Une prise de parole à visage découvert
Quatre mois après avoir témoigné anonymement, Alexandra Rosenfeld a décidé de sortir de l’ombre. L’ancienne Miss France et Miss Europe, connue du grand public pour sa douceur et son parcours exemplaire, a choisi de livrer son expérience douloureuse en évoquant l’emprise qu’aurait exercée sur elle le chef cuisinier Jean Imbert.
Une confession marquante qui apporte un nouvel éclairage sur les accusations déjà relayées dans les médias contre l’une des figures les plus médiatisées de la gastronomie française.
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Dans un post publié ce mardi 19 août 2025 sur son compte Instagram, l’ancienne reine de beauté est sortie de l’anonymat sous lequel elle avait témoigné contre son ex-conjoint Jean Imbert et raconte une relation marquée par un contrôle psychologique permanent et une perte de repères personnels. Une histoire qu’elle avait déjà confiée au printemps dernier, mais sous couvert d’anonymat. Aujourd’hui, elle estime nécessaire d’assumer son identité pour donner plus de force à ses propos et encourager d’autres femmes à se libérer de ce type de relation toxique.
Une ancienne Miss face à une relation destructrice
Élue Miss France 2006, puis Miss Europe la même année, Alexandra Rosenfeld a connu une carrière médiatique qui l’a placée sous les projecteurs très jeune. Sportive de haut niveau, engagée dans plusieurs causes, elle a toujours cultivé une image positive et inspirante. Mais derrière les apparences, elle explique avoir traversé une période extrêmement difficile lors de sa relation avec Jean Imbert.
« J’avais perdu confiance en moi. Tout passait par son regard, son jugement, ses remarques », confie-t-elle. Selon elle, cette emprise s’est traduite par un isolement progressif, des critiques humiliantes et une perte d’autonomie dans son quotidien. Un schéma malheureusement typique des relations marquées par la domination psychologique, où la victime finit par douter d’elle-même et par s’enfermer dans le silence.
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Jean Imbert, un chef star désormais fragilisé
La parole d’Alexandra Rosenfeld s’ajoute à d’autres témoignages déjà publiés concernant Jean Imbert, chef étoilé et personnalité incontournable du paysage gastronomique. Révélé au grand public grâce à sa victoire dans l’émission Top Chef en 2012, il a depuis construit une carrière impressionnante, marquée par ses collaborations avec des célébrités internationales comme Pharrell Williams ou Marion Cotillard. Sa nomination à la tête du prestigieux restaurant du Plaza Athénée, ancien fief d’Alain Ducasse, a confirmé son ascension fulgurante.
Mais cette réussite flamboyante est aujourd’hui assombrie par une série de témoignages évoquant des comportements problématiques. L’accusation d’« emprise » formulée par Alexandra Rosenfeld, qui bénéficie d’une forte notoriété en France, pourrait donner une nouvelle ampleur médiatique à ces révélations et fragiliser durablement l’image du chef.
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Le courage de briser le silence
En acceptant de témoigner à visage découvert, Alexandra Rosenfeld espère non seulement se libérer d’un poids personnel, mais aussi envoyer un signal fort à toutes celles qui vivent une situation similaire. « Je veux que mon histoire serve à d’autres, que celles qui se sentent piégées trouvent la force de s’en sortir », explique-t-elle. Ce choix n’est pas anodin : de nombreuses victimes de violences psychologiques hésitent à témoigner par peur de représailles, de ne pas être crues ou d’exposer leur vie privée. La démarche d’une personnalité publique comme Alexandra Rosenfeld peut donc jouer un rôle essentiel dans la libération de la parole et dans la reconnaissance des souffrances invisibles que représentent les relations d’emprise.
Une affaire qui dépasse le cadre intime
Au-delà du cas personnel, ce témoignage soulève des questions plus larges sur la responsabilité médiatique et l’image publique des personnalités admirées. Jean Imbert, qui a longtemps cultivé une réputation de chef créatif et accessible, se retrouve désormais confronté à des accusations qui ternissent son aura. Dans un monde où la gastronomie est devenue une vitrine internationale et où les chefs sont considérés comme de véritables stars, l’impact de telles révélations pourrait être considérable.
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Vers un débat plus large sur l’emprise psychologique
Le récit d’Alexandra Rosenfeld rappelle que l’emprise psychologique est une réalité encore trop méconnue, bien qu’elle concerne de nombreuses victimes. Contrairement aux violences physiques, ces mécanismes sont plus subtils, mais tout aussi destructeurs. Les témoignages comme le sien participent à une meilleure compréhension du phénomène et mettent en lumière la nécessité d’un accompagnement adapté pour les victimes. En prenant la parole publiquement, Alexandra Rosenfeld ajoute sa voix à celles qui œuvrent pour briser le tabou autour de l’emprise. Une étape courageuse qui pourrait marquer un tournant dans cette affaire et ouvrir un nouveau chapitre dans le débat sur la place des violences psychologiques dans la société française.
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