Une plainte déposée après douze ans de silence
Après douze ans marqués par des tentatives d’alerte restées vaines, Lila Salet a franchi un cap : elle a déposé une plainte contre le chef étoilé Jean Imbert, le week-end du 23–24 août, pour violence conjugale et séquestration concernant une relation entre 2012 et 2013.
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Lors de sa première intervention publique sur RTL, elle confie :
« Ça fait déjà plus de 12 ans que j’alerte sur cette personne. […] J’ai toujours dit qu’il était violent et j’ai toujours dit qu’il s’était passé des choses horribles. »
Une relation marquée par un amour destructeur
Lila Salet revient sur une relation débutant comme une passion débordante, mais s’assombrissant progressivement. « C’est d’abord une escalade vers quelque chose d’extraordinaire… C’était la première fois que j’étais aimée de cette manière, avec une intensité que je ne pourrais pas décrire », confie-t-elle. Puis sont arrivées des “remarques insidieuses” censées l’ébranler : critique de sa tenue, de son maquillage, de sa coiffure… autant de détails qui ont nourri une violence psychologique persistante.
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Florence, un séjour traumatisant
Selon elle, le point de rupture a eu lieu à Florence, en janvier 2013, après la lecture d’un SMS innocent :
Elle raconte : « Je remonte dans la chambre… il a mon téléphone entre les mains. Me Mets sur le lit, me Mets des grandes baffes, m’interdit de sortir de cette chambre pendant plusieurs heures. Et j’ai vraiment eu peur pour ma vie à ce moment-là. »
Elle ajoute avoir été séquestrée, privée de son téléphone et aspergée de champagne dans les yeux. Elle n’a d’ailleurs rien posté sur ses réseaux sociaux le dernier jour du séjour “parce que je n’avais pas mon téléphone entre les mains et que j’étais séquestrée.”
Une séparation tardive après la “baffe de trop”
Malgré les violences, elle est retournée auprès de Jean Imbert plusieurs fois, séduite par ses excuses et promesses. Jusqu’à ce qu’un autre coup scelle définitivement leur rupture :
« La baffe de trop » : « Il me regarde droit dans les yeux et me dit : ‘Je te jure, plus jamais je te touche.’ Les larmes aux yeux… je le contredis, et il m’en met une. »
Elle assure que lorsqu’il y avait des témoins, Jean Imbert n’a jamais nié les violences, citant notamment le cas d’Alexandra Rosenfeld comme parallèle.
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Prescription, enquête et volonté de débattre
Bien que les faits soient prescrits, une enquête a été ouverte. Lila Salet se dit surprise de la rapidité de la procédure, et voit là une possibilité de relancer le débat sur les délais de prescription, qu’elle juge trop courts. Elle souhaite surtout :
Témoigner « pour que toutes celles qui ont souffert puissent voir que c’est possible d’être entendues. »
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En résumé
Lila Salet, ex-compagne de Jean Imbert, sort du silence douze ans après les faits, pour dénoncer des violences conjugales et une séquestration survenue à Florence. Elle décrit une relation marquée par l’amour, puis par l’emprise. Malgré la prescription, une enquête est ouverte suite à sa plainte. Elle espère ainsi que son témoignage portera la voix des victimes et questionnera la durée de la prescription dans ces affaires.
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