On connaît toutes cette période où tout bascule : pour Anne-Sophie Lapix, elle a eu lieu cet été. Après huit années à la tête du 20 heures de France 2, la journaliste a été informée de son départ – non par sa volonté, mais parce que Delphine Ernotte souhaitait insuffler un vent de changement sur le plateau du JT. Un virage vécu avec émotion, mais surtout avec lucidité, et qui l’a propulsée vers une rentrée médiatique très prometteuse.
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Une éviction assumée… mais pas souhaitée
Lorsque la décision lui a été annoncée fin mai, Anne-Sophie Lapix ne l’a pas initiée, et elle l’a clairement exprimé : "Je n’ai pas décidé de partir". L’exigence du poste, la responsabilité collective qu’il représente, rendent un tel rôle difficile à quitter de son propre chef. Il est plus fréquent que ce soit le poste qu’on vous retire, plutôt que le contraire. Elle l’a admis simplement, marquant une rupture à la fois professionnelle et symbolique.
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« Vous savez, ce n’est jamais agréable… »
Accepter d’être écartée, même en gardant la tête haute, est un moment délicat. Le mot est de Lapix : le malaise est humain, et elle n’en détourne pas le regard. Mais avec le temps, elle ressent qu’il s’agit d’une opportunité : "Avec le recul, je me rends compte que c’est le bon moment pour me lancer dans autre chose. C’est vivifiant !" L’important, c’est d’accepter la transition, et de savoir la transformer en une nouvelle page pleine de promesses.
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Delphine Ernotte voulait du changement : une décision claire
La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, est allée droit au but : elle souhaitait un souffle neuf pour le journal de 20 heures. C’est la raison qu’elle a donnée à Anne-Sophie Lapix. Cette transparence – même s’il s’agit d’un départ par décision externe – marque un certain respect professionnel. La journaliste ne peut que l’accueillir avec fair-play.
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Un nouveau projet interne proposé… mais refusé
Il faut le souligner : Lapix n’a pas été brusquement laissée sans alternative. France Télévisions lui a proposé de rester sur un autre projet à inventer, mais très vite, RTL a fait une offre qui l’a enthousiasmée. Quand M6 a ajouté à cela une émission dominicale et des prime-times, elle a décidé de saisir cette nouvelle aventure. Elle n’a pas hésité une seconde.
Une rentrée sur deux fronts : RTL et M6 la mettent à l’antenne
Dès la rentrée, Anne-Sophie Lapix investit deux nouveaux formats :
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Sur RTL, elle reprend le flambeau entre 18h et 20h, succédant à Yves Calvi. Un rôle ambitieux dans la matinale d’été.
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Sur M6, elle présentera un rendez-vous dominical où elle fera dialoguer l’actualité avec les personnalités de la semaine dans des entretiens d’une quinzaine de minutes. Un exercice qui met en lumière sa sensibilité et son talent d’intervieweuse. Deux cases différentes, deux rythmes complémentaires : l’une en direct, l’autre maîtrisée, loin des contraintes d’un JT traditionnel.
Son regard sur sa remplaçante : élégance et bienveillance
Pour succéder à Lapix, France 2 a misé sur Léa Salamé. Plutôt que de critiquer ce choix, elle a choisi la diplomatie : "J’aime beaucoup Léa. C’est une journaliste passionnée, très investie, drôle et très sympa. Je ne peux que lui souhaiter du bien". Une déclaration qui en dit long sur son état d’esprit : respecter la relève, tout en tournant la page avec grâce.
Un nouveau chapitre rythmé par la passion
Anne-Sophie Lapix transforme ce qui aurait pu être un coup dur en offre redéfinition : une complémentarité entre radio et télévision, un terrain d’expression différent, plus libre, plus vivant. Pour elle, cette rentrée n’est pas une fin, mais un rebond énergétique, à l’image de sa personnalité dynamique et de son goût pour les formats soignés.
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En résumé
Anne-Sophie Lapix a été évincée du 20 heures, non par manque de talent, mais parce qu’un vent de changement soufflait à France Télévisions. Elle l’a admis avec clarté et esprit. Elle rebondit avec confiance, à RTL et M6, dans des formats qui lui offrent à la fois proximité directe et liberté éditoriale. Une nouvelle ère, pleine de promesse, commence.
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