À l’approche de la rentrée, le gouvernement a annoncé d’importants changements concernant la gestion des arrêts maladie. Dès le 1er septembre 2025, les modalités de déclaration évoluent, aussi bien pour les salariés que pour les employeurs.
L’objectif affiché : simplifier les démarches, réduire les fraudes et améliorer la rapidité de traitement des indemnités journalières.
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Une dématérialisation généralisée
La grande nouveauté de cette réforme réside dans la dématérialisation systématique des arrêts maladie. Désormais, tous les arrêts devront être transmis de manière électronique par le médecin via un téléservice dédié, directement relié à l’Assurance Maladie. Cette évolution vise à mettre fin aux formulaires papier encore utilisés dans certains cas, qui pouvaient retarder la prise en charge et compliquer la tâche des employeurs. Concrètement, le salarié n’aura plus besoin d’envoyer lui-même son arrêt par courrier : l’ensemble sera transmis automatiquement aux caisses d’assurance et à l’entreprise concernée.
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Un gain de temps pour les salariés
Pour les salariés, cette réforme représente un allègement administratif important. Finis les déplacements à la poste ou les craintes d’un document perdu dans les délais. Le système électronique garantit une réception immédiate par l’Assurance Maladie et l’employeur, ce qui permet un déclenchement plus rapide des indemnités journalières. En parallèle, le salarié restera tenu d’informer son employeur de son absence, mais il n’aura plus à gérer l’envoi du document médical, souvent source de stress ou d’erreurs.
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Des employeurs mieux informés
Du côté des entreprises, cette réforme permettra d’accéder en temps réel aux informations concernant les absences de leurs salariés. Les arrêts maladie seront consultables via un portail sécurisé, garantissant la confidentialité des données médicales. Cela facilitera la gestion des plannings et des remplacements, tout en réduisant les litiges liés aux délais d’envoi ou aux pertes de documents. Pour l’employeur, le suivi administratif sera donc simplifié et plus fiable.
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Une lutte contre la fraude
L’autre grand objectif de cette réforme est de limiter les fraudes aux arrêts maladie. Avec la transmission électronique, chaque document est tracé et enregistré dans une base sécurisée, ce qui rend beaucoup plus difficile la production de faux certificats. Cette modernisation s’inscrit dans un contexte où la Sécurité sociale cherche à maîtriser ses dépenses et à renforcer les contrôles. Les arrêts maladie représentent en effet un poste de dépenses conséquent, et la dématérialisation doit contribuer à en garantir la bonne utilisation.
Ce qui ne change pas
Si les modalités de déclaration évoluent, les règles de fond restent inchangées. Un arrêt maladie doit toujours être prescrit par un médecin, et le salarié doit respecter les obligations qui y sont liées : horaires de sortie éventuelles, durée de l’arrêt, et suivi médical. De même, le versement des indemnités journalières reste soumis aux conditions habituelles : durée de cotisation, délai de carence de trois jours, et éventuels compléments de salaire prévus par les conventions collectives ou par l’entreprise.
Les bénéfices attendus
Selon les autorités, cette réforme devrait bénéficier à l’ensemble des acteurs :
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Pour les salariés : une simplification des démarches et une indemnisation plus rapide.
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Pour les employeurs : une meilleure visibilité et une réduction des retards administratifs.
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Pour l’Assurance Maladie : un contrôle renforcé et une diminution des fraudes.
La généralisation du numérique répond aussi à un objectif écologique en réduisant l’utilisation du papier et les envois postaux.
Des craintes persistantes
Toutefois, certains syndicats et associations de patients ont exprimé des réserves. Ils craignent que la dématérialisation ne complique les choses pour les personnes âgées, peu à l’aise avec le numérique, ou pour les zones où la connexion internet reste limitée. Le gouvernement assure que les médecins continueront à accompagner leurs patients et que des solutions d’assistance seront mises en place pour éviter que quiconque ne soit pénalisé par cette transition.
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En résumé
À partir du 1er septembre 2025, la déclaration des arrêts maladie sera entièrement dématérialisée. Le médecin enverra directement le document à l’Assurance Maladie et à l’employeur, mettant fin à l’obligation pour le salarié de transmettre lui-même son arrêt. Cette réforme vise à simplifier les démarches, accélérer les délais de traitement et renforcer la lutte contre la fraude. Si elle suscite quelques inquiétudes, elle représente une étape importante dans la modernisation de la gestion des absences pour raisons de santé.
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