seul salaire

30 août 2025 - 11 : 35
par Mylène Dans de nombreuses métropoles françaises, les classes moyennes ne peuvent plus acheter un logement avec un seul salaire. Un constat alarmant sur l’accession à la propriété en 2025.

Le rêve de devenir propriétaire s’éloigne de plus en plus pour une partie des Français. En 2025, une étude révèle que dans la majorité des grandes métropoles, les classes moyennes n’ont plus la possibilité d’acheter un logement avec un seul salaire.

Immobilier : dans de nombreuses métropoles, les classes moyennes ne peuvent plus acheter avec un seul salaire

Entre flambée des prix, hausse des taux d’intérêt et stagnation des revenus, l’accession à la propriété est devenue un véritable parcours du combattant.

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Une tendance nationale qui inquiète

Les chiffres sont sans appel : dans la plupart des grandes villes françaises, un ménage disposant d’un seul revenu moyen ne peut plus accéder à la propriété. Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes, Lille, ou encore Montpellier font partie des zones où le marché immobilier s’est envolé ces dernières années. Le coût d’achat d’un appartement de 60 m² dépasse largement ce qu’un emprunteur moyen peut financer seul. Les banques, de leur côté, appliquent des règles strictes de taux d’endettement (35 % maximum des revenus), ce qui réduit encore la marge de manœuvre des acheteurs potentiels.

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Le poids des taux d’intérêt

La hausse des taux de crédit immobilier, amorcée dès 2022, a considérablement alourdi la facture. En quelques années, les taux sont passés d’environ 1 % à plus de 4 %, réduisant fortement la capacité d’emprunt des ménages. Concrètement, à mensualité équivalente, un emprunteur peut aujourd’hui acheter un bien 20 à 25 % moins cher qu’il y a cinq ans. Cette évolution, combinée à la flambée des prix de l’immobilier dans certaines métropoles, rend l’achat quasiment impossible pour une personne seule avec un salaire moyen.

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Les classes moyennes, premières pénalisées

Si les ménages les plus modestes bénéficient de dispositifs d’aide (prêt à taux zéro, aides locales, logements sociaux) et que les plus aisés disposent d’un capital ou de revenus suffisants, ce sont les classes moyennes qui se retrouvent piégées. Ni suffisamment pauvres pour accéder aux aides, ni assez riches pour absorber la hausse des prix et des taux, elles voient leur rêve de propriété s’éloigner. Dans certaines métropoles, il faut désormais un double revenu stable et confortable pour espérer acheter un appartement familial.

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Des disparités selon les territoires

La situation n’est pas uniforme sur tout le territoire. Dans certaines villes moyennes ou zones rurales, l’immobilier reste accessible, avec des prix bien plus bas et des opportunités pour les ménages modestes. Mais le phénomène de concentration urbaine pousse une partie de la population active à chercher logement et emploi dans les grandes métropoles, accentuant la pression sur ces marchés. Ainsi, un appartement de 70 m² à Paris coûte en moyenne plus de 700 000 euros, contre moins de 150 000 euros dans certaines villes de province. Cette fracture géographique renforce le sentiment d’injustice entre ceux qui peuvent rester proches des bassins d’emploi et ceux contraints de s’éloigner toujours plus.

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Un impact social majeur

L’inaccessibilité croissante à la propriété a des conséquences sociales importantes. D’une part, elle prolonge la durée de la location, parfois dans des conditions précaires. D’autre part, elle freine la mobilité résidentielle et professionnelle, car de nombreux ménages renoncent à accepter un poste dans une grande métropole faute de pouvoir y vivre correctement. Ce blocage alimente aussi un sentiment de déclassement pour une génération qui, contrairement à ses parents, n’a plus la certitude de devenir propriétaire au cours de sa vie. L’immobilier, longtemps perçu comme un ascenseur social et une garantie patrimoniale, devient un privilège réservé à une minorité.

Quelles solutions envisagées ?

Face à cette situation, plusieurs pistes sont évoquées :

  • Développer le logement social intermédiaire, destiné aux classes moyennes.

  • Relancer la construction de logements dans les zones tendues, afin d’augmenter l’offre et de faire baisser les prix.

  • Encourager la rénovation et la réhabilitation de biens anciens, souvent moins chers à l’achat.

  • Adapter les aides publiques (prêt à taux zéro, subventions locales) pour mieux cibler les ménages exclus du marché.

Mais ces solutions nécessitent du temps et des investissements importants. En attendant, de nombreux ménages continuent de reporter leur projet immobilier ou de s’installer loin des centres-villes, au prix de longs trajets quotidiens.

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En résumé

En 2025, l’immobilier dans les grandes métropoles françaises est devenu largement inaccessible pour les classes moyennes disposant d’un seul salaire. Entre hausse des prix, taux d’intérêt élevés et règles bancaires strictes, acheter un logement relève désormais de l’exploit pour une grande partie de la population. Ce phénomène accentue les inégalités entre territoires et entre catégories sociales, transformant l’accession à la propriété en un privilège réservé à ceux qui disposent déjà d’un patrimoine ou de revenus élevés.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!